Posté par : Bruno Gollnisch 14-01-2015
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Publié le : 18 janvier 2015 Source : bvoltaire.fr Près de quatre millions de personnes qui défilent, après les attentats, pour un journal qui vendait péniblement à 30.000 exemplaires, c’est en soi un événement. Grand moment de communion nationale ou psychose collective ? Les manifestations auraient eu du sens si elles s’étaient bornées à exprimer de façon solennelle le refus du terrorisme par le peuple français. Organisées par le gouvernement et les partis politiques, elles se sont transformées en une immense vague d’identification victimaire symbolisée par le slogan « Je suis Charlie », promu de manière orwellienne nouveau mot d’ordre « républicain ». Dès lors, il ne s’agissait plus tant de condamner des attentats et des assassinats que de s’identifier aux « valeurs » de Charlie Hebdo, c’est-à-dire à la culture du blasphème et de la dérision. Durant la manifestation et les jours qui ont suivi, dans une France plongée en état d’apesanteur et noyée...
Publié le : 17 janvier 2015 Source : bernardlugan.blogspot.fr Vue d’Afrique, l’« affaire Charlie Hebdo » illustre les limites de l’universalisme européo-centré. Vendredi 16 janvier, alors que les sociétés de l’hémisphère nord communiaient dans le culte de la liberté d’expression, une partie de l’Afrique s’insurgeait contre la France des « Charlie ». Du Sénégal à la Mauritanie, du Mali au Niger, de l’Algérie à la Tunisie et au Soudan, le drapeau français a été brûlé, des bâtiments français incendiés et en « prime », des églises détruites. Quant aux imprudents chefs d’Etat africains qui participèrent à la marche des « Charlie », dont Ibrahim Boubacar Keita du Mali, les voilà désormais désignés ennemis de l’islam. Aveuglés par la légitime émotion et noyés sous l’immédiateté, nos responsables politiques n’ont pas songé à se demander comment l’Afrique percevait les événements. Or, alors que pour nous, il s’agit d’un ignoble attentat contre la liberté d’expression commis contre des journalistes, personnes...
Publié le : 14 janvier 2015 Source : kader-hamiche.fr Oui, c’est bien l’idéologie droit-de l’hommiste qui est responsable du drame que la France vit depuis une semaine. Et il y a, compte tenu du refus entêté de nos élites à y renoncer, de bonnes raisons pour que les Français continuent d’avoir peur. C’est l’idéologie droit-de-l’hommiste qui est responsable car c’est elle qui empêche la mise en œuvre de solutions efficaces pour lutter contre cette menace que je qualifierai comme tout le monde, mais uniquement par commodité et très provisoirement, de « terroriste ». Cette idéologie, commune à tous les partis qui se partagent le pouvoir et les prébendes qui vont avec, empêche, par exemple, un Eric Ciotti d’envisager la mise en place des seules solutions capables de limiter la menace mais l’autorise à rêver sans ciller à un Guantanamo à la française. C’est elle qui interdit de remettre en vigueur la seule sanction à la fois humaine et potentiellement efficace non seulement de mettre...
Note de La Plume : l’auteur de ces lignes, après avoir suivi avec intérêt Aymeric Chauprade pendant des années, et bien avant qu’il ne décide de rejoindre le Front National, s’était nettement désolidarisé de sa prise de position dite de la « doctrine Chauprade » il y a quelques mois, prise de position dans laquelle le nouveau député européen FN semblait se ranger docilement dans le camp de l’impérialisme américain, validant l’instrumentalisation d’un choc des civilisations qu’il rejetait pourtant hier, et minimisant de façon inexcusable les causes décisives de la situation qui est la nôtre aujourd’hui : l’acharnement principalement américain, israélien, mais aussi anglais, allemand, et malheureusement français mis à se mêler des affaires de politique intérieure de certains pays musulmans, puis à détruire tous les régimes arabes laïcs, à favoriser, financer ou armer les mouvements djihadistes en Afghanistan (contre les Russes), en Libye (contre Kadhafi), en Syrie (contre Assad), toutes...