Publié le : 27 août 2015 Source : lepoint.fr Des poncifs, quelques propositions ineptes, un blanc-seing à la politique actuelle : le livre sur l’éducation n’a guère convaincu Jean-Paul Brighelli. C’est un gros livre. Mais une fois que vous en avez éliminé les annexes, les contributions d’experts (le linguiste Alain Bentolila, le psychiatre Boris Cyrulnik, et le physicien Yves Quéré, l’immortel fondateur de « La main à la pâte »), et une longue interview d’Alain Juppé lui-même par un autre de ces spécialistes autoproclamés — Jérôme Saltet — qui abondent aujourd’hui, il ne reste de Mes chemins pour l’école qu’une petite centaine de pages imprimées gros — Alain Juppé se soucie explicitement de l’avis des grands-parents, volontiers presbytes. On soustraira encore les souvenirs d’enfance, si lointains qu’ils ne semblent même plus souvenirs d’en France. Sans compter les truismes (Montaigne applaudi à deux ou trois reprises, logique sous la...
Lire la suite