Sale temps, très sale temps pour la bienpensance : depuis plusieurs mois, une mode électorale, une lubie populaire s’imposent de plus en plus sur la planète, et ce qui semblait pourtant n’être au départ à beaucoup de ceux qui nous gouvernent qu’une vaguelette, certes préoccupante, mais cependant totalement maîtrisable (comme elle l’a été de main de maître chez nous aux présidentielles de 2017) grâce aux outils d’ingénierie sociale et n’ayons pas peur des mots, de manipulation des masses depuis plus de quarante ans utilisés par la ploutocratie ultra-libérale et « droit-de-l’hommiste », oui, la vaguelette devient semble-t-il désormais un véritable raz-de-marée totalement incontrôlable qui emporte tour à tour tous les partis de gouvernement, bienpensants et « mondialo-compatibles», sur son passage…
Les initiales progressions notables dans les suffrages des mouvements politiques « nauséabonds » sont rapidement devenues au fil des semaines des bonds spectaculaires, lesquels cèdent désormais partout la place aux improbables ou en tout cas imprévues victoires électorales, comme autant de monumentales claques dans la face de l’autoproclamé « camp du bien ». Ce furent bien entendu et parmi les premiers « vrais » coups de Trafalgar dans l’univers corseté de la mondialisation heureuse, le brexit de la Perfide Albion puis l’élection de Donald Trump. Deux « révolutions politiques » considérables, sidérantes même en cela qu’elles intervinrent dans l’antre même de la « bête néolibérale » qui œuvra sans relâche à la mondialisation, à la destruction méthodique et implacable des états nations, au triomphe du libéralisme sans freins et du sans-frontiérisme commercial.
Ce furent ensuite les succès électoraux renouvelés de Viktor Orban en Hongrie, ceux des conservateurs polonais, puis l’arrivée au pouvoir en Autriche de l’« extrême-droite », comme ils disent… ce furent aussi les bouleversements plus ou moins considérables dans l’équilibre des forces politiques traditionnelles un peu partout ailleurs sur le continent, au cours de nombreux scrutins d’ampleur régionale ou nationale : Suède, Pays-Bas, République tchèque, et Italie bien sûr avec l’émergence foudroyante du phénomène Salvini, nouvelle coqueluche de tous les partis souverainistes de notre vieille Europe. La redistribution radicale des cartes politiques, le tremblement de terre « populiste » se faisant clairement sentir jusque dans les urnes et les rues de l’Allemagne, pourtant mère patrie européenne incontestée de la mondialisation néolibérale au sein de l’UE, et fief de l’implacable, de la « sans-frontiériste » et jusqu’alors inexpugnable Gauleiter de l’Union Européenne, j’ai nommé Angela Merkel.
Et maintenant, le Québec et le Brésil !
Ces tout derniers jours, les deux scrutins d’importance nationale qui ont eu lieu sur la planète ont encore spectaculairement amplifié le phénomène mondial de révolte, de quasi révolution populaire : au Québec d’abord, Philippe Legault, un homme d’affaire presque inconnu quelque mois plus tôt, un vilain petit canard, un Donald Trump de la Belle Province a, avec son parti le CAQ (Coalition Avenir Québec), fait sauter la banque électorale avec 37,41 % des suffrages. Le CAQ à près de 40, on appréciera au passage la cinglante ironie de l’image !
Dans la foulée, Philippe Couillard, le jusqu’alors tout puissant chef du Parti Libéral du Québec (son parti a gouverné le Québec depuis cinquante ans si l’on met de côté les parenthèses péquistes du Parti québécois), le Macron à la feuille d’érable, le Clinton du Saint Laurent, n’a pu faire autrement que d’annoncer sa démission à la tête du parti mondialiste éjecté du pouvoir par les urnes, comme en leur temps, après d’aussi infâmantes roustes électorales, les premiers Sarkozy ou Cambadélis venus.
Hier, c’est cette fois au Brésil que le cataclysme par bulletin de vote interposé est survenu : dans un pays pourtant métissé, multiculturel et gay friendly comme presque aucun autre, gouverné pendant près de quinze ans par le Parti des travailleurs, parti très à gauche de l’échiquier politique, et successivement par Luiz Ignacio Lula et Dilma Roussef, ses deux têtes d’affiche, avant que cette dernière soit définitivement éjectée du pouvoir en août 2016 par une procédure de destitution d’ailleurs discutable, et en tout cas fort peu transparente.
Oui, dans ce pays arc-en-ciel, ce paradis du transgenre, ce bastion de la gauche sud-américaine, le candidat de l’« extrême-droite » (et pour une fois, le terme n’est pas forcément totalement excessif), le « misogyne, raciste et homophobe » (dixit Le Monde), l’ancien militaire Jair Bolsonaro, par ailleurs grièvement blessé au cours d’un attentat durant une campagne électorale totalement hors normes, est arrivé très largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle ce dimanche, avec 46,06 % des suffrages ! De nombreuses fraudes ayant été relevées lors du scrutin, on peut même se demander si sa désormais très probable élection n’aurait pas dû intervenir dès le premier passage aux urnes de ce peuple brésilien semble-t-il décidé, lui aussi, à balancer le vieux monde politicien cul par-dessus tête !
