Posté par : ree47 22-10-2007
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Laurent Fabius ne se contente pas de ses rodomontades grotesques et indignes d’un Ministre des Affaires Etrangères lorsqu'il évoque les évènements dramatiques de Syrie. Il sait aussi, et beaucoup plus discrètement, se ménager des petits plaisirs personnels, de ces plaisirs innocents qui font tout le charme des fonctions de Ministre de la République dans la France d'aujourd'hui...
Publié le : 19 septembre 2012 Source : dominiquevenner.fr Nous sommes dans une période moins stagnante qu’il n’y paraît. C’est ce que révèle le torpillage soudain de l’exposition Albert Camus et la réaction vigoureuse du philosophe Michel Onfray, mis en cause dans Le Monde des 15 et 18 septembre 2012. Auteur de nombreux essais rédigés d’une plume élégante et polémique, Michel Onfray s’est fait connaître d’un large public. Ce qui intéresse chez lui, ce sont des changements de perspectives dont atteste par exemple son livre récent sur Freud, Le crépuscule d’une idole (Grasset, 2010), un pavé de 600 pages asséné sur le crâne d’une des plus intouchables divinités de l’époque. Onfray y décrivait sa propre évolution. Petit Normand pauvre, père ouvrier, mère faisant des ménages, « pas de vacances, jamais de sorties, aucun cinéma, ni théâtre ni concert bien sûr, pas de musées, pas de restaurants, pas de salle de...
Publié le : 17 septembre 2012 Source : philippebilger.com Quand nous avons appris la nouvelle, nous n’avons pas été surpris. Les idéologues et les jaloux avaient si bien pris le pouvoir, remporté la lutte d’influence et vaincu le bon sens qu’ils ont gagné : Michel Onfray décide de jeter l’éponge (Marianne 2). Il y a bien longtemps qu’Albert Camus n’est plus traité comme « ce philosophe pour classe terminale » que la condescendance et la bêtise lui jetaient à la réputation, à la gloire. Il est devenu l’une des rares personnalités indiscutables de notre monde intellectuel et politique, de notre littérature, tant chez lui le coeur, l’esprit, le sens moral, le style, le génie, la compréhension de l’humain et la rectitude chaleureuse et argumentée des convictions ont su, en s’accordant, composer une oeuvre, nourrir une pratique de vie et apporter leurs lumières éclatantes à des débats fondamentaux historiques, politiques et philosophiques....
Publié le : 13 septembre 2012 Source : polemia.com La droite, en pleine recomposition actuellement avec l’ensemble des mouvements qui la composent, qu’ils se disent libéraux, conservateurs, souverainistes, nationalistes, identitaires, etc., se doit de se réapproprier des problématiques telles que l’éducation, l’écologie ou encore la culture, trop souvent abandonnée à la gauche (extrême gauche comprise). LT Les mouvements de gauche ont réalisé des OPA sur ces 3 choses ; le PS et le PCF l’ont fait sur la culture et l’éducation, tandis que les Verts l’ont fait sur l’écologie. Tout commence avec le général De Gaulle, pourtant véritable homme de droite de culture maurrassienne, profondément patriote, mais qui déclara, au lendemain de la guerre, aux communistes avec lesquelles il montait le gouvernement provisoire : laissez-moi l’argent et les affaires, et je vous laisse la culture et l’éducation. Que ne disait-il pas… Ceux à qui ces nobles missions incombaient se...
Publié le : 29 juillet 2012 Source : europemaxima.com & 2 Plus de 250 ans après le lancement de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1751), que reste-t-il des Lumières ? Un mythe et beaucoup d’ambiguïtés. Le mythe, c’est l’idée que l’usage de la raison a été inventé par les Lumières. C’est très excessif. C’est faire peu de cas de Grecs, des Romains, des Renaissants et même des théologiens. Mais il reste un acquis de la pensée des Lumières : c’est l’idée que les hommes font leur histoire. Qu’ils ont la responsabilité de leur histoire. Les Lumières le disent et l’intègrent dans le développement de leur pensée. « Bien et mal coulent de la même source » dit justement Jean-Jacques Rousseau. Cette source, c’est l’homme, avec sa grandeur et avec ses limites. En outre, les Lumières n’ont pas inventé la notion de bien commun mais elle fut présente chez la plupart de...