Publié le : 14 décembre 2015
Source : chroniquesdesabusees.wordpress.com
Ainsi donc les habituelles ficelles utilisées par les partis dits de gouvernement ont, à nouveau, fonctionné. Que cela soit clair, l’alternance tant vantée ne se comprend qu’à travers le jeu de chaises musicales auquel jouent le PS et le PS (Parti Sarkozyste). Toute formation qui souhaiterait entrer dans le jeu est écartée. Tout au plus on accepte les partis satellites comme l’UDI, le PRG, etc., qui n’ont d’autre rôle que celui de soutiers dans les circonscriptions où ces « grands » partis ne sont pas assurés de l’emporter sur leur seul nom. Quels programmes les deux PS ont ils mis en avant durant la campagne ? Aucun en vérité. Le seul et unique argument aura été, à droite comme à gauche, celui de battre le FN. On a vu mieux comme différences.
Dans cette consultation électorale, le grand perdant aura été la démocratie. Les présidents se succèdent, promettent plus ou moins timidement, le retour de la proportionnelle, avec une condition non négligeable, c’est qu’elle entrera en vigueur à la fin de leur mandat. Oh bien sûr, il y a des arguties constitutionnelles qui permettent de justifier ce délai, on trouve toujours quelques juristes en mal de siège confortable pour trouver le petit point de droit qui fera illusion. La vérité, c’est que chacun se passe le témoin, le but étant que personne ne remette ce mode scrutin au goût du jour. Et si ces grands démocrates, pour peu que l’on veuille bien accorder quelque crédit à leurs professions de foi, aiment à ce point la démocratie, pourquoi ne font-ils pas basculer le système actuel, dit de démocratie représentative, vers le modèle helvétique de démocratie directe ?
Encore une fois, nous les avons vu tous ces élus godillots, marcher comme un seul homme en scandant le mot d’ordre « il faut faire barrage au FN ». Droite et gauche confondus dans un bel unisson. La patrie était-elle à ce point en péril ? Quelle collaboration pouvait bien la menacer sinon celle qui est à l’oeuvre depuis des décennies ? Celle de la ligue des européistes, de la fraternité immigrationniste, des cagoulards aux ordres des lobbies multinationaux, des subversifs œuvrant pour le relativisme moral, des factieux du mondialisme.
Face à ces godillots, le peuple français s’est, encore une fois, contenté d’être pantouflard. Il a fait confiance aux soi-disant gaullistes dont l’action depuis trente ans n’a jamais consisté qu’à défaire ce que le général avait défendu, mais qui ne les empêche pas, toute honte bue, d’aller jouer les faux-culs en allant déposer une gerbe sur sa tombe tous les neuf novembre. Je suppose qu’ils y vont pour s’assurer que le mort est bien mort, et qu’il ne risque pas de se relever un jour tel la statue du commandeur, pointant un doigt accusateur dans leur direction. Il a cru les socialistes et leurs alliés, qui pourtant ne se cachent plus d’être le parti de l’étranger. Et le jeu peut continuer, sept régions à « droite », cinq pour la gauche, et tout le monde est content. Sauf les cocus qui se réveilleront dans quelques mois. Passée l’euphorie des résultats, ils s’apercevront que la part régionales de leurs impôts locaux ne baisse pas, bien au contraire, que la gabegie financière va continuer, car c’est bien connu, il faut encore et toujours plus de fonctionnaires, plus de fric, pour plus de mauvais résultats.
Les super-régions voteront des super-crédits pour l’accueil des migrants, et l’Etat imposera aux villages ruraux d’en accueillir, comme il impose déjà aux communes les quotas de logements sociaux, qui n’ont de sociaux que le nom puisque le but est d’imposer à tous une mixité ethnique. Et les super-régions qui gèrent une partie des logements sociaux, avec les communes et les départements, ne manqueront pas de devancer les désirs du gouvernement, puisque ceux qui viennent d’être élus partagent son amour de la diversité enrichissante. « la banlieue cosmopolite pour tous », déclinaison du pourtoussisme hollandien. Pendant ce temps-là, les Français pourront continuer d’attendre sur les listes. Le patrimoine historique de notre pays sera de moins en moins protégé, les finances se faisant rares, d’autant plus que la nouvelle loi patrimoine le permet. Les super-régions en profiteront pour faciliter l’implantation de projets industriels ou commerciaux dans des zones qui auparavant relevaient des périmètres protégés.
