Les français oublient vite, très vite. C’est sans doute un de leurs plus gros défauts. Il avait ainsi suffit d’à peine un peu plus d’un an, après l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, pour que nos compatriotes -dans un de ces fameux sondages d’opinion dont sont tant friands nos chers médias- fassent de Jacques Chirac à une écrasante majorité et bien qu’il soit définitivement rangé des voitures, leur homme politique préféré. Jacques Chirac, qui avait pourtant été sans nul doute et d’assez loin le plus transparent, le plus inutile de tous les présidents de la Cinquième République. Et encore… On peut très judicieusement se demander si le fait d’évoquer la seule cinquième pour sacrer d’insignifiance le mari volage de Bernadette n’est pas une limitation en réalité beaucoup trop restrictive : concernant les douze années de ses deux mandats successifs, je mets au défi le lecteur de seulement citer une mesure qui aura significativement et positivement marqué le bilan politique et social du plus célèbre des Corréziens, si l’on met de côté son seul refus de participer en caniche de George W. Bush à la seconde Guerre d’Irak. Décision très heureuse certes, mais dont on ne sait pas trop en réalité si elle fut motivée par un réel courage ou simplement dictée par une vraie frilosité…
Devant le bilan d’ores et déjà catastrophique de François Hollande et de tout son orchestre (et ce n’est qu’un début, ils vont continuer le combat !), j’en vois déjà, et sans doute également parmi vous, qui commencent à regarder en arrière avec nostalgie, qui sont prêts -maintenant que s’efface un peu le souvenir de l’épisode tragi-comique du sitcom fillono-copéiste- à poser des yeux de Chimène sur l’ancien Président énervé et sur sa bande de faux-derches de l’UMP. Au pays des aveugles, les borgnes sont rois, c’est bien connu…Ce retour d’affection terriblement amnésique menace d’intervenir notamment chez ceux qui, détestant comme moi viscéralement la bien-pensance à front de taureau portée en étendard depuis des années et jusqu’à l’exubérance par ce PS aujourd’hui dirigé par l’inénarrable Harlem Désir (et il suffit de seulement citer son nom pour que tout soit dit), se sont immédiatement et vivement émus -à très juste titre- à la vue de ces fameux drapeaux tout ce que l’on veut sauf français brandis sur la place de la Bastille le soir de la victoire de Flambi 1er, ou qui se sont plus récemment fortement inquiétés de cette annonce de visas plus généreusement encore distribués suite au voyage de repentance de notre président en Algérie. Bref, ceux qui pensent qu’une immigration massive -et sans aucune xénophobie- est dangereuse pour notre pays, pour notre culture, notre cohésion sociale, nos valeurs, et en un mot pour cette fameuse « identité nationale » honnie par notre médiacratie que prétendait défendre et incarner le cuistre élu en 2007, alors même que, initiateur de la création du Conseil Français du Culte Musulman, promoteur et défenseur acharné de la « discrimination positive » (ce délirant oxymore), fossoyeur de la double peine, il fit en réalité péter tous les records en matière d’immigration, en faisant entrer en France plus d’un million d’immigrés légaux en à peine 5 ans.
Les bonnes vidéos valant souvent bien plus en matière de mémoire qu’un trop long discours, La Plume à Gratter vous propose donc en guise de salutaire piqure de rappel de visionner ci-dessous trois moments d’anthologie de la « défense de l’identité nationale française » version UMP, avec en vedette et par ordre d’apparition à l’écran : Benoist Apparu, à l’époque secrétaire d’état au logement, Jean-François Copé (bien avant sa cultissime tirade du pain au chocolat) et last but not least, et à tout seigneur tout honneur le petit Nicolas en personne, ce Pinocchio de concours qui attend à l’évidence impatiemment son heure pour nous faire le coup du retour de l’homme providentiel. Pourvu que Dieu -s’il existe- nous en préserve !
Alors bon visionnage, et n’hésitez pas à faire circuler autour de vous. Nous avons bien le droit, nous aussi, d’exercer un devoir de mémoire !
Benoist Apparu : les mosquées doivent être financées par de l’argent public…
Jean-François Copé : l’apprentissage de la langue arabe…
Nicolas Sarkozy : l’objectif, c’est le métissage… Mais pas en Arabie Saoudite !
Marc LEROY – La Plume à Gratter
Bravo! Il est bon, en effet de remettre un peu les pendules à l’heure. En même temps, ça fait froid dans le dos. Notre belle démocratie nous offre le choix entre des couilles-molles-incapables de gauche et de droite (enfin c’est ce qu’ils disent). Combien de temps allons nous encore continuer à
jouer ce petit jeu imbécile et suicidaire?