Et l’UE, et la France dans tout ça ?
En Allemagne, le premier et principal motif de la révolte populaire a sans nul doute été cette crise de folie migrationniste qui s’était emparée de la Reich chancelière ces derniers mois. Même si celle-ci essaie à présent et assez pathétiquement de ramer en sens contraire pour sauver sa place, le mal semble pour elle définitivement fait, l’AFD voire ses pourtant toujours alliés de la CSU (mais pour combien de temps encore ?) s’engouffrent dans la brèche, et le paysage politique est désormais totalement bouleversé. Même Sarah Wagenknecht, médiatique égérie de l’extrême-gauche et femme à la ville de l’ancien ministre Oskar Lafontaine, vient de créer un nouveau parti de gauche… « anti-immigration » ! Dans les sondages d’opinion, un tiers des Allemands envisagent de voter pour elle et son parti aux prochaines élections. Si l’on additionne à ce chiffre les désormais 20 % d’intentions de vote en faveur de l’AFD, et les critiques de plus en plus radicales de la CSU, on a une idée du spectaculaire rejet du mondialisme migratoire version tatie Merkel !
Même dans ce qui reste un des derniers bastions de la bienpensance à front de taureau, j’ai nommé l’Espagne, Podemos est tenté lui aussi de revoir sa copie pro-migrants ! Il n’y a donc guère plus qu’en France que la « gauche » de feu le Parti Socialiste ou du cacochyme Parti communiste, et la « gauche de la gauche », celle du NPA et de la France insoumise de l’éternel ravi de l’anti-crèche Jean-Luc Mélenchon, continuent enfer et contre tous, de réclamer l’accueil continu des migrants et la régularisation de tous les sans papiers… beati pauperes spiritu (1), comme pourrait dire le très mal comprenant, le tragique anti-pape François !
Les souverainistes français, naguère et que cela plaise ou non, pionniers de cette révolte des nations qui bouleverse le monde via le vote Front national, le peuple français qui, bien avant les autres peuples européens, avait commencé à taper du poing électoral sur la table orgiaque où nos élites destructrices de la France se goinfrent depuis trop longtemps, et malgré l’élection désespérante d’Emmanuel Macron, a envoyé en 2017 dans les poubelles de l’histoire politique nationale les deux principaux partis dits « de gouvernement » (PS et LR, tous deux désormais en lambeaux), va-t-il donc désormais être le tout dernier à rejoindre le mouvement ?
Décontenancés par l’éparpillement électoral criminel du camp national, agacés par de vils intérêts d’appareils politiques, de méprisables ambitions personnelles, de misérables plans de carrière individuels, les Français sauront-ils à présent faire comprendre à Marine Le Pen et au RN que le temps du dépassement est venu, à Nicolas Dupont-Aignan et à Debout la France que celui des petits débauchages et des sournois coups de poignard dans le dos doit cesser, à messieurs Mariani, Poisson, Myard et autre Ciotti que celui du courage, de l’audace, du refus de la fatwa bienpensante qui pourrit la vie politique depuis les années Mitterrand, de la discussion puis de l’union est enfin venu ? Les prochaines élections européennes de 2019 sont une occasion unique pour nous de remonter dans le train de la révolte salutaire des nations : puissent ceux qui prétendent vouloir défendre plus que tout la souveraineté et l’identité de la France en prendre vraiment conscience, arrêter du même coup leurs lamentables enfantillages et, enfin, se montrer à la hauteur du grand combat de l’époque, du seul dessein, de la seule tâche qu’ils devraient avoir à l’esprit : libérer, sauver le pays du carcan mondialiste où il se meurt, et le rendre une bonne fois pour toute aux Français, ses seuls légitimes propriétaires !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
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1) Parole du Christ généralement faussement traduite par « heureux les pauvres d’esprit », alors que le sens juste serait bien plutôt « heureux les pauvres en esprit », c’est-à-dire les gens simples, même sans éducation.
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bonsoir
Désolé mais cette France n’existe plus, par la société de consommation,les dégâts de l’éducation nationale et la dépravation de la génération des papys boomers l’esprit National n’existe plus.
Micron 1er a été élu avec une forte majorité des retraités,une forte partie des bobos socialos, les centristes de l’udi et des couilles moles de la droite.
Nulle réaction n’est à espérer en France,tout le monde espère que ce soit l’autre qui soit ponctionné, c’est le chacun pour soit et aucun leader politique n’a l’aura nécessaire pour empocher le bonus: c’est normal, il ont tous joué de leur égo, ils ont tous toujours participé au système qui leur a particulièrement apporté et préservé leurs prébendes.
Quand à la jeunesse, elle est perdue,tweeter, face de bouc et autres réseaux socios les ont pervertis, sans compter ceux perdus dans le monde du virtuel dont les jeux.
Il n’y a qu’un moyen de reprendre le monde en main, la responsabilisation des personnes (aujourd’hui tout le monde a des droits mais plus personne n’a de devoir »selon la bonne pensée »), nos politiques en premier,qu’ils donnent l’exemple et qu’ensuite ils fassent preuve de leur volonté pour le bien de tous et non d’un parti.
