Posté par : AhmedElDjazeyri 28-05-2011
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Publié le : 07 novembre 2012 Source : voltairenet.org Aujourd’hui, le défi politique le plus pressant au monde est celui d’empêcher que la soi-disant « Pax Americana » ne dégénère progressivement vers un conflit mondial majeur, comme ce fut le cas au dix-neuvième siècle durant la soi-disant « Pax Britannica ». J’emploie l’expression « soi-disant » car chacune de ces « pax », dans ses derniers stades, est devenue de moins en moins pacifique et ordonnée, mais de plus en plus centrée sur l’imposition d’une puissance compétitrice, belliciste et inégalitaire par essence. Il pourrait sembler prétentieux de considérer la prévention de cette guerre comme un but atteignable. Néanmoins, les mesures pour y parvenir sont loin d’être irréalisables ici-même, aux États-Unis. Pour cela, nous n’avons pas besoin d’une nouvelle politique radicale et inédite, mais d’une réévaluation réaliste et indispensable de deux politiques récemment mises en œuvre – qui ont été discréditées et qui se sont avérées contre-productives –....
Publié le : 09 septembre 2012 Source : michelcollon.info Pendant la Guerre du Vietnam, au-dessus de l’entrée d’une base américaine on pouvait lire : « Killing Is Our Business, and Business Is Good. » (« Tuer c’est notre affaire, et les affaires marchent fort »). Et en effet, les affaires marchaient vraiment très fort au Vietnam (de même qu’au Cambodge, au Laos ou en Corée), où on comptait par millions le nombre de civils tués. D’ailleurs elles se sont plutôt bien maintenues aussi après la Guerre du Vietnam. Les massacres ont continué sur tous les continents, aussi bien directement que par l’entremise de « proxies » (1), partout où la « sécurité nationale » américaine avait besoin de bases, de garnisons, d’assassinats, d’invasions, de campagnes de bombardements, ou de sponsoriser des régimes assassins et d’authentiques réseaux et programmes terroristes trans-nationaux, pour répondre à la « menace terroriste » qui ne cesse de défier...
Publié le : 25 juin 2012 Source : voltairenet.org A la fin du XXe siècle, la bonne nouvelle aura été la disparition de l’URSS en tant qu’empire imposant sa loi sur l’Europe centrale, et la mauvaise aura été la survie des USA en tant qu’empire imposant leur loi sur l’Europe occidentale, l’Amérique latine et d’autres parties du monde. La renaissance de la Russie et l’éveil de la Chine conduisent inexorablement à l’invention d’un Nouvel Ordre International, dans lequel l’anachronique Empire US aura disparu. Dès lors, les stratèges s’interrogent sur la manière de limiter les affrontements inhérents aux périodes charnières. Pour le docteur Imad Shuebi, les nouveaux leaders du monde, Beijing et Moscou, agissent avec précaution pour prévenir une guerre mondiale, mais s’attendent à de sanglants conflits régionaux. Parler d’ère post-étasunienne ne relève plus aujourd’hui du vœu pieux ou du simple point de vue politique. Quand j’ai écrit à ce...
Publié le : 14 juin 2012 Source : voltairenet.org Après plusieurs mois d’agressions contre la Syrie et plusieurs milliards investis, le bilan des opérations occidentales est correct du poins de vue médiatique mais médiocre du point de vue militaire. Pis ! L’engagement des Chinois, des Russes et des Iraniens pour garantir la sécurité de la Syrie et le respect du droit international fait que le coût d’une guerre ferait sombrer les économies de ceux qui s’y laisseraient entrainer. Ceux qui souhaitent faire croire qu’un engagement militaire direct de leur pays dans la région ne serait qu’une simple « intervention » sont soit inconscients, soit mus par un agenda irrationnel. Il est désormais certain que la dite « crise syrienne », qui dès le départ nous est apparue comme étant une guerre mondiale contre la Syrie , est devenue un problème universel autour duquel le monde s’est divisé en deux camps : le camp occidental qui...
Publié le : 22 mai 2012 Source : voltairenet.org Le 25e sommet de l’OTAN n’est pas parvenu à répondre à la question lancinante qui hante l’Organisation depuis l’effondrement de l’URSS : en quoi peut-elle être utile à ses membres, hormis au Royaume-Uni et aux USA ? Toute question sur le massacre de 160 000 Libyens ou sur l’annulation de l’attaque de la Syrie étant écartée, les chefs d’États et de gouvernement ont simplement été sommés de financer le complexe militaro-industriel US. Le président Barack Obama reçoit ses invités à l’ouverture du sommet (ici en conversation avec la Haute représentante de l’Union européenne, la baronne Ashton). Le sommet de l’OTAN à Chicago (20-21 mai 2012) ne rassemblait pas seulement les chefs d’État ou de gouvernement des 28 États membres, mais aussi les délégations de 32 autres pays. À ce titre, il manifestait les ambitions désormais globales de l’Organisation. Officiellement il devait répondre à...
Publié le : 08 mai 2012 Source: voltairenet.org L’attaque médiatique et militaire à l’encontre de la Syrie est directement liée à la compétition mondiale pour l’énergie, ainsi que l’explique le professeur Imad Shuebi dans l’article magistral que nous publions. À un moment où la zone euro menace de s’effondrer, où une crise économique aiguë a conduit les États-Unis à s’endetter à hauteur de 14 940 milliards de dollars, et où leur influence s’amenuise face aux puissances émergentes du BRICS, il devient clair que la clé de la réusite économique et de la dominance politique réside principalement dans le contrôle de l’énergie du 21ème siècle : le gaz. C’est parce qu’elle se trouve au cœur de la plus colossale réserve de gaz de la planète que la Syrie est prise pour cible. Les guerre du siècle dernier étaient celles du pétrole, mais une nouvelle ère commence, celle des guerres du gaz. Avec...