Publié le : 12 mai 2015 Source : valeursactuelles.com Chantal Delsol est philosophe et membre de l’Institut. Elle dénonce : « La mort ne fait pas de l’humain une machine dont on pourrait récupérer les pièces à son gré ». Une loi Caillavet de 1976 permettait de prélever des organes sur le cadavre d’une personne n’ayant pas fait connaître son refus de son vivant : « consentement présumé ». Cette possibilité de prélèvement quasi automatique, reposant sur l’ignorance de presque tous concernant la nécessité de faire savoir le non-consentement, a suscité nombre de critiques. Si bien qu’une loi de 1994 impose le recours aux familles. Ce qui conduit à diminuer de 30 % les possibilités de greffes — les familles, qui sont en plein deuil, discutent, tergiversent et souvent refusent. Alors un amendement à la loi de santé, adopté au Sénat en mars, retourne à la loi Caillavet de 1976. Le...
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