Posté par : pascale2laballe 30-01-2013
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Publié le : 05 février 2013 Source : bvoltaire.fr Mariage pour tous ? Oui. Mais alors, sans distinction de race (c’est interdit) ni de culture (c’est très relatif). Et laissons la place au pétulant Bruno Nestor Azérot, député martiniquais pas vraiment de droite (Gauche démocrate et républicaine ; en France ultramarine, les appellations politiques n’ont pas toujours le même sens qu’en métropole) qui, le 30 janvier dernier, a créé un certain malaise à l’Assemblée nationale à propos du « mariage pour tous » : Outre-mer, la quasi-totalité de notre population est opposée à ce projet qui bouscule toutes les coutumes et toutes les valeurs sur lesquelles reposent nos sociétés ultramarines. Nous devons exprimer cette opinion de notre électorat qui ne comprend pas ce qui se passe ici et maintenant. Le risque est grand de plonger la population dans un profond désenchantement vis-à-vis de la politique du Gouvernement, voire de provoquer une cassure...
Publié le : 27 janvier 2013 Source : marianne.net Laurent Joffrin (dans le Nouvel Observateur) et Bernard-Henri Lévy (dans le Point) viennent d’avouer leur embarras face à la tournure prise par le débat sur le «mariage pour tous» et l’homoparenté. Avec les mêmes réflexes sartriens face au réel déconcertant : escamoter les vrais problèmes, s’inventer des ennemis imaginaires et décréter qu’avec eux le débat, n’étant pas digne, ne doit pas avoir lieu. Ce refus de la confrontation a une raison : plus l’on parle de ce projet sociétal, plus se dissocient deux questions différentes : le mariage et l’adoption. Les sondages montrent qu’une majorité de Français approuvent le mariage et qu’une majorité d’entre eux s’opposent à l’adoption. Position qui recoupe celle que l’on a comprise de François Hollande et que défendent de nombreuses voix à gauche. Alors Laurent Joffrin et Bernard-Henri Lévy, qui ont tout oublié de leur jeunesse...
Publié le : 01 février 2013 Source : bvoltaire.fr On attend toujours des débats de l’Assemblée nationale qu’ils atteignent le niveau requis pour ce temple de la Démocratie. Le dérapage incontrôlé d’un député socialiste, « le temps des triangles roses est terminé », montre que, hélas ! la qualité des informations, la précision de la pensée, voire l’honnêteté intellectuelle ne sont pas toujours au rendez-vous. De quoi s’agit-il ? D’assimiler l’opposition au mariage entre personnes de même sexe à la répression ignoble des nazis, de mettre sur le même plan une distinction juridique universelle pendant la plus grande partie de l’Histoire à la persécution exercée à l’encontre des homosexuels masculins sous le régime nazi. On trouve dans la démarche l’ignorance des faits, la pavlovienne « reductio ad Hitlerum » de l’adversaire, l’amalgame qui conduit à inclure une position raisonnable et modérée dans une attitude extrémiste. Vous n’êtes pas pour le mariage « homo », vous êtes homophobe,...
Publié le : 17 janvier 2013 Source : ndf.fr « Si Adam avait été homosexuel, personne ne serait là pour le dire ! » écrivait Oscar Wilde. Mais le débat autour de l’homosexualité a quitté les cafés littéraires et les paroisses pour se positionner sur le terrain juridique, soulevant de nombreuses inquiétudes au sein de la doctrine parmi les spécialistes du droit de la famille, les constitutionnalistes, et les privatistes internationalistes (1). Un projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe a été présenté en Conseil des ministres le 7 novembre 2012. Il sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 29 janvier 2013. Il ouvre le droit au mariage et le droit à l’adoption, reconnaissant de facto la « famille homosexuelle ». Ce texte prