Publié le : 12 janvier 2015
Source : ndf.fr
Ce qui devait arriver, est arrivé. Et c’était prévisible : le djihad des Français musulmans se fait désormais sur notre sol, en France. Ce djihad vient de faire en trois jours, 17 victimes, avec une sauvagerie inouïe.
Pourquoi c’était prévisible ? Parce que, après un petit séjour de formation dans des camps d’entraînement pour islamistes, certains reviennent plus lobotomisés que jamais par une doctrine haineuse diffusée par le Code civil musulman, le Coran, qui est aussi le livre d’une religion. Une religion très particulière, de paix et de tolérance pour certains, mais qui pour d’autres, doit être violemment persuasive : ou tu te convertis ou tu es un mécréant et tu n’as pas le droit de vivre. Tu te moques du prophète ? Je te tue ! Lesquels font la bonne lecture ? Malheureusement, si l’on reprend littéralement les textes coraniques, ce sont les seconds qui lisent bien… Il serait temps d’exiger que les musulmans expurgent du Coran tous les passages extrêmement violents qui enseignent à des esprits simples la barbarie comme dérivatif religieux. Expurgation nécessaire comme l’ont déjà fait les juifs français au moment où Napoléon avait ordonné qu’ils se soumettent au Code civil français, et non à la Torah, s’ils voulaient s’intégrer.
L’islam enseigné par une lecture littérale du Coran n’est pas compatible avec la démocratie ; l’obligation du voile pour les musulmanes et toutes les autres revendications coercitives doivent être interdites. Ceux qui ne veulent pas s’intégrer, s’assimiler, ceux qui ne veulent pas se plier à nos lois, à nos valeurs n’ont pas leur place dans notre République. Il faut bien leur faire comprendre que s’ils veulent vivre en faisant fi de notre laïcité, ils doivent aller vivre dans les pays qui appliquent la charia. Ils ne doivent pas essayer de nous forcer à accepter des visions rétrogrades faussement religieuses. Jamais ! Et il faut empêcher le retour des musulmans partis au djihad et être, pour le moins, très vigilants envers les bombes ambulantes qui sont sur notre territoire.
Mis à part l’émotion compréhensible de tous après ces attentats inadmissibles, qui, on doit le rappeler, ont fait 17 victimes, encore faudra-t-il expliquer les responsabilités de ceux qui ont permis à l’islamisme de se développer dans nos contrées et qui est d’abord, indéniablement lié à l’immigration massive incontrôlée, n’en déplaisent aux irresponsables qui nous gouvernent depuis 40 ans. Et au-delà, les fautifs sont nombreux : la manifestation parisienne en a réuni une belle brochette, une brochette de faux culs. De l’UMP au PS, en passant par l’UDI, le FG ou le PC et la plupart des partis politiques, les associations antiracistes et droit-de-l’hommistes, la plupart des médias, tous sont plus ou moins coupables par leurs laxismes, leurs reculades, leurs lâchetés envers la laïcité, la sécurité et, plus clairement, la République. Tous coupables par leurs dénis des réalités et par la diabolisation envers ceux qui depuis des années avaient très justement dénoncé la dérive islamiste de certains Français musulmans (au moins 50 à 100 activistes susceptibles de passer à l’acte et peut-être un millier d’exaltés imprévisibles, selon les sources officielles ou officieuses)…
Il faudra bien que tous nos inconséquents et tous nos incompétents prennent conscience de leurs erreurs. En auront-ils l’intelligence ? Malheureusement, c’est mal parti : quand solennellement, comme sa fonction l’obligeait, le président de la République appelait à l’union nationale, les représentants de la gauche qui organisaient la marche républicaine du dimanche 11 janvier, ont cru bon de signifier, par la bouche de François Lamy qu’ils en excluaient le Front National, alors que Marine Le Pen souhaitait participer à la manifestation. Ce responsable socialiste a osé préciser : « il n’y a pas de place pour une formation politique qui, depuis des années, divise les Français, stigmatise les concitoyens en fonction de leur origine ou de leur religion, ou ne se situe pas dans une démarche de rassemblement des Français ». L’UDI, Jean-Luc Benahmias, a rajouté : « ils font eux-mêmes preuve d’exclusion dans leur programme. Cette décision n’a de toute façon pas fait débat ». À bon entendeur, salut ! Marine Le Pen a bien compris le message et a répondu sur un ton mesuré : « l’unité nationale qui était pourtant si utile a été brisée par le sectarisme de certains […] l’esprit partisan, l’électoralisme et la polémique indécente ». Et avec perspicacité est allée très simplement manifester à Beaucaire, ville frontiste, qui comme la plupart des villes de France a appelé à manifester. Où elle ne s’est pas privée de rappeler que la marche parisienne était, selon elle « une grande machine à laver qui a permis à beaucoup de ne pas rendre des comptes sur les actions qu’ils ont menées ».
Évincer Marine Le Pen est une erreur fatale commise par tous les donneurs de leçons qui ont une conception à géométrie variable de l’union nationale et de la République. Et qui risque pour eux, avec le recul, de faire apparaître cette marche parisienne de dimanche – hormis le fait du formidable élan populaire pour la défense des libertés – uniquement comme une marche UMPS, une marche du système et des partis responsables de ce laxisme qui a permis le développement de l’islamisme. Certains ont bien compris l’erreur, comme Robert Badinter qui a indiqué que rien n’autorisait à exclure le FN. Trop tard, le mal est fait, et va avoir des conséquences politiques. Déjà, 24 heures après l’attentat, le compte Facebook de Marine Le Pen a gagné, pour une seule journée, 18 000 fans, au lieu de 700 en temps ordinaire. À titre de comparaison, François Hollande a cumulé 10 000 fans (200 en temps normal) et Nicolas Sarkozy 1000 (100 en temps normal). Premier petit signe de désapprobation contre l’imbécillité et cela ne fait que commencer. En fin stratège nul doute que Marine Le Pen va savoir en tirer parti.
Et gageons que les Français sauront se souvenir des 17 dernières victimes de l’islamisme et de la marche du 11 janvier.
Claude Picard