Et que dire des scandales sur les augmentations des rémunérations nationale:
La mite hérante/ blocage des salaires et des prix : +0 pour les salaire, + »X% pour les prix et « X% pour les émoluments des députés.
Sous chirac , sarko et Hollandouille ce n’est pas mieux
Micron 1er: ce sont dans les ministères que l’on gave les oies et que la » députes à sion » est gavée.
Mais le plus grave et personne n’en parle car c’est la grande muette, notre armée: avec un « le drillant » comme ministre des affaires étrangères qui suit et l’euronouille et les us ad bad aussi bien qu’un « fabius » on va droit vers la cata et en grand.Et en plus un micron, qui veut remplacer das reisch Merckel à la tête de l’europe,tenir tête à Vladimirovitch et à trumpester.
Il est temps de nous retourner vers l’église ( du moins celles qui sont encore ouvertes,de nous tourner vers notre créateur et son divin fils , faire repentance et de prier pour notre salut)
A oui j’ai oublié,gare à la future catastrophe financiaire,quand? personne ne le sait mais elle va venir et de plus en plus de personnes hautement qualifiées le prédisent.
Dormez bien bonnes gens , tout va bien=>version bien pensé.
Ou alors : Et les gens mangeaient , buvaient, se mariaient et le déluge est arrivé=>version AT
bisard mon code est presque AK57
QUI aujourd’hui fait référence à la Grande et Admirable ISABELLE la CATHOLIQUE ? Plus grand monde hélas. On serait amené à penser qu’elle est redescendue sur terre pour sauver sa PATRIE.
Espagne : émergence d’une droite anti-immigration, le parti « Vox » admire Isabelle la Catholique et s’inspire de Viktor Orbán
Et que dire de ce qui paraissait invraisemblable avant, avant, avant-hier en ESPAGNE ? Moi je déroule le tapis rouge pour applaudir VOX !!!
« L’image a fait l’effet d’un électrochoc dans un pays qui semblait vacciné contre l’extrême droite. Dimanche 7 octobre, près de 10 000 personnes se sont entassées dans les gradins du palais de Vistalegre, à Madrid, pour acclamer les leaders de la petite formation Vox, Santiago Abascal et José Antonio Ortega, venus égrener leurs « cent mesures urgentes pour l’Espagne ».L’UE, Macron et Merkel bientôt KAPOUT ? Oh que OUI !!!
Et VIVA ESPAGNA !
Bien dit !
Quant à tous ces nano mouvements souverainistes, leurs chefs de file feraient bien de prouver leur bonne-foi, de faire acte d’un minimum de courage et d’honnêteté, de maîtriser leur ego ridicule et de rejoindre sans tarder et sans condition le camp, le seul, qui peut gagner ou affaiblir l’adversaire.
Leur refus de le faire démontre de façon éclatante leur ambition démesurée eu égard à leurs capacités politiques et morales.
Il démontre sans ambages leur malhonnêteté intellectuelle et leur pleutrerie face à la bien-pensance qu’ils ne cessent pourtant de dénoncer et le peu de considération pour ce qu’ils affirment chérir: la France et son histoire et son peuple.
Cette clique de bras cassés, que les médias méprisent et ne sort de l’oubli que pour mieux s’en servir comme marionnettes au théâtre de Guignol que sont les émissions politiques, se vautre en permanence dans le politiquement correct avec autant de facilité qu’un journaliste de radio ou de télé et revient toujours se réfugier dans les jupes du mondialisme dès que le vent souffle trop fort !
Comme le dit Marine Le PEN, ces élections européennes de 2019 seront un moment Historique. Je pense qu’elle est prête pour le Dépassement Marc! Par contre Debout La France s’est coupé l’herbe sous le pied avec le fourbe Dupont-Aignan qui s’est servi de Marine uniquement pour exister. Merci au petit micro qui n’était pas éteint et qui nous a permis de voir ce qui se cachait derrière « le chef » de Debout la France.
« La scène se déroule dans les couloirs de l’Assemblée nationale, mercredi dernier à Paris. Avant un duplex avec la chaîne LCI, Nicolas Dupont-Aignant taille une rapide bavette avec une collègue qui passe par là. Ne se rendant pas compte qu’il est filmé et que son micro est ouvert, le chef de Debout la France se lâche en commentant la situation actuelle du gouvernement français: «En fait, le plus dingue n’était pas celui que l’on croit au débat du second tour», lâche-t-il, amusé.
Après avoir rigolé un coup, Dupont-Aignan se rend compte que ses propos viennent d’être enregistrés. «Y a pas de micro, là?», s’inquiète son interlocutrice. «Si, mais bon…», répond-il, gêné. »
Marine le PEN est notre seule planche de salut et je parie qu’elle va l’emporter haut la main bientôt ! Macron le sait et nous montre de plus en plus combien il nous HAIT !
Marine ? De grâce, demandez à vos Filles d’éviter toute sortie nocturne jusqu’aux élections Européennes…