Publié le : 20 avril 2015
Source : bvoltaire.fr
Le meurtrier de la petite Chloé ayant avoué son forfait, l’on reste néanmoins en droit de se poser des questions sur les circonstances de cette sordide affaire qui n’est pas la première du genre et, hélas, certainement pas la dernière.
Cet individu doit-il être le seul à devoir comparaître devant la justice des hommes ? Quoi qu’en disent certains journalistes qui, sous couvert d’humanisme, aiment bien caresser la bête dans le sens du poil, je suis persuadé qu’il importe de désigner les véritables responsables de ce crime, à savoir les politiques.
Oui, ce sont eux, gauche et droite confondues, qui aux affaires depuis plusieurs décennies ont failli dans leur mission et rendu possible le meurtre abject de cette enfant.
Ils ont commis trois fautes graves pour lesquelles nous sommes en droit de leur demander des comptes.
Tout d’abord, ils ont fait preuve de laxisme. Si les décisions de justice avaient été respectées et appliquées, l’assassin, au « carnet de chansons » bien rempli, serait actuellement derrière les barreaux et Chloé toujours en vie.
Ensuite, ils ont fait preuve d’une incompétence notoire. Interdire quelqu’un de séjour, tout en sachant très bien qu’il est impossible de faire respecter une telle décision dans l’Europe qu’ils ont construite et qu’ils dirigent aujourd’hui, relève d’un manque évident de savoir-faire ou, pire encore, d’une véritable malhonnêteté intellectuelle. Si les mesures permettant d’interdire véritablement notre territoire, quand la justice le décrète, avaient été imaginées et prises, Chloé serait toujours en vie.
Enfin, ce sont des lâches. Cet homme, décrit comme un psychopathe hautement capable de passer à l’acte, n’aurait jamais dû circuler librement. Il appartient aux politiciens qui nous gouvernent (et qui sont grassement payés pour cela) de prendre les dispositions pour que les malades mentaux ne puisse réaliser les folies qui traversent leur cerveau. En l’occurrence, il convenait de le faire enfermer dans une unité de soins psychiatriques et de le soigner jusqu’à la fin de ses jours, puisque notre société moderne s’est interdit de se débarrasser de ces êtres qu’aucune loi humaine ne sait arrêter. Si une telle décision d’enfermement avait été prise, Chloé serait toujours en vie.
Pour tout cela, j’estime que les politiques qui nous ont gouvernés hier et qui nous gouvernent aujourd’hui sont pleinement responsables de la mort de cette petite fille.
Et que l’on ne vienne pas me parler de tristesse, d’hommages, de pleurs, de marche blanche, de compréhension, de prises de position de responsables politiques ne voulant pas tomber dans le piège de l’émotion : en vérité, tout cela n’est que pure démagogie largement médiatisée pour se donner bonne conscience et faire pleurer dans les chaumières.
Puissent mes compatriotes ne pas oublier l’essentiel : la culpabilité de ceux qui étaient hier aux affaires et de ceux qui y sont encore aujourd’hui.
Daniel Thomas