Publié le : 04 novembre 2014
Source : lagauchematuer.fr
Puceaux du réel, crasseux en tout genre, punks à chiens, têtes à claques du MJS, étudiants bourgeois syndiqués à l’UNEF par complexe de classe, enseignants bobos malmenés par leurs élèves autrichiens, intellectuels ringards type BHL, acteurs de cinéma donneurs de leçons de morale type Jamel Debbouze, ou animateurs de Canal plus, assurément, les diverses figures de la gauche militante et revendicatrice font peine à voir et à entendre.
Tout esprit sain ne peut manquer d’être heurté par la stupidité inouïe de leur logiciel intellectuel. L’immigration ? Une chance pour la France. Un entrepreneur ? Un tortionnaire, forcément. L’impôt ? C’est un devoir de le payer, sauf pour les clientèles de la gauche. Les racailles ? Des victimes. La France ? Un pays de racistes. La religion ? Une aliénation. Le racisme anti-blanc ? Une invention de l’extrême droâte. La préférence nationale ? Un réflexe fasciste. Les policiers ? Des salauds, sauf lorsqu’il s’agît de réprimer le pays réel, notamment lorsque celui-ci manifeste pour l’honneur des familles de France. La liberté d’expression ? Un excellent principe, mais à réserver au camp de la gauche. La droite ? Une extrême-droâte qui ne s’assume pas. L’extrême droâte ? Des fachos pardi !
Chacun conviendra qu’il faut être un parfait crétin pour adhérer à une doctrine aussi idiote et détachée de la réalité. Comment en est-on alors arrivé là ? Comment la gauche a-t-elle fait pour abrutir à ce point ses partisans ?
Pour le comprendre, il nous est nécessaire de revenir à l’ADN de la gauche, à savoir la philosophie des Lumières. Cette philosophie a pour objet de créer un homme nouveau par l’abolition du passé. Ainsi, tout ce qui a été transmis par le passé a vocation à disparaître. Dans cette vaste table rase, la religion devait également être emportée. La gauche a donc tout fait pour détourner les Français de la religion. La nature cependant a horreur du vide. Les hommes de gauche qui ont adhéré à cette vision du monde n’ont pas abandonné leur religiosité. Seulement, ils ont remplacé une religiosité fondée sur les religions traditionnelles par une religiosité fondée par des concepts politiques.
Pour l’homme de gauche, ses opinions ne sont pas seulement des opinions, ce sont aussi des dogmes. Nous arrivons là au cœur de notre problème.
L’homme de gauche authentique présente de nombreux signes analogues à ceux que l’on retrouve chez un fanatique religieux, car il aborde la politique à travers un prisme purement religieux. L’adhésion à un logiciel politique de gauche conduit à terme à une véritable suspension de la raison. Le militant de gauche n’est pas amené à réfléchir, il est sommé de croire à des dogmes. D’ailleurs, malgré toutes ses déclarations d’amour à la démocratie, la gauche ne supporte pas le débat. La gauche est sectaire : de même qu’un fanatique religieux ne supporte pas que l’on soit d’une religion différente de la sienne, l’homme de gauche ne supporte pas que l’on pense différemment de lui.
La gauche rend ses troupes stupides car elle les oblige à croire à des dogmes religieux, présentés en tant qu’arguments politiques, qui défient le bon sens. La maxime bobo en vertu de laquelle l’immigration est une chance pour la France est à cet égard significative.
Bien entendu, nous ne prétendons pas que les militants de la droite légale et de la droite réelle soient tous de brillants esprits. Néanmoins, avec eux, le dialogue est possible. Ils ne sont pas sous l’effet d’une suspension de leur raison. Leur esprit est beaucoup moins structuré par un surmoi politiquement correct et par des réflexes pavloviens.
Au final, résumons notre propos : la gauche rend bête car elle suspend la raison et enjoint d’ériger en dogme, puis de croire, à des maximes défiant le bon sens.
Adrien Abauzit