Publié le : 11 mai 2012
Source : french.irib.ir
La Maison blanche a condamné les attentats de jeudi à Damas ayant fait 50 morts, et estimé que ces actes n’étaient pas représentatifs de l’opposition en lutte contre le président Bachar al-Assad.
«Des attaques comme celles-ci, qui tuent et blessent aveuglément des civils, sont répréhensibles et ne peuvent être justifiées», a estimé le porte-parole de la Maison blanche, Jay Carney. «Elles nous rappellent l’urgence qu’il y a de trouver une solution politique avant qu’il ne soit trop tard.»«Nous ne pensons pas que le type d’attentats auquel nous avons assisté à Damas soit représentatif de l’opposition. Il est clair que des éléments extrémistes sont à l’œuvre en Syrie, comme nous l’avons toujours dit, et qu’ils cherchent à tirer profit du chaos dans ce pays -chaos provoqué par les brutales attaques menées par Assad contre son propre peuple», a dit Jay Carney à bord d’Air Force One, l’avion présidentiel.
De son côté, le chef du Pentagone, Leon Panetta a déclaré que les attentats de Damas portent les empreintes d’AlQaida, et nous rappellent les attentats perpétrés en Irak.Selon Panetta, des membres d’AlQaida ont commencé à se réfugier en Syrie, profitant du chao régnant dans le pays.Panetta et le chef d’état-major interarmées, le général Dempsey ont en outre exclu une intervention militaire en Syrie, à l’issue d’un entretien avec le chef d’état major Nejdat Ozal à Washington.
Ghalioun contredit Washington
Les propos des dirigeants américains contredisent celui du chef du Conseil national syrien (CNS). Burhan Ghalioun a accusé vendredi à Tokyo le régime syrien d’être derrière les attentats de Damas.Selon Ghalioun, le régime tente de « tuer le plan » de paix proposé par Kofi Annan, en recourant au terrorisme.Pour donner plus de crébilité à ces allégations, il a prétendu que le régime entretient une relation « très forte » avec la mouvance d’Al-Qaïda, il lui a reproché d’ »utiliser la tactique des explosions dans les villes, afin d’effrayer la population ».
Il est à noter que l’OSDH (observatoire syrien des droits de l’homme soutenu par l’opposition) a rapporté que la plupart des victimes étaient des forces de sécurité. Alors qu’en réalité, la plupart des victimes sont des civils.Deux voitures piégées ont dévasté jeudi un quartier de Damas, faisant 55 morts et 372 blessés.
