Publié le : 16 juin 2014 Source : bvoltaire.fr En 1997, le patriarche orthodoxe serbe Pavle, interrogé au sujet des extrémistes albanais membres de l’UÇK naissante, répondait au Figaro Magazine : « On ne va quand même pas installer des barbelés et des remparts autour de la maison du Seigneur ». Dix-sept ans plus tard, c’est pourtant la décision que vient de prendre, à contrecœur, le père Sava, supérieur du monastère de Visoki Dečani, une petite enclave serbe du Kosovo. Ce n’est pas la mort qui leur fait peur : « Notre vie, nous l’avons déjà donnée », précise-t-il, mais « si le martyre doit être accepté, il ne peut être recherché : si nous pouvons l’éviter, sans renier notre foi, nous avons le devoir de le faire ». Mais ce n’est pas tout. La destruction du monastère, classé au patrimoine de l’UNESCO, serait dramatique pour les chrétiens du Kosovo, déjà largement menacés. Ils ont besoin de ce...
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