Le premier tour des élections régionales a donc eu lieu, et cette fois, le premier constat à en tirer est définitivement clair : avec un résultat national officiel de 27,73 %, le Front National est bien, et de très loin, le premier parti de France !
De très loin, car il faut absolument ne pas se laisser berner par l’énorme manipulation médiatique qu’on nous a une fois de plus servie dimanche soir, sur absolument tous les médias d’un « pays officiel » de plus en plus déconnecté des réalités qui sont à l’œuvre dans le « pays réel ».
Les pourcentages de 26 à 29 % qui nous ont été présentés sur toutes les illustrations télévisuelles comme étant ceux d’un vote « Les Républicains » (LR), ne l’étaient absolument pas, et le chiffre final et désormais officiel de 26,65 % ne l’est pas plus : il est en réalité celui obtenu par une coalition (hétéroclite, voire schizophrène, on le verra plus loin) opérée exceptionnellement dès le premier tour, entre trois partis très clairement distincts : LR, l’UDI et le Modem.
D’un côté, un parti (LR) dit « de droite », lui-même d’ailleurs très largement tiraillé en interne entre deux lignes (on a envie d’écrire deux ambitions personnelles et électoralistes) totalement contradictoires :
- Celle incarnée par un Alain Juppé (mais aussi Nathalie Kociusko-Morizet ou Jean-Pierre Raffarin), bobo en diable, aujourd’hui presque intégralement socialo-compatible, que cela soit sur la politique étrangère, la politique européenne ou la politique sociétale avec le PS, et en vérité presque aussi proche de lui dans sa version « Macron » sur le plan de la politique économique, actuellement mise en œuvre avec le succès que l’on sait par le gouvernement de Manuel Valls.
- Celle, officiellement plus « droitarde » et « identitaire », aussi autoritaire et grande gueule aujourd’hui dans l’opposition, qu’elle avait été laxiste et petit bras lorsqu’elle était au pouvoir, une « droite forte » ressortie opportunément de son placard idéologique pour de basses motivations électorales, et incarnée comme de bien entendu et jusqu’à la caricature par un Nicolas Sarkozy nous récitant – pour la énième fois ! – les mêmes discours bravaches et « guainoïsants » qui avaient hier fait son succès, mais qui semblent désormais très fortement amplifier son rejet.
A côté de cela, un parti « centriste » (UDI) mené par un Jean-Christophe Lagarde au charisme de palourde mazoutée, arrivé là en ayant presque miraculeusement terminé premier dans le concours de circonstances organisé en urgence au sein de ce cimetière des éléphants qu’est désormais devenue l’ancienne UDF, suite à la défection pour raisons de santé de Jean-Louis Borloo. Un Lagarde qui est presque le sosie de la part de flan qui trône à l’Elysée, et qui est tout aussi socialo-compatible qu’Alain Juppé (celui-ci est d’ailleurs d’ores et déjà son champion pour la présidentielle de 2017).
Et enfin le Modem de François Bayrou… ce « machin » orange, désormais totalement impossible à classer sérieusement sur l’échiquier politique, le bougre ayant successivement appelé (sans mourir de ridicule et apparemment sans même attraper le tournis) à voter Sarkozy en 2007, Hollande en 2012 puis LR (et donc Sarkozy) aux régionales de 2015, et, c’est officiel depuis hier… à nouveau socialiste dans plusieurs régions lors du second tour de dimanche prochain (voir plus bas). En attendant d’appeler lui aussi sans doute, comme Lagarde, à voter Juppé en 2017 !
Présenter – comme cela a été systématiquement fait dimanche soir – le résultat de premier tour de cette « union » (d’ores et déjà déjà bancale à l’aube du second tour) comme étant celui du seul parti dirigé par Nicolas Sarkozy est donc une escroquerie médiatique et politique de première grandeur, dont la principale utilité est bien évidemment de masquer autant que faire se peut aux yeux de l’opinion publique l’écart presque abyssal qui sépare aujourd’hui le FN des autres partis dans le paysage politique français.