Malgré la bérézina chiraquienne, suivie par la sarkozyste, puis l’hollandaise, déposer un bulletin FN dans l’urne, c’est encore et toujours une démarche impossible pour la longue cohorte des mougeons incarnée par les gentils retraités gaullistes, les fonctionnaires socialistes, les cadres techno-bobos. La démocratie moderne, qui n’est jamais qu’un sinistre travestissement de la vraie démocratie qui est avant tout aristocratique, a réussi à endormir les masses de ses discours abscons et caricaturalement alarmistes. L’émotion a remplacé la réflexion. La patrie, encore une fois, a été trahie par la république. Le réflexe survivaliste n’intervient que lorsque le muscle est sec et tendu, que le corps est arrivé aux limites physiques du supportable, et que la menace est là, frontale, inévitable. Pour l’heure, les Français n’ont pas encore assez faim, ils sont encore trop doux, ils croient aux vertus du compromis et de la modération; ils craignent même ceux qui ont de réelles convictions et les fuient. Ils sont encore trop bien nourris, et à l’approche de Noël, ils peuvent encore se rendre dans les enseignes de la grande distribution pour faire le plein de mauvaises graisses. Ils sont encore trop peu nombreux ceux qui voient clairement ce qui est en train de se dessiner, et ils prêchent dans un désert intellectuel entretenu par les entreprises d’abrutissement de masse. Et surtout, ils sont encore nombreux ceux qui se nourrissent au lait frelaté de la culpabilisation et de la repentance obligée. Il reste peu de temps pour que le sursaut intervienne. Cela sera soit le réveil, avec tout ce que cela peut impliquer de rigueur, voire de brutalité, soit nous sommes condamnés à disparaître, car entre les ventres féconds de celles qui sont déjà chez nous, et l’ouverture béante de nos frontières, la prophétie de Houari Boumédiène se réalisera. Et là, nous entrerons dans un inconnu sombre pour nos enfants qui devront plier ou partir.
Il y avait effectivement un bruit de bottes qui menaçait la France. Non pas celles d’un fascisme mort depuis 70 ans, mais bel et bien celles du soi-disant progrès en marche. Ce progrès qui finance le Planning Familial qui permet aux mineurs d’accéder à la contraception, et à la pilule abortive, sans que les parents ne soient consultés. Ce progrès qui entend diluer les peuples dans le grand melting-pot mondialiste. Ce progrès qui subventionne des associations qui n’ont d’autre but que l’abaissement de notre patrie, qui cherchent à promouvoir la culture de mort en exigeant la légalisation de l’euthanasie.
Vous avez préféré votre petit confort intellectuel en cédant à la voix de ceux qui vous mentent et vous volent depuis plus de trente ans.
Vous les avez voulus, vous les avez. Ne venez pas vous plaindre.
Chroniques désabusées
« Voyez-les, admirez-les, ces premiers rôles de la démocrassouille en déroute ! C’est à ça, pourtant, que tu te soumets, peuple français, peuple de braves ! C’est à ça que tu obéis ». Termites parlementaires, Léon Daudet, 1930
[...] que La Plume à Gratter préfère illustrer de cette façon [...]
La gloire, on me lit depuis les younaïtides stètsses !
Je te l’ai dit : ce texte est une MERVEILLE ! Et tu ne t’en rends même pas compte, en plus… andouille !
PS : si tu veux récupérer la photo pour Les Chroniques (silence des pantoufles, silence des moutons… de Panurge, ça le fait, non ?), ne te gêne pas !
Merci, mais je préfère ma charentaise basique. Elle fait ressortir le côté pépère pantouflard qui n’aime pas sortir de son petit train-train, boulot-métro-apéro-dodo, qui vote comme on lui dit de voter; mais qui ne se gênera pas pour gueuler ensuite qu’il a été cocufié par les pourris qu’il a contribué à porter au pouvoir.
Sinon, il faut croire que je suis vraiment une andouille. Ceci dit, j’accepte volontiers les compliments. Encore que le cash aurait plutôt ma préférence
Magnifique! A relire 3 fois par semaine jusqu’aux Présidentielles!
C’est mon pote à moi qui l’a écrit ! Je suis fier comme si j’avais un bar tabac !
Bises
C’est le mien un peu aussi ^^
On est fiers de lui !