Posté par : ARNAUD Gilles 27-01-2014
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Publié le : 16 janvier 2014 Source : bvoltaire.fr D’abord le ton, souligné par le geste. Décidé, pugnace, et même fréquemment agressif. Le poing serré, la voix ferme, le visage grave. Le Président est énervé, on le serait à moins. Énervé par le contexte imprévu et gênant dans lequel s’inscrit sa conférence de presse. Énervé d’avoir lui-même fourni les verges pour se faire battre. Énervé par la mise en doute constante et généralisée de sa capacité à trancher, que vient encore d’illustrer – comme s’il en était besoin – le désordre de sa vie privée. Énervé de n’être pas seulement le président de l’impopularité et de l’échec mais, face à six cents journalistes venus du monde entier, l’auteur et l’un des trois interprètes du plus classique et du plus banal des vaudevilles à la française. Ensuite le fond. L’administration à un pays mal en point de doses massives d’impositions,...
Publié le : 16 janvier 2014 Source : bvoltaire.fr La France, devant son poste de télévision, mardi, avait presque mal pour lui. Grand Dieu, le temps passait, la première question des journalistes approchait, et tout le monde l’imaginait tétanisé. Ce discours introductif qui n’en finissait pas n’était là que pour reculer l’instant fatal, c’était le « Encore un moment, Monsieur le bourreau » de la comtesse du Barry au pied de l’échafaud. Penses-tu. Seuls les Français étaient fébriles. Seul le journaliste du Figaro, Alain Barluet, à qui revenait l’insigne honneur d’ouvrir le feu, se sentait l’estomac retourné et des jambes de coton. Car pour lui, devant le pupitre, ma foi, tout allait bien. Sa vie privée était sa vie privée. Il se donnait trois semaines pour statuer sur le cas Valérie Trierweiler. Trois semaines de réflexion ? Non, trois semaines d’observation de deuil. De deuil affectif. Par décence, par correction. Pour ne...
Publié le : 12 janvier 2014 Source : russeurope.hypotheses.org Les dernières péripéties, pour ne pas dire les galipettes, de François Hollande ont eu tendance à masquer un instant le sérieux de la situation dans le pays en ce début d’année. Il est vrai que notre Président casqué se rendant à la nuit dans le lit de sa blonde rejoue, mais sur le mode dérisoire et un peu ridicule, les grands mythes de l’Antiquité. Le fait que ce lit soit dans un appartement d’une personne liée au gang de la Brise de Mer ajoute ici ce qu’il faut de sordide à la parodie. L’important n’est cependant pas là ; mais l’important existe bien. On peut se demander si, en France, nous ne vivons pas actuellement les prémices d’une guerre civile. Cette question, en apparence absurde, mérite cependant d’être posée à la vue des événements que l’on a connus ces dernières années....