Publié le : 10 juin 2013 Source : russeurope.hypotheses.org Je ne sais si vous vous souvenez de ce personnage dans la pièce de Beaumarchais, le Barbier de Séville, don Basile. Il est devenu célèbre car il incarne la Rumeur et la Calomnie. Il est l’incarnation de la bassesse. Dans l’opéra tiré de cette pièce qu’écrivit Rossini1 l’air de la calomnie, chanté par Basile2, est l’un des morceaux de bravoure. Pourquoi cette tribune commence-t-elle par une référence à l’art lyrique ? Parce que Basile est aussi devenu un symbole, un nom commun, pour désigner, en France et ailleurs, ceux qui propagent les rumeurs et les calomnies. On se croit à l’abri mais, en réalité, nul ne l’est. Et c’est bien là tout le problème de la rumeur et de la calomnie : « La calunnia è un venticello Un’auretta assai gentile Che insensibile, sottile, Leggermente, dolcemente, Incomincia, incomincia a sussurrar. Piano, piano, terra...
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