Posté par : BuzeeNews 18-01-2013
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Publié le : 17 janvier 2013 Source : infosyrie.fr Le blasphème de Victoria Nuland Le sang des 87 victimes de l’université d’Alep n’était pas sec que deux voitures piégées et pilotées par des kamikaze ont sauté à Idleb, tuant 22 personnes selon le dernier bilan disponible. Et, selon l’agence Sana, deux autres véhicules du même type ont pu être détruites par l’armée avant d’arriver dans la ville. La porte-parole du Département d’État américain, Victoria Nuland, n’a pas craint d’attribuer le massacre d’Alep à un bombardement de l’aviation syrienne, reprenant à son compte les allégations des Comités locaux de Coordination (CLC) structure de l’opposition intérieure radicale qui, comme ce qui reste de l’ASL, « colle » désormais dans les faits aux extrémistes du Front al-Nosra. Cette déclaration de Nuland lui a valu une réaction immédiate, et particulièrement sévère, du chef de la diplomatie russe : « J’ai vu sur CNN des communiqués affirmant...
Publié le : 20 décembre 2012 Source : bernardlugan.blogspot.fr Tel Cyrano, me « bouchant le nez devant l’azur », je laisserai à d’autres le soin de dénoncer le discours de François Hollande devant les députés algériens pour m’en tenir à la seule question du Mali. Quand les services français et les hommes de terrain démontraient qu’il était impératif de soutenir les Touareg contre les islamistes, les conseillers de l’Elysée considéraient qu’une telle analyse relevait du romantisme colonial, parce que nous ne sommes plus à l’époque de l’Escadron blanc. Englués dans leur idéologie et donc totalement déconnectés des réalités, ils soutenaient au contraire l’idée d’une rocambolesque intervention de la CEDEAO, ce volapuk ouest africain, cache-sexe de leur incompétence ou, comme l’aurait dit Péguy, de leurs « lâchetés civiques et intellectuelles ». Or, miracle de Notre Dame d’Afrique, il aura suffi de quelques minutes à peine au président Bouteflika pour convaincre François Hollande qu’il s’agissait...
Publié le : 14 novembre 2012 Source : bernardlugan.blogspot.fr Dans sa conférence de presse du mardi 13 novembre, François Hollande a marché sur des œufs quand il a parlé de la question du Mali. Il sait en effet très bien que si nous intervenons, nos malheureux otages seront assassinés mais que, si nous n’intervenons pas, nous perdrons le peu d’influence qui nous reste encore sur le continent… Face à ce dilemme, son choix peut ainsi être résumé: nous n’intervenons pas mais nous allons former ceux qui vont intervenir…en espérant que cette argutie permettra d’éviter de froisser les Algériens qui ne veulent pas entendre parler d’une action française… Or, ce que le président de la République ne semble pas avoir compris c’est qu’une opération militaire ne se construit pas comme une synthèse entre divers courants, à l’image de ce qui se fait lors des congrès du parti socialiste. En la...
Publié le : 07 novembre 2012 Source : voltairenet.org Aujourd’hui, le défi politique le plus pressant au monde est celui d’empêcher que la soi-disant « Pax Americana » ne dégénère progressivement vers un conflit mondial majeur, comme ce fut le cas au dix-neuvième siècle durant la soi-disant « Pax Britannica ». J’emploie l’expression « soi-disant » car chacune de ces « pax », dans ses derniers stades, est devenue de moins en moins pacifique et ordonnée, mais de plus en plus centrée sur l’imposition d’une puissance compétitrice, belliciste et inégalitaire par essence. Il pourrait sembler prétentieux de considérer la prévention de cette guerre comme un but atteignable. Néanmoins, les mesures pour y parvenir sont loin d’être irréalisables ici-même, aux États-Unis. Pour cela, nous n’avons pas besoin d’une nouvelle politique radicale et inédite, mais d’une réévaluation réaliste et indispensable de deux politiques récemment mises en œuvre – qui ont été discréditées et qui se sont avérées contre-productives –....
Publié le : 03 novembre 2012 Source : bernardlugan.blogspot.fr Au Mali, l’option militaire étant en théorie « dans le tube », il convient de ne pas perdre de vue que toute intervention qui ne serait pas précédée du règlement politique de la question touareg ne serait qu’un coup d’épée dans l’eau. Quant au « traitement » des groupes gangstero-islamistes qui occupent les villes du nord Mali – quelques dizaines, voire deux ou trois centaines d’hommes, – il est à la portée de l’armée française. Le seul problème, mais il est de taille, est que ce n’est pas la France qui doit directement mener l’opération, mais les 15 Etats composant la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). On voit mal comment cette tour de Babel sera capable de fournir la force de 3000 hommes qui lui est demandée car les volontaires ne se bousculent pas. A ce...
Publié le : 06 juillet 2012 Source : maliactu.net Connu pour son gaz, son pétrole, ses fonds d’investissements, ses clubs de foot, le rachat des palaces parisiens et méditerranéens, … …le Qatar joue actuellement un jeu trouble au Nord-Mali, par le soutien financier et militaire qu’il apporte aux islamistes radicaux qui sèment le chaos dans le pays. Des agissements largement connus des puissances occidentales qui laissent faire tant la manne gazière et la position du pays dans le Golfe est stratégique. « Le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soi-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc. ». C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat. Invité de la matinale de RTL, Sadou Diallo, le maire de Gao au Mali a lancé un appel à l’aide à la France. Selon...
Publié le : 05 septembre 2012 Source : bernardlugan.blogspot.fr Assistons-nous à la fin du règne des principes philosophiques occidentaux mortifères qui, depuis trois décennies, tuent l’Afrique à petit feu ? Trois exemples peuvent le laisser penser : 1) La Somalie est en guerre depuis 1991 après que, au nom des droits de l’homme et de la démocratie, la communauté internationale eut laissé certaines tribus chasser du pouvoir le général Syad Barré, autocrate certes, mais seul capable de maintenir l’unité de ce conglomérat de clans baptisé Etat somalien. Depuis, tout a été tenté pour y rétablir la paix : interventions militaires directes puis indirectes des Etats-Unis suivies de celles de l’ONU, de l’Ethiopie, des Etats africains, puis enfin du Kenya. Rien n’y fit véritablement. Jusqu’au jour où, localement et sans l’intervention de BHL ou du docteur Kouchner, il fut décidé de reprendre le problème à l’origine et de demander aux chefs coutumiers de...