Publié le : 23 février 2014 Source : bvoltaire.fr Belle, si belle encore malgré les années écoulées et les souffrances endurées. Émouvante, si émouvante, dans le fauteuil roulant d’où elle adressait, la voix brisée, un hommage vibrant aux héros, aux martyrs de la place Maïdan et à la révolution triomphante. Les larmes coulaient sur le visage de Ioulia Timochenko, tout juste libérée après quatre années de détention, et la foule écoutait dans un silence religieux celle qui, à l’image d’un Khodorkovski, avait fait preuve d’une force d’âme exceptionnelle dans l’adversité et face à la persécution. Il y a dix ans déjà, Kiev avait connu des heures semblables et communiait dans la même liesse et la même espérance. Déjà, alors alliée à Viktor Iouchtchenko, victime d’un empoisonnement resté mystérieux, Ioulia Timochenko avait incarné l’opposition et l’aspiration à la liberté. Déjà, des élections anticipées, organisées dans la foulée de la pacifique...
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