En effet, dans toute l’histoire électorale des deux dernières décennies, ce qu’il convient pour faire court d’appeler le « centre » a systématiquement généré (et au minimum, qu’il ait été unitaire ou qu’il soit monté au front électoral en bataillons épars) un vote de 10 à 15 % de l’électorat national. Dans la plus basse des hypothèses, on peut donc – sans risque de se tromper – considérer que le « centre » UDI-Modem a pesé d’au moins 10 % dans le résultat unitaire obtenu hier soir.
On peut donc tout aussi légitimement en conclure que le parti de Nicolas Sarkozy, en ce qui le concerne, ne représente aujourd’hui guère plus de 16% (et dans le meilleur des cas) du corps électoral national, soit un étiage proprement pathétique, encore plus que ne l’est celui d’un Parti Socialiste en pleine déliquescence, plombé par son bilan catastrophique à la tête du pays depuis l’accession de François Hollande à la Présidence de la République en 2012, PS qui était hier encore presque omnipotent à l’échelon régional !
Je suis tombé par terre, c’est la faute à Pépère…
23,12 %, c’est donc le total de voix au niveau obtenu par le Parti Socialiste, dans la plupart des cas associé aux Radicaux de gauche et quelques figures locales de la « gauche » sans étiquette. C’est-à-dire sans doute pour le seul PS, un poids électoral réel d’environ 19 à 20 %, un résultat catastrophique pour ce parti qui peut certes encore espérer sauver les meubles dans certaines régions de France (notamment en Bretagne et en Ile-de-France), mais dont il convient de rappeler qu’il avait presque réussi un grand chelem lors des précédentes élections régionales de 2010 (22 régions sur 23). Malgré la traditionnelle « prime au sortant » qui pèse toujours lourd dans les élections locales, le résultat est donc bien ce désastre annoncé depuis longtemps dans les enquêtes d’opinion ayant précédé le premier tour de scrutin.
Un bilan d’autant plus spectaculaire et cruel qu’il s’illustre par des résultats cette fois carrément cataclysmiques dans les deux plus anciens et plus forts bastions régionaux du PS : le Nord-Pas de Calais et la PACA, où, cerise sur le gâteau, c’est le FN de Marine et Marion qui réalise les deux plus gros scores de ce premier tour : plus de 40 % des voix, du jamais vu pour une élection régionale.
Le PS paie bien évidemment la facture – désastreuse – de la politique menée depuis 2012 par François Hollande, un champion improbable à qui il aura donc fallu à peine plus de trois ans pour éparpiller aux quatre vents la rente politique et électorale en or que son parti avait ramassée dans le caniveau, sans même avoir à combattre ou à convaincre, suite au quinquennat pathétique (2007-2012) du petit Nicolas.
On notera au passage que le « miraculeux » rétablissement de la cote de popularité de Pépère, intervenu suite aux providentiels attentats (pour lui en tout cas) du 13 décembre, que nous avaient « vendu » peu avant le premier tour de scrutin à peu près tous les instituts de sondage, a fait long feu, si tant est qu’il ait été réellement allumé !
… le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Pinocchio !
Mais du côté de ce que l’on continue (par habitude ou par lassitude) à appeler la droite, le bilan est, nous l’avons déjà évoqué plus haut, peut-être en vérité encore plus catastrophique. Avant les élections, LR claironnait son ambition d’arriver en tête dans les 12 nouvelles régions découpées (ou plus exactement charcutées) par l’exécutif socialiste. On a vu le résultat : c’est dans à peine quatre régions sur douze que l’alliance LR-UDI-Modem arrive en tête à l’issue de ce premier tour ! Et encore : en ce qui concerne la Normandie, la liste droite-centre ne termine en pôle position que pour … 0,2 % de plus que la liste FN (27,91 conte 27,71 %), autant dire un match nul.
