Publié le : 13 janvier 2014 Source : voltairenet.org Les derniers jours d’une guerre sont toujours les plus meurtriers. Les armées en déroute se vengent de leur défaite en commettant d’inutiles atrocités, comme on vient de le voir à Adra où les supplices infligés aux ouvriers loyalistes n’ont rien à envier à ceux commis lors du repli du IIIe Reich. Mais la situation est compliquée par la dislocation de ce qui reste de la coalition internationale anti-syrienne, chaque ex-partenaire tentant de sauver ses intérêts sur le dos de ses anciens alliés. À la veille de la Conférence de Genève 2, ce qui reste de la coalition internationale anti-syrienne vole en éclats, tandis que les États qui ont suivi la Russie ou les États-Unis lors de leur retrait se positionnent pour la reconstruction. La première question est celle de la représentativité de la délégation de « l’opposition syrienne ». Jusqu’ici il s’agissait...
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