1ère partie _____ 2ème partie _____ 3ème partie : le debrief Posté par : rtl.fr 08-20-2015
- Accueil
- Tous mes articles
- Trombinoscope
- Bibliothèque
- La Plume parcourt le Net
- Vidéos
- En savoir plus sur La Plume
- Je soutiens La Plume à Gratter !
Publié le : 05 février 2015 Source : russeurope.hypotheses.org La Banque Centrale Européenne vient de choisir son camp, et c’est – qui s’en étonnera – celui de l’Allemagne. Par la mesure qu’elle vient de prendre contre la Grèce, elle envoie un signal très clair au nouveau gouvernement : restez dans le cadre du plan d’aide décidé par la Troïka. Mais, elle vient de déclencher un processus qui peut aboutir à l’inverse de ce qu’elle recherche. Loin de faire céder le gouvernement grec, cette mesure pourrait le forcer à prendre des mesures radicales qui, à terme, provoqueraient une rupture définitive entre la Grèce et ses créanciers et conduiraient ce pays à sortir de l’Euro. Telle est la logique du jeu de « poulette » (chicken) que l’on a décrit dans la note précédente(1). Les mesures de la BCE La BCE a donc décidé le mercredi 4 février au soir de suspendre l’exception qu’elle...
Publié le : 04 février 2015 Source : comite-valmy.org C’était inévitable. Je veux bien entendu parler de la réaction enthousiaste de la « gauche radicale » française le soir de l’élection grecque. Dans la maison Mélenchon, la consigne – martelée par son entourage – était simple : « je suis Tsipras » (ou plutôt, avec l’exquise modestie qui caractérise le personnage, « Tsipras est « le Mélenchon grec »). Chez Pierre Laurent, le ton est comme d’habitude plus mou, mais le cœur y est : « la victoire de Syriza ouvre la voie au changement en Europe ». Chez « Ensemble », où le ridicule ne tue d’évidence pas – sans quoi ce groupuscule serait déjà plusieurs fois mort – on compare la victoire de Syriza à « la rupture fondamentale dans l’histoire connue de l’humanité s’est produite en Grèce . Pour la première fois, des êtres humains ont affirmé explicitement que les lois qui les gouvernent sont...
Publié le : 27 janvier 2015 Source : bvoltaire.fr Aujourd’hui, les créanciers de la Grèce sont principalement la BCE, les États européens et le FMI. Ensemble, ils détiennent (ou financent, car la part détenue par les banques grecques est entièrement refinancée par la BCE) 85 % de la dette grecque. Lorsque Aléxis Tsírpas veut renégocier un allègement de la dette grecque, cela signifie donc in fine qu’il veut leur faire avaler une perte sèche. On parle de 100 milliards d’euros au minimum, qui se rajouteraient aux 107 milliards d’euros de créances déjà abandonnées en 2012. Si les créanciers refusent, alors la Grèce pourrait sortir de l’euro ou bien, plus vraisemblablement, faire défaut sur les intérêts ou le capital à rembourser, dus en 2015. Du point de vue grec, ce chantage – car c’est un chantage – est de bonne guerre. Les Européens tiennent — semble-t-il — à l’euro comme à...
Publié le : 07 janvier 2015 Source : bvoltaire.fr Octobre 2009 : le PASOK (ΠΑ.ΣΟ.Κ.) remporte les élections. Coup de théâtre : le nouveau Premier ministre Georges A. Papandréou annonce que le déficit de l’année atteindra 12,5 % du PIB contre 9,8 % prévus (le chiffre définitif dépassera les 15 %). Dans la foulée, la dette bondit à 130 % du PIB (contre 83 % en moyenne pour le reste de la zone euro), les agences de notation dégradent à tour de bras et, au printemps suivant, le pays est au bord de la faillite. Avril 2010 : l’Union européenne et le FMI s’entendent sur un premier plan de sauvetage de 110 milliards d’euros. Le 5 mai, les députés votent la contribution française à ce plan qui s’élève à 16,8 milliards, un prêt à 5 % sur trois ans financé à 3 %, une « affaire profitable » selon Christine Lagarde. En contrepartie de cette aide, Papandréou met en place un...
Publié le : 27 novembre 2014 Source : blogelements.typepad.fr Contre Zemmour, réponse au Suicide français, le libelle de Noël Mamère et Patrick Farbias, qui paraît aujourd’hui aux éditions Les petits matins se veut une « déclaration de guerre culturelle ». Bigre ! On n’a pas eu le temps de sortir les fusils que le soldat Noël Mamère s’était tiré lui-même une balle dans la tête, dès sa première charge. In memoriam par Pascal Eysseric. Deux mois après la sortie du Suicide Français, Noël Mamère a voulu dégonfler la « baudruche Zemmour ». Vaste programme. En tournée dans les médias, et sur France Inter notamment, face à la journaliste Léa Salamé, le maire de Bègles s’est dégonflé tout seul. Que le député écologiste n’ait pas trouvé le temps d’écrire son livre Contre Zemmour, réponse au Suicide français, c’est déjà passablement gênant, mais qu’il n’ait pas pris une demi-heure de son temps pour le lire, c’est...