Dans le jeu politique « traditionnel » français, celui qui prévalait jusqu’à l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du FN, le balancier électoral entre un pouvoir qui se révélait défaillant et une opposition même inaudible en terme de réelle alternance politique, était systématique : quand la gauche (jospinienne, par exemple) décevait, la droite emportait la mise, et lorsque la droite (sarkozienne en l’occurrence) échouait, la gauche, même ravagée par l’affaire DSK, raflait le jackpot électoral.
Ce petit jeu de chaises musicales, ce perpétuel numéro de cirque électoral a aujourd’hui vécu : la droite et le centre ont été totalement incapables de capitaliser sur l’échec spectaculaire et désormais totalement impossible à relever du quinquennat hollandien. Pire : les résultats de ce premier tour de 2015 sont en réalité nettement inférieurs à ceux obtenus en 2010, résultats pourtant déjà très mauvais (à l’époque – déjà ! – leur plus mauvais score sous la Ve République) et découlant des trois premières années déplorables de la Présidence Sarkozy. Le total des voix de 2010 correspondant à l’alliance de premier tour qui nous a été proposée cette année, c’est-à-dire à l’époque celui de la « majorité présidentielle » (UMP, Nouveau Centre, Mouvement pour la France, CNPT) et des voix d’un Modem allé au combat sous ses propres couleurs, représentait en effet à l’époque 31, 22 % du corps électoral français (26,02 + 4,20 %). Malgré le bilan en tous points catastrophique de la Présidence Hollande, non seulement la « droite » et son satellite centriste n’ont pas progressé, mais ils ont même encore perdu près de 5 % sur l’échiquier électoral ! C’est donc une véritable Bérézina et sans doute, plus encore que la percée du FN, le plus spectaculaire, le plus terrible (pour le système) des constats de ce premier tour de scrutin : la « vague bleue » espérée, promise même par Nicolas Sarkozy et tout son orchestre n’a pas eu lieu. Pire, elle a été submergée par cette vague bleu marine que, provoquant la nausée de tous ceux qui ont encore une mémoire, le Pinocchio de l’ex-UMP espérait tant contenir, détourner voire vampiriser, en nous ressortant les sempiternels discours bravaches et faussement identitaires qu’il nous avait déjà assénés en 2007 (avec ensuite les résultats que l’on sait), en 2012, et qu’il enchaîne donc laborieusement depuis son retour aux affaires (dans tous les sens du terme) à la tête de l’ex-UMP.
Les résultats de dimanche sont, pour la droite, une catastrophe, et pour Nicolas Sarkozy, une gigantesque baffe politique personnelle, qui fragilise encore un peu plus sa tentative de retour, et hypothèque déjà très sérieusement sa « campagne pour l’Elysée 2017 ». Nul doute qu’à l’issue d’un second tour qui permettra peut-être à LR de donner l’illusion qu’il a sauvé les meubles en récupérant quelques présidences de régions, les couteaux et les règlements de comptes vont ressortir plus que jamais entre les quatre autoproclamés « champions » à ambitions présidentielles (Sarkozy, Juppé, Fillon, Lemaire) d’un parti de la « droite républicaine » sans allant, sans programme, sans solutions, et désormais très clairement en cale sèche électorale.
Sans compter les désaccords qui éclatent déjà au grand jour entre les « alliés » de premier tour, quant à l’attitude à adopter en vue du second tour de scrutin : au refus (officiel) de fusion ou de retrait pour contrer le FN exprimé par Nicolas Sarkozy ou Bruno Lemaire, ont immédiatement répondu les exigences de retrait « républicain » (sic) et donc de vote socialiste exprimées par Jean-Christophe Lagarde (UDI) ou François Bayrou (Modem)… ou, en interne par Jean-Pierre Raffarin (Juppé et NKM – quelle surprise ! – s’étant finalement dégonflés au dernier moment). Les lendemains qui déchantent risquent donc d’être sanglants dès lundi prochain, dans ce qu’on continuera à appeler, par habitude bien plus que par pertinence, la droite française !
Le Front monte au front… sur tous les fronts !
Reste le grand gagnant (cette fois même ses pires ennemis en sont convenus) de ce premier tour de scrutin : le Front National.
