Publié le : 29 mars 2014
Source : onefoutus.over-blog.fr
Ca y est, les Paparazzi, vous cassez plus le trognon, maintenant on sait quand il faut le pister Culbuto, on connaît le moment précis où il s’en va tremper le biscuit, Sa Majesté! C’est Glavany qui a vendu la mèche: Pépère il bosse sans arrêt du Lundi 7 Heures au Dimanche 23 Heures. Ca lui laisse donc ses huit heures de folie, au mec, toute la nuit du Dimanche au Lundi, dites donc, à son âge et avec sa prostate! Il a bien raison Glavany, faudrait pas trop qu’il se glavanise, le pauvre, il pourrait fatiguer à la longue! Bon, vous me direz, avec la prochaine soirée électorale qu’ils vont se coltiner, ça m’étonnerait que la Julie s’en sorte avec une inflammation mal placée, sur ce coup-là…ou alors c’est qu’il l’a en acier trempé, Grotoumou, faut pas se fier aux apparences, après tout…
Hé oui, convenons-en, pour nos braves Socialos les choses ne risquent pas de s’arranger ce Dimanche. Entre la courbe du chômage qui s’inverse brutalement mais à l’envers et la « Loi Florange » purement et simplement balancée au panier par un Conseil Constitutionnel sans pitié, l’affaire apparaît bel et bien pliée. L’électeur de gauche, le vrai, l’Ouvrier si vous préférez, soit il reste à la maison, soit il vote Coco, soit, de plus en plus fréquemment, il porte son suffrage chez les copains de la Marine, celle qui lui en promet autant que Méluche mais avec un petit bonus relatif aux Musulmans. Nous n’avons plus qu’à attendre tranquillement un résultat final qui ne peut se révéler qu’excellent, voire excellemment inespéré avec un peu de pot.
Une fois qu’on a dit ça, on n’a guère avancé quand même. Bon, ça fait plaisir de les voir se gameller, bien sûr, mais il ne s’agit toutefois que de l’effet de ce balancier républicain par le biais duquel, aussitôt élus, les gouvernants se voient détestés, abhorrés, vomis, déféqués pourrait-on presque dire, par leurs mandants. Il y a de quoi, d’ailleurs, singulièrement dans la présente espèce, Culbuto et ses sbires apparaissant comme les plus invraisemblables branquignoles qu’un suffrage universel direct ait jamais produit…et pourtant ils sont légions les exemples de foirades démocratiques franchouilles depuis 1789. A ce propos, il nous faut faire preuve de lucidité : les choses vont en s’aggravant, cela ne fait aucun doute. Déjà, les présidents, tenez.
Avec Giscard nous connûmes une première dégringolade : le ridicule du bourge snobinard qui cherche à faire populo, les pantalonnades accordéonnesques, les petits déjeuners d’éboueurs et les dîners improvisés chez le clampin du coin de la rue. Suivit Tonton, pas la peine de vous faire un dessin, il suffisait alors de pousser légèrement le grand homme de façade pour trouver, tapi (j’ai faili mettre un « e ») juste derrière, l’aventurier sans scrupule, le papa de Mazarine, l’écouteur téléphonique (déjà) et autres joyeuses crapules polymorphes sur lesquelles je glisserai, n’étant pas là pour écrire l’Histoire. Puis nous eûmes l’ineffable Chirac, celui qui représenta pour la République ce que la littérature fut à Marcel Proust : une interminable recherche du temps perdu. Après quoi arriva Sarko, et la fonction présidentielle en prit alors un nouveau coup dans le plexus: déconnage à tous les étages, vulgarité de VRP, étalage imbécile de vie privée et fréquentations déplorables style BHL (voir L’apothéose de Bernard-Henry.). Evidemment, après un zigomar de cette trempe, ne pouvait arriver qu’un olibrius digne de figurer en héros dans une bande dessinée comique, une sorte d’Achille Talon mâtiné de Gaston La Gaffe…et bien sûr nous touchâmes Flanby, en même temps que nous touchions le fond! On voit mal, en effet, comment nous pourrions descendre encore plus bas. Bien sûr je ne vous parle que de l’allure générale des intéressés mais le reste va de pair, l’accessoire suit le principal, souvent même il le précède et l’état actuel de la France le démontre à l’envi, cela n’appelle pas de plus amples précisions.
