«Il pouvait parfaitement l’ignorer, car figurez-vous qu’à ces soirées on n’est pas forcément habillé et je vous défie de distinguer une prostituée nue d’une femme du monde nue.»
Cette citation d’Henri Leclerc, l’un des nombreux avocats de Dominique Strauss-Kahn, résume presque à elle seule la stratégie de défense de DSK dans l’affaire dite du « Carlton de Lille ». Bien de son époque, et dans une tactique qu’il partage sur quantité d’autres sujets avec la grande majorité de l’oligarchie qui nous gouverne, Strauss-Kahn considère que plus un mensonge est énorme, plus il est aisé de le faire avaler aux masses, forcément abruties.
Car bien évidemment, il est tout à fait rationnel de penser que des jeunes femmes « libertines » de vingt ou trente ans ses cadettes prenaient la peine de traverser l’atlantique pour le bonheur ineffable de se faire culbuter sur un sofa par le Directeur du FMI : voyage de Lille à Paris, 5 heures d’avion, attente aux bagages, passage de douane, frais d’hôtel à Washington, puis à nouveau et dans la foulée 5 heures d’avion vers Paris, etc., et retour à Lille… Le jeu en valait évidemment la chandelle ! Il faut reconnaître, et ceci explique sans doute cela, que la ressemblance plus que troublante –et qui n’aura échappé à personne- de notre grand homme avec Brad Pitt, George Clooney ou Jude Law avait de quoi motiver les plus hésitantes ! Ce n’est pas tous les jours qu’on peut se faire sauter entre deux vols au long cours par une telle bombe sexuelle !
Sacré Dominique, tu nous épateras toujours ! Et comme tu nous manques dans la campagne des présidentielles ! Sardanapale, ça avait tout de même une autre gueule que Flambi !
ML – La Plume à Gratter
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