Malgré la mobilisation (habituelle) de tous les médias de France, malgré les sempiternelles imprécations ou admonestations « artistiques », syndicales ou patronales, le FN confirme spectaculairement sa progression des dernières consultations électorales (municipales, européennes et départementales) et explose même littéralement son score des régionales de 2010, passant de 11,42 à 27,73 %, triplant presque le nombre de ses suffrages (6 018 775 voix en 2017 contre 2 223 800 en 2010).
Plus spectaculaire encore : le Front arrive en tête dans six des douze nouvelles régions, à égalité dans une septième (la Normandie), et sera présent partout (et très aisément) au second tour de dimanche prochain.
Résultats du premier tour des régionales 2015.
Un Front qui montera donc au front… sur tous les fronts, avec des réels chances de succès dans trois, voire (si les résultats du premier tour venaient à s’amplifier un peu) quatre ou cinq régions. Une occasion en or de faire ses preuves à l’échelon régional après avoir réussi à le faire à l’échelon municipal, comme en convient sans même s’en rendre compte le malheureux, le pathétique Laurent Joffrin dans un (involontairement) si révélateur édito de Libération (1) ? C’est à espérer en vue de l’élection présidentielle de 2017.
Mais en attendant, n’oublions pas que tout cela, même particulièrement rafraîchissant, réjouissant, ou parfois carrément enthousiasmant (je pense aux résultats de Marine et de Marion dans le Nord et en PACA), n’est qu’un début, et qu’il convient… de continuer le combat ! « Dominer n’est pas gagner », et l’on juge définitivement du vainqueur sur la ligne d’arrivée. Les manœuvres du système, les combinaisons d’appareils, les accords secrets LR-PS pour tenter de sauver les meubles ont déjà commencé ; les médias vont sonner le tocsin de la bienpensance et faire plus que jamais assaut de malhonnêteté ; les « people » vont encore et toujours monter au créneau pour combattre (très confortablement) la « bête immonde »… il faut aux patriotes, plus que jamais, rester mobilisés, convaincre des abstentionnistes, et transformer l’essai. Une partie du destin de la France, de l’élection présidentielle de 2017, se joue peut-être déjà dimanche prochain.
Alors, plus que jamais : aux urnes, citoyens !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
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1) Dans un éditorial intitulé L’ennemi principal en date du 6 décembre, le sieur Joffrin (de son vrai nom Mouchard, cela ne s’invente pas) écrit notamment ceci : « Vainqueur dimanche prochain dans plusieurs régions, le FN serait en mesure de gagner la crédibilité gestionnaire qui lui manque, de rassurer les électeurs tentés qui s’en méfient, d’utiliser une tribune et des moyens qui lui faisaient défaut jusqu’à présent… », révélant en une phrase et très spectaculairement le pot aux roses (c’est le cas de le dire !), prouvant « à l’insu de son plein gré » que la vraie peur, la très grande peur de notre ploutocratie médiatico-poliitique n’est pas que le FN arrive au pouvoir et y déclenche une catastrophe… mais bien qu’il arrive aux commandes d’une région, et y prouve aussitôt qu’il peut faire bien mieux que ceux qu’il y aura remplacés !
Saluant bien bas vos articles et ces commentaires, ne pouvant m’empêcher, « leur canon tire (enfin) à l’envers ».
« ….les médias vont sonner le tocsin de la bienpensance et faire plus que jamais assaut de malhonnêteté ; les « people » vont encore et toujours monter au créneau… »
A ceux-là qui mettent leur grain de sel dans le débat démocratique très régulièrement, il convient à mon avis d’ajouter :
Le MEDEF en la personne de son président et de son ex-présidente
Le CRIF qui s’est fendu d’un communiqué : » « Le CRIF appelle à voter massivement dimanche prochain pour faire barrage au Front national, parti xénophobe et populiste. Ne laissons pas la République reculer !… »
Les Francs-Maçons : D’abord le communiqué du maçon Christian Bataille, Président de la Fraternelle parlementaire : « Les élections régionales, partout en France, créent une situation grave pour la République et les valeurs humanistes que défend la Fraternelle parlementaire. »
Puis, la déclaration au JDD de Daniel Keller, grand maître du GOF « J’appelle, en tant que Grand Maître du Grand Orient, au désistement républicain, qu’il vienne de la gauche ou de la droite : les partis arrivés en troisième position doivent se retirer. «
Enfin, les syndicats CGT, CFDT, UNSA et FSU qui ont carrément appelé à faire barrage au FN.
