Publié le : 31 mars 2015
Source : bvoltaire.fr
Le 5 mars dernier, le rappeur JoeyStarr, qui appelait en 1995 à aller « brûler les vieux à l’Élysée » dans l’une de ses très poétiques chansons, racontait avoir dîné à l’Élysée à l’invitation de sa copine Julie Gayet, et être sorti du palais présidentiel « fracassé ».
Les Français étaient sans doute ravis d’apprendre qu’après avoir entretenu la concubine, ils offraient un « excellent » rhum au copain infréquentable de la nouvelle conquête de leur président mal-aimé.
Valérie Trierweiler n’était déjà personne pour les Français, mais Julie Gayet n’a même pas été présentée… Grande classe.
La jeune actrice ne semble pas gênée d’être la « fiancée » du Président, comme elle le précise régulièrement, lorsqu’il s’agit de boire du rhum à l’Élysée ou de tenter d’obtenir des passe-droits auprès de la police. Quand il s’agit de rendre des comptes aux Français, en revanche, c’est une autre histoire : courageuse mais pas téméraire, la petite Julie.
À Sciences Po, jeudi dernier, Julie Gayet a refusé toute question. Oui, à Sciences Po. La fiancée du Président était conférencière d’un soir, sans doute en raison de ses compétences en sciences politiques, cela va sans dire. Lors du colloque organisé sur le thème de la fiction et du « genre au cinéma » (oui, c’est une obsession), l’actrice et productrice était venue évoquer son rapport au féminisme et à la création.
Le Figaro, présent dans la salle, rapporte des propos de haute volée : « Avant, j’avais la sensation qu’être féministe était un gros mot. Aujourd’hui, je me dis que je suis féministe par essence parce que je suis une femme. » On comprend que Sciences Po n’ait pu se priver d’une telle analyse.
Julie Gayet était invitée pour parler d’un film diffusé à la télévision fin 2013, qu’elle avait produit, intitulé Cinéast(e)s et qui se présentait comme une réflexion sur la place des femmes dans le septième art. Un film qui a tant marqué l’histoire du cinéma qu’il a ouvert la porte de Sciences Po à sa productrice… Ne soyons pas mauvaise langue.
Julie Gayet avait, décidément, un message puissant à faire passer : « Un film d’homme, c’est un film. Un film de femme, c’est un film de femme », a-t-elle encore déclaré.
Fin de l’exposé, interdiction de poser des questions.
« Officiellement, rapporte Le Figaro, parce que la conférence a pris beaucoup de retard. » Officieusement parce que la demoiselle n’a sans doute aucune envie de répondre à des questions gênantes. Mais il faudrait quand même qu’elle se souvienne qu’elle est celle chez qui François Hollande apportait des croissants à 11 h 00 du matin pendant que le chômage continuait à exploser… Qu’elle excuse les Français d’être un tantinet excédés par les histoires de cœur (restons courtois) de leur Président, et curieux d’en savoir plus sur l’inconnue qui offre du rhum à ses amis aux frais de la princesse un peu asphyxiée ces derniers temps.
Et si la timide actrice a réellement envie d’éviter les questions gênantes, qu’elle évite de se servir de sa relation amoureuse pour contourner des ordres policiers, satisfaire les différents appétits luxueux de ses amis, booster sa carrière ou se muer en grande donneuse de leçons féministes dans les amphis d’une université décidément en pointe dans la propagande idéologique.
Dernière chose : si la défense des femmes est, pour elle, si importante, qu’elle use donc de ses charmes pour rappeler au Président que 200 femmes sont violées chaque jour en France dans l’indifférence générale aussi bien politique que médiatique ou judiciaire…
Charlotte D’Ornellas
maintenant a l’Elysée, c’est le rendez vous des grands intellectuels, petites pétroleuses et voyous se montent du col, dans le temps ancien de ma jeunesse c’était à la Rhumerie , à St germain , que se rencontrait les hommes et les femmes de talents….a chaque époque ses génies