Posté par : trouvetous 25-07-2014
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Dimanche 25 Mai, 256 votants franco-syriens étaient venus à Paris, devant le Mur de la Paix, pour donner leur voix aux prochaines élections présidentielles syriennes qui se tiendront le 3 Juin prochain. Parmi eux, Bassam Tahhan avait fait le déplacement. Nous rappelons que la France et l’Allemagne, puis plus récemment la Belgique, avaient supprimé le droit de vote aux ressortissants syriens pour ces élections. Une interdiction qu’ils ont bravé pour revendiquer leur droit démocratique. Le dépouillement des votes a donné Bachar Al-Assad en tête avec 94,9% des voix. Un résultat anticipé qui n’allait pas dans le sens de la politique étrangère de Laurent Fabius et plus largement de l’OTAN. Posté par : agenceinfolibre 28-05-2014
Le Cercle des Volontaires a sollicité les éclairages de Bruno Drweski sur la situation ukrainienne. Maître de conférence à l’Institut National des Langues et Civilisation Orientales, ce spécialiste de l’Europe de l’Est nous éclaire sur les événements des dernières semaines, du coup de force du 22 février au massacre d’Odessa du 2 mai. C’est également l’occasion de revenir avec lui sur le traitement de l’information par les grands médias. Son analyse est sans appel : en une vingtaine d’années, l’objectivité a changé de camp ! Loin d’être totalement impartiale, l’information russe est aujourd’hui plus crédible que la presse occidentale. Et selon lui, cette dernière n’est pas la seule victime de la mainmise des néoconservateurs sur le monde occidental, la crise ukrainienne marquant une étape dans le processus de déconstruction du droit international. Propos recueillis par Jérôme Pasdelou et Baptiste Posté par : Cerce des Volontaires 12-05-2014
Publié le : 21 mars 2014 Source : comite-valmy.org Le droit international est le plus souvent passé sous silence, parce qu’il entrave une puissance politique ou privée. Lorsqu’il est invoqué, c’est parce qu’un État y trouve un intérêt. Les États-Unis, tout particulièrement, qui se refusent à la plupart des engagements multilatéraux, n’y font référence qu’à titre exceptionnel. C’est le cas à l’occasion de la crise ukrainienne, contrairement à la crise irakienne : les États-Unis s’étaient dispensés d’obtenir l’autorisation du Conseil de Sécurité pour recourir à la force armée, en violation d’une disposition majeure de la Charte des Nations Unies. Les États occidentaux, s’arrogeant la qualité de seuls représentants de la « communauté internationale », se sont fait aussi une spécialité d’interpréter avec mauvaise foi les résolutions du Conseil de Sécurité afin de légitimer leurs politiques d’ingérence : ce fut le cas pour la Libye, par exemple. La France et l’OTAN sur la base...
Publié le : 14 mars 2014 Source : bvoltaire.fr L’appréciation des évènements d’Ukraine par les occidentaux et leurs médias montre à l’évidence une inversion des valeurs du droit international qui atteint une dimension proche de l’absurde. Et l’ensemble des moyens de communication accompagne unilatéralement cette dangereuse perversion, seuls quelques rares organes semblant prendre un peu de recul face à une unique et paradoxale présentation de la vérité. La terminologie « Occident, occidental, occidentaux », désigne les Etats-Unis d’Amérique, grande puissance souveraine, fière et sûre de représenter les valeurs universelles de la liberté dont la statue illumine le monde à l’entrée de New York, première force militaire du moment, qui définit ses intérêts planétaires et les défend avec âpreté, utilisant ses alliés européens qu’elle a poussés à s’unir dans une organisation technocratique afin que cette Europe de l’Ouest ne constitue qu’un glacis apolitique protecteur, uniquement préoccupé d’organiser le commerce libre et sans...
Publié le : 09 mars 2014 Source : www.cf2r.org Les Occidentaux s’alarment quant à l’évolution de la situation en Ukraine et à l’attitude de la Russie. Certains même n’hésitent pas à parler d’une nouvelle « guerre froide » et à en attribuer la responsabilité à Vladimir Poutine. A leurs yeux, la révolution ukrainienne qui a eu raison du despote Ianoukovitch – lequel a finit par céder devant un peuple jeune, courageux, épris de liberté et prêt à tous les sacrifices -, soutenue par l’Occident dont elle incarne les valeurs, se voit menacée par Moscou. En effet, face à l’évolution des événements, « l’ogre » russe a manifesté son mécontentement, encourageant une partition du pays et menaçant d’envoyer ses troupes afin de perturber le nouvel ordre établi. Telle est la version de la révolution ukrainienne qui est « servie » à l’opinion par les diplomates et les médias occidentaux. Les événements de l’hiver 2014 à Kiev...
Publié le : 15 octobre 2013 Source : michelcollon.info L’Assemblée Générale de l’ONU n’a pas fort attiré l’attention sur elle. Cependant, des choses y ont été dites qui mériteraient d’être analysées. Entre autres, la présidente du Brésil et le président des États-Unis y ont prononcé des paroles plus que dignes d’intérêt. La présidente brésilienne Dilma Rousseff avait clairement fait savoir durant les semaines précédant l’AG que certains événements s’étaient déroulés qu’elle condamne avec sévérité. Il ressortait ainsi des révélations d’Edward Snowden que la NSA avait espionné pour ainsi dire toutes les communications de la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras, alors que quelque jours plus tard, il semblait que le service de renseignements britannique GCHQ avait fait de même. Petrobras n’est pas vraiment une organisation terroriste. Mais bien un concurrent sérieux aux entreprises pétrolières américaines et britanniques. En d’autres termes, la NSA s’est livrée en l’occurrence à de l’espionnage économique. Et...