Publié le : 11 novembre 2014 Source : lopinion.fr La livraison de ces bateaux de guerre embarrasse la diplomatie française, mais indiffère globalement la partie russe, qui aimerait autant récupérer beaucoup d’argent… L’ennui, avec une patate chaude, c’est qu’elle ne refroidit pas au fil des jours. François Hollande va vite s’en rendre compte, à la veille qu’il est de se brûler le bec dans l’affaire de la livraison du Mistral à la Russie. Début septembre, juste avant un sommet de l’Otan, où il allait rencontrer des alliés très remontés sur ce dossier, le président de la République avait, à son habitude, joué la synthèse. Expliquant d’abord que « les conditions n’étaient pas à ce jour réunies » à cause de l’intervention russe en Ukraine, il précisait le lendemain que « dès lors que les conditions sont réunies – c’est tout à fait possible aux mois d’octobre ou...
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