Publié le : 23 avril 2014 Source : cerclearistote.com Je n’éprouve aucune sympathie particulière, ni aucune antipathie de principe à l’égard de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, mais j’avoue un certain respect pour un homme qui a voué sa vie au rétablissement de la grandeur et de la prospérité de son pays, ravagé par 70 ans de communisme et par la décomposition économique et sociale des années Eltsine. Mais la majorité de ceux qui, en France, parlotent, paradent, expertisent, dénoncent, s’indignent, façonnent et manipulent l’opinion, a pour Poutine un sentiment de haine et de répulsion qui va largement au-delà d’une critique raisonnée de la politique russe. L’identité nationale est chez nous un gros mot, et la revendiquer sera bientôt un délit. Entre l’individu consommateur et les instances supranationales, tout doit disparaître, au nom de « valeurs » formelles que l’on ne peut critiquer sous peine de mort médiatique....
Lire la suite