Publié le : 12 juillet 2012
Source : silviacattori.net
Le Comité « de Homs, qui comprend le Père Michel Naaman, prêtre syro-catholique, des responsables religieux musulmans et différents responsables de la société civile ainsi que des représentants de communautés, après un long effort de médiation, est parvenu à un résultat considéré comme impensable jusqu’à hier : « Les 300 jeunes prêts à déposer les armes sont des jeunes et des adolescents qui avaient décidé de combattre subjugués par l’esprit et les idéaux de la révolution. Parmi eux se trouvent des parents, des enfants, des amis de personnes faisant partie de Mussalaha et ceci a grandement facilité le dialogue et l’accord. Ce sont les enfants du peuple syrien » remarque le prêtre d’Homs.
Les jeunes ont reçu des garanties de la part de l’armée syrienne, qui a affirmé qu’une fois déposées les armes, ils seront libres et pourront continuer à mener « une opposition politique non violente ». Le comité Mussalaha se portera garant de leur salut et de leur liberté, dans une atmosphère qui veut encourager la confrontation, le dialogue et la réconciliation. Il n’est pas exclu, remarquent les responsables de Mussalaha, que de nombreux autres combattants suivent cet exemple et se placent sous la protection du Comité de réconciliation.
Le problème principal, notent des sources de Fides, est représenté désormais par plus de 100 hommes armés non syriens qui sont présents dans la zone et n’ont ni l’intention ni la possibilité de participer à cette délicate opération de « dialogue interne syrien ». Ceux-ci demandent l’intervention de la Croix Rouge et c’est pourquoi les représentants de la CRI seront alertés en vue d’une possible intervention de médiation. (PA)
Agence Fides, 10 juillet 2012
Source :
http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php ?idnews=33395&lan=fra
Sur le mouvement Mussalaha, voir également :
« Syrie : Tentatives de réconciliation à Homs en présence du nouveau Ministre Ali Haidar », Agence Fides , 6 juillet 2012.
http://www.silviacattori.net/article3421.html