Posté par : fnofficiel 06-11-2012
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Publié le : 05 novembre 2012 Source : debout-la-republique.fr Le rapport Gallois, serpent de mer du gouvernement Ayrault, a enfin été remis au Premier Ministre. Attendu avec anxiété par la majorité socialiste, il place le gouvernement dans une position délicate. En effet que ce soit sur les mesures relevant de la compétitivité coût ou hors-coût, ce rapport est aux antipodes des 60 engagements du candidat François Hollande. Si ce rapport permet à certains socialistes d’ouvrir les yeux sur leur politique économique, il sera salvateur. Mais on va être franc : malgré son intérêt politique, le rapport Gallois n’a rien de révolutionnaire économiquement. Et les chefs d’entreprises, ceux qui sont quotidiennement dans la bataille de la mondialisation, doivent surement sourire à la lecture de ce rapport. Comme le rapport Attali et beaucoup d’autres rapports avant lui, il a le désavantage de prendre à l’envers cette antienne qu’on appelle compétitivité. En...
Publié le : 03 novembre 2012 Source : comite-valmy.org Pour le lecteur qui suit l’actualité politique, le mot de l’année sera certainement « compétitivité ». On le met à toutes les sauces : compétitivité de nos entreprises, de nos universités, de nos « économies » en général… c’est devenu le mot « passe-partout » qui, dans le climat de pensée unique qui nous entoure, ne supporte pas de discussion. La compétitivité est par essence un « bien ». Ce qui augmente la compétitivité doit être loué, ce qui la réduit doit être honni. Gauche et droite communient autour du nouveau Graal, comme naguère autour des « marchés libres et non faussés » ou de « l’Euro qui protège ». Le raisonnement bruxellois est un raisonnement d’évidences. Cette glorification de la « compétitivité » illustre jusqu’à la caricature la manière dont les économistes libéraux ont réduit le raisonnement économique à un raisonnement micro-économique, oubliant qu’on ne peut généraliser les raisonnements qui fonctionnent dans une entreprise...
Publié le : 31 octobre 2012 Source : gaullistelibre.com Compétitivité, compétitivité : ce mot est devenu depuis quelque semaines l’alpha et l’omega du débat politique, à gauche comme à droite, ainsi que dans tout le petit monde médiatique. A quelques jours de la publication du rapport Gallois, faute est de constater que le débat n’est pas à la hauteur. Un malaise politique Quelque part, il est étonnant que ce débat n’ait pas émergé plus tôt : la dégradation de notre commerce extérieur n’est pas nouvelle. Si notre déficit atteint 70 milliards d’euros aujourd’hui, il était déjà de la moitié il y a cinq ans (et à l’équilibre il y a 10 ans). Du coup, il est un peu risible de voir l’UMP sommer le PS de prendre des mesures pour améliorer la compétitivité du pays après avoir tellement sommeillé que la seule mesure prise était applicable à la rentrée 2012… De...
Publié le : 01 novembre 2012 Source : marianne.net Selon Philippe Murer, professeur à la Sorbonne, la seule mesure qui peut permettre à la France de redevenir vraiment compétitive est l’abandon de la monnaie unique. La compétitivité – prix dont parle tout le monde en ce moment est liée à la croissance de la productivité des entreprises par rapport aux autres pays et à la modération des salaires par rapport aux autres pays. Pour ce qui est de la productivité des entreprises, la France est mieux placée que ses grands concurrents européens et a fait mieux que l’Allemagne de 10% depuis les débuts de l’euro comme le montre le graphique ci-dessous. Pour ce qui est de la hausse des salaires, la France a eu une hausse des salaires plus forte qu’en Allemagne de 20% depuis les débuts de l’euro. Il est à remarquer que sans distribution de...
Publié le : 29 ocotbre 2012 Source : l-arene-nue.blogspot.fr François Lenglet avait-il envie de se marrer un peu dimanche soir sur France 2 ? Entendait-il faire parvenir un message subliminal au peuple de France ? Etait-il spécialement relâché – limite négligent – en cette fin de week-end ? Avait-il perdu un pari idiot avec contre belle-mère ? Toujours est-il qu’il en a lâché un bien bonne, à l’occasion du jité de 20 heures. Alors qu’il parlait, comme tout le monde ces jours-ci, du fameux rapport Gallois et du « choc », pardon du « pacte », pardon de la « stratégie », pardon de la « trajectoire de compétitivité » supposée nécessaire à un retour de la croissance, l’homme a en effet affirmé : « ce qui explique l’incapacité de la France à retrouver la croissance, c’est son incapacité à retrouver sa compétitivité (…) du temps du franc, notre ancienne monnaie, tout cela se réglait avec une dévaluation. C’était évidemment un choc...
Publié le : 22 octobre 2012 Source : russeurope.hypotheses.org III. La crise de la zone Euro s’aggrave du fait de l’irréalisme des solutions Il est aujourd’hui évident que la crise s’approfondit dans les pays d’Europe du Sud. Les solutions qui sont proposées sont, au mieux, des solutions de très court terme, en général des réponses inefficaces, et parfois même elles aggravent la crise. Cette situation traduit l’épuisement des institutions européennes, mais aussi la responsabilité (ou l’irresponsabilité) des gouvernants. Alors que la crise qui s’aggrave, les réponses sont inadaptées Les trajectoires de crise prennent désormais une tournure dramatique dans de nombreux pays. Confrontés à cette situation les gouvernements semblent incapables d’articuler une réponse crédible et s’enferment dans des solutions qui n’en sont pas. (a) La poursuite de la trajectoire actuelle menace de conduire à l’effondrement économique, social et politique un certain nombre de pays Il est en effet patent que l’on...