Publié le : 06 décembre 2012 Source : marianne.net Depuis des années, ces princes de la politique et de l’économie dirigent Sciences-Po en club privé, à l’abri de tout contrôle démocratique. «Marianne» a pu consulter les minutes de leur dernier conseil d’administration. Edifiant. Les anthropologues surprennent encore, plongeant dans la forêt amazonienne, des hommes presque nus protégeant comme ils peuvent leur mode de vie ancestral. Au risque de surprendre le reste de l’humanité, ces «Indiens» isolés – Mascho-Piro, Tanos ou Aruaks – sont insensibles au charme des défricheurs et des contrebandiers ; ils opposent leurs flèches empoisonnées au regard des intrus.Au cœur de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, une autre tribu résiste, dans l’espoir pathétique d’arrêter le temps : Sciences-Po et ses dirigeants. Leurs us et coutumes surannés se dévoilent cet automne, comme un triste feuilleton, à la faveur d’un rapport de la Cour des comptes qui se lit comme un...
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