Pareil pour les ministres, bien sûr et surtout depuis que la sacro sainte « parité » commença à produire ses ravages. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, loin de moi l’idée de considérer les nanas comme plus niaises encore que les hommes, j’aurais plutôt tendance, parfois, à croire le contraire. Seulement, les femmes, elles ont en général autre chose à foutre que d’aller s’embringuer en politique. La masturbation démocratique c’est bien joli mais ça bouffe du temps pour pas grand chose, comme la plupart des occupations masculines. En conséquence, à part quelques êtres d’exception qui flamboient au firmament des grands serviteurs femelles de l’Etat, vous trouvez assez peu de gonzesses de valeur prêtes à s’investir dans cette sorte de couillonnade. Du coup, lorsqu’il vous faut à tout prix assurer la parité, vous vous rabattez sur le disponible : Roselyne Bachelot! Pour moi ça restera toujours l’archétype de la foire d’empoigne paritaro-ministérielle, la Rosy, avec ses deux milliards de vaccins anti-grippe qui resteront comme son fait d’armes le plus éclatant. Elle a fini amuseuse télévisuelle bas de gamme, la mémère, elle eût été bien inspirée de commencer par là.
Cependant, reconnaissons à l’actuel Gouvernement le record absolu de nullité ministérielle. Jamais, je crois, en tout cas de mémoire d’homme, on n’avait observé pareille collection de rigolos, guignols, paillasses, bouffons, peigne-zizis, comiques de cirque et autres marionnettes ubuesques, jamais! De quelque côté que vous vous tourniez vous ne voyez que des gugusses. Même pas besoin de donner les noms, vous n’en trouverez pas un pour relever l’autre. Ca devient un peu effrayant, quand même, parce que, malgré tout, ces gens-là se trouvent en capacité, sinon de diriger le Pays, ce qui apparaît largement au dessus de leur compétence, tout au moins de nous créer les pires emmerdements, ce dont ils ne se privent pas depuis bientôt deux ans. Sans compter que cela devrait encore s’aggraver à l’avenir, il suffit pour s’en convaincre de jeter un coup d’oeil aux enseignements dispensés par Science-Pot Paris, le creuset de nozélites. Edifiant! Je voyais ça pas plus tard qu’hier, je crois, sur le blog d’un de nos amis…j’ai malheureusement oublié lequel, l’âge, encore…en résumé ces charmants jeunes-gens se voient nourris à la mamelle de la stupidité gauchiarde la plus ravageuse. A côté de celles qui vont arriver, la Promotion Voltaire de l’E.N.A. -celle de Culbuto et de ses potes- c’était le Cénacle de Tübingen.
Alors, pour tout vous dire, le balancier républicain, tout ce qu’il risque de nous procurer ce sont des pignoufs de gauche et des couillons de droite, alternativement, formatés pareils et tout aussi capables les uns que les autres de nous approfondir le fond du trou pour descendre encore plus bas. Ils ne s’arrêteront qu’une fois ressortis de l’autre côté…vers la Charia, quoi. Il serait temps, quand même, qu’un beau désespoir vînt à notre secours, comme disait à peu près le vieil Horace, le coriace…oui mais lequel? Des désespoirs j’en vois en pagaille, mais des beaux…Ne serait-ce que le futur gouvernement qui nous pend au nez la semaine prochaine…bon, admettons, Changement de socialistes réjouit les veaux. Toutefois, de là à foncer brouter leur herbe avariée…ce n’est pas encore dans ce pré-là que nous trouverons le bonheur, croyez moi.
Ben vous voyez, les amis, pour aujourd’hui je m’en vais en rester là, ce n’est pas que j’aie tout dit, comme le vieux d’Ormesson mais il faut en garder un peu sous la pédale…déjà que nous avons perdu le Maire de Paris…
Alors, votez bien, pour ceux qui doivent encore s’y coller.
Bon Dimanche à tous.
Et merde pour qui ne me lira pas.