Publié le : 15 novembre 2014 Source : bvoltaire.fr Selon Marx, « l’histoire ne se répète pas. Elle bégaie ». Nicolas Sarkozy en a fait l’expérience en 2012. Seulement, celle-ci ne lui a pas été profitable. Il espère encore repartir alors qu’il a perdu l’essentiel des atouts qui lui avaient servi jadis. Son élection de 2007 s’était faite à la hussarde. Elle s’était jouée sur des malentendus et des ambiguïtés savamment entretenus. Toutefois, comme Jacques Chirac avant lui, Nicolas Sarkozy s’est montré plus doué dans la conquête du pouvoir que dans son exercice. Après avoir mené une campagne droitière et populiste, il avait tombé le masque sitôt élu : cadeaux fiscaux aux plus favorisés, abandon de ses promesses en matière de sécurité ou d’immigration, pratique du pouvoir trop cavalière pour être honnête, etc. La conséquence fut qu’en 2012, il partait battu d’avance. Certes, son dynamisme et le charisme limité de François...
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