Or, toutes ces structures n’ont pas vocation à s’immiscer directement dans le débat politique. Je crois qu’il faut remonter à plusieurs décennies pour assister à une telle séance de « baisser-culottes » après une telle déculottée des partis politiques qu’ils soutenaient jusque là discrètement. Comme çà, les choses sont de plus en plus claires.
Il me semble que justement ces diverses organisations prouvent encore, s’il etait besoin, leur collusion avec un pouvoir anti-peuple. Les Francais sont plus intelligents que leurs elites et sauront leur donner conge en votant FN.
Enfin esperons. C’est leur derniere chance avant le chaos.
Pas de pessimisme ! Le bout du tunnel n’a jamais été aussi proche ! Il y a encore un sacré chemin, mais on avance !
Bioises
Tout à fait d’accord avec vous mon cher Ribus ! Le Medef, j’en avais parlé dans mon papier précédent je pense. Parisot, j’ai peut-être eu la chance de passer à côté de se dernière sortie ?
En ce qui concerne les syndicats (caca, comme avait Coluche), je les avaient cités aussi…
Concernant le CRIF et les loges, particulièrement le GOF, une petite recherche par mots-clés sur La Plume vous permettra de savoir tout le bien que j’en pense
Effectivement, comme vous le dites, et comme le dit Pascale, les choses sont de plus en plus claires… et fort heureusement de plus en plus vaines !
Amitiés
Il ne reste plus qu’à espérer que les essais soient transformés, mais je crains que la tâche soit plus compliquée qu’elle ne le parait ce soir!
L’hystérie collective que suscite les résultats du FN prouve, si besoin était, l’ampleur du mépris qu’a l’oligarchie politico-médiatique pour la souveraineté populaire. Qu’il est doux d’observer ce troupeau de poltrons en état de panique avancée ! Palme d’or du ridicule à Estrosi, suivi de près par ineffable hurluberlu, X. Bertrand !
Il a y en a quand même qui commencent à réfléchir à travers leur petite entreprise : les « artistes » dont l’inhabituelle discrétion peut laisser penser que leur militantisme anti FN a atteint les limites de leurs intérêts. Crainte de perdre une partie de leur public lassé par les insultes; anticipation de victoires du FN pour limiter la casse du côté des subventions et autres financements bien pratiques.
Serrons donc les doigts pour dimanche et allons voter !
Mon cher trechelaplaine,
je dois dire que pour ma part, j’y crois de plus en plus, et l’épisode « Masseret » qui vient d’avoir lieu dans l’Est (refus du candidat socialiste de se retirer au bénéfice de l’ex-UMP malgré les consignes du PS) m’incite à encore plus d’espoir. Normalement, je devrais expliquer demain pourquoi aux lecteurs de La Plume dans un petit billet qui essaira de tirer des enseignements et des pronostics liés à cette affaire…
Amitiés
Des « amis » socialistes sur Facebook sont atteres, se sentent completement abandonnes par les consignes de leur parti: disparaitre!Au moins Masseret sauve l’honneur- et encore, il ne pense sans doute qu’a son interet personnel et non a ses electeurs… Pauvres copains de gauche, « povres povres couillons », dirait l’Oncle du Schpountz…
Si tout va bien, je parle de l’affaire Masseret et de ses conséquences demain sur La Plume !
PS : et j’ajouterai, pour rester dans Le Schpountz : « ils ne sont pas bons à rien, ils sont mauvais à tout ! »
Nous l’attendons ce billet avec impatience !
Amitiés