Publié le : 17 janvier 2014 Source : ndf.fr La loi relative à l’avortement en Espagne, qui durcit les conditions d’accès à l’IVG, a fait voler en éclat un tabou : celui de la réversibilité des lois en matière sociétale. Cet événement tant décrié par l’intelligentsia de gauche, et relayée abondamment par des médias partisans (exemple), constitue un revirement majeur dans l’histoire des démocraties, et dans l’histoire tout court. Pour la première fois, grâce à l’Espagne, il apparaît que nulle loi, même sociétale, n’est écrite dans le marbre, que nulle loi, même sociétale, n’est irréversible. Dès lors, les partisans de la libéralisation de l’IVG, ceux qui nous gouvernent, ainsi que les lobbies qui les soutiennent, ne pourront plus invoquer la fameuse « marche de l’histoire » pour justifier l’extension des lois en matière de santé reproductive. Ce fameux sens de l’histoire qui, jusque dans les débats récents, servait d’argument imparable aux...
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