posté par : RTL toujours avec vous 24-02-2015
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Note de La Plume : cette entrevue de Mahmoud Ahmadinejad, à l’époque président en titre de la République islamique d’Iran, date du 22 mars 2007. Elle avait été menée à l’époque pour la chaine de « service public » France 2 par David Pujadas et Thierry Thuillier. Long de presque une heure, cet entretien exclusif et rare (ce n’est pas tous les jours que des journalistes français ont l’occasion de s’entretenir pendant aussi longtemps avec un chef d’état, de plus et à l’époque très présent dans l’actualité, notamment à cause du dossier du nucléaire iranien), ce document exceptionnel (dixit David Pujadas lui-même) n’a pourtant jamais été diffusé par la chaine… seul un misérable extrait de cinq minutes (d’ailleurs précédé d’une introduction de propagande anti-régime) a été diffusé à l’époque dans le journal de 20 heures de France 2, se bornant uniquement à la mise bout à bout de parties de l’entretien pouvant...
1ère partie Discours de Vladimir Poutine sur le Nouvel ordre mondial – 24 octobre 2014 Réunion du Club International Valdaï : De nouvelles règles ou un jeu sans règles ? – 24 octobre 2014, Sotchi – Russie Dans cet extrait, qui provient des échanges avec les journalistes lors du Forum de Valdaï tenu le 24 octobre 2014, le Président russe fait un bref mais magistral rappel de l’état des relations internationales de 1945 à nos jours, en mettant l’accent sur les crises récentes qui ont toutes pour origine l’arrogance et l’hybris des Etats-Unis et la soumission de leurs vassaux (Afghanistan, Yougoslavie, Irak, Libye, Syrie…). A travers l’image de l’Ours de la Taïga, il réaffirme sa détermination à défendre la souveraineté et les intérêts nationaux de la Russie contre toute agression, ainsi que l’attachement de la Russie à un monde multipolaire régi par le droit international, à l’instar de ce...
Publié le : 14 février 2015 Source : lesakerfrancophone.net L’historienne Annie Lacroix-Riz, spécialiste de la première moitié du XXe siècle, prononçait le 14 février, à la Sorbonne, une conférence intitulée: Partages et repartages du monde à l’époque des Première et Deuxième Guerres mondiales. Un point de vue marxiste-léniniste sur les rivalités inter-impérialistes. Mais d’abord, elle a resitué son intervention dans le contexte universitaire et intellectuel français d’aujourd’hui, un contexte de censure proprement maccarthyste, où même les bibliothèques universitaires ne donnent accès aux étudiants qu’aux ouvrages d’une seule ligne politique, la ligne officielle. Alors que, sur l’histoire de l’URSS, le catalogue présente des livres de Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann (dont on connaît le sérieux et les compétences !), le bibliothécaire de Paris I Sorbonne a refusé l’achat d’un livre de référence, Les Guerres de Staline, de Jeffrey Roberts (publié en français en 2014 par les éditions Delga), en prétextant son...
Publié le : 08 fevrier 2015 Source : russeurope.hypotheses.org Le processus de négociations sur l’Ukraine, dont la visite à Moscou de Mme Merkel et de M. François Hollande le 6 février a été un épisode, est clairement appelé à continuer. Ces deux dirigeants ont prévu de se rencontrer, le mercredi 11 février, à Minsk avec le Président Poutine et le Président de l’Ukraine, M. Poroshenko (1). Les responsables des Républiques de Donetsk et de Lougansk seront aussi de la partie. On peut donc s’attendre à une négociation enfin sérieuse. Mais que la route est longue qui va de Moscou à Munich et de Munich à Minsk. Cette route nous renvoie aux pires moments de la Guerre Froide, que l’on croyait défunte. Un parfum de guerre froide ? Car c’est dans une situation très dégradée que cette négociation va s’engager. Pourtant, il est bon qu’elle s’engage. L’urgence humanitaire dans le...
Publié le : 10 février 2015 Source : comite-valmy.org La bataille d’Ukraine se présente comme un enjeu géopolitique majeur entre les deux superpuissances de la Guerre froide, dans le cadre d’une partie stratégique jouée sur l’échiquier eurasien et activant les Etats-pivots de la région comme des pions internes à cette partie. Le contrôle de l’Ukraine, perçue par les deux adversaires comme un Etat clé de cet échiquier, s’inscrit dans la poursuite d’un double objectif tenant d’une part, à l’extension des zones d’influence idéologique et d’autre part, à la conquête du leadership politique en Eurasie post-communiste. Associée à sa capacité de nuisance sur les grands acteurs de la région, la nature stratégique de l’Ukraine sur les plans politique (au cœur des grandes alliances) et énergétique (au cœur du trajet des tubes), explique son rôle fondamental dans la ligne anti-russe de Z. Brzezinski reprise par l’administration Obama. La cooptation de l’Ukraine...
Publié le : 06 février 2015 Source : gfaye.com On a oublié, à la suite des attentats islamiques en France de janvier, la tragédie qui se déroule dans l’est et le sud de l’Ukraine : les forces armées et les milices du gouvernement de Kiev alimentent une guerre civile épouvantable pour les populations, en majorité russophones. Il est maintenant démontré qu’elles sont armées et financées par Washington, qui entretient sur place des conseillers. Beaucoup plus que les forces des dissidents russophones par Moscou. Avec la complicité des Européens, qui n’ont rien compris au film. Certes, M. Hollande et Mme Merkel, pour reprendre la main diplomatiquement, essaient de négocier avec le gouvernement de Kiev et avec Vladimir Poutine, paraissant refuser la stratégie belliciste de John Kerry (Secrétaire d’ État américain) qui, lui, donne des armes à Kiev. Mais c’est insuffisant. C’est pourquoi, cet article plaide en faveur d’une reprise en mains du...
Publié le : 07 février 2015 Source : bvoltaire.fr Avant de s’envoler pour Kiev et de là pour Moscou après un crochet par Paris (le Président aurait intérêt à changer de tour operator !), François Hollande avait tenu à spécifier qu’il n’envisageait un accord que dans le respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Sans doute, mais que faut-il entendre par là ? Soyons sérieux. Si M. Hollande voulait dire qu’il n’est pas question d’entériner le rattachement de la Crimée à la Russie, retour à la mère patrie accompli pratiquement sans violence et avec l’assentiment massif des populations concernées, il pouvait s’éviter et épargner à sa bonne amie Angela la fatigue du voyage. Mais il s’agit bien de cela ! La question, telle qu’elle se pose en février 2015, n’est pas de savoir si l’Ukraine peut récupérer le cadeau que lui avait fait en tout arbitraire Nikita Khrouchtchev dans un contexte bien différent,...