Publié le : 11 février 2013 Source : christinetasin.over-blog.fr L’enseignement de l’histoire de France n’est pas un long fleuve tranquille. Il a toujours donné lieu à des polémiques tant sur les contenus que sur les méthodes : histoire événementielle contre histoire sociale, adeptes du respect de la chronologie contre les tenants des analyses sur la longue durée sans repères temporels… Néanmoins, conformément à ce qu’affirmait Napoléon : «Qu’est ce que l’histoire si ce n’est une fable sur laquelle tout le monde s’entend ?», la République avait réussi à imposer un formatage des esprits qui, même s’il avait la fâcheuse tendance à négliger tout ce qui avait précédé 1789, avait tout de même contribué à forger une Histoire-Mémoire collective. C’est pourquoi de nombreux enseignants d’Histoire, pas dupes, s’en étaient accommodés. Une certaine unité du peuple français (sans forcément tomber dans les excès du nivellement jacobin) pouvait justifier certaines libertés prises avec la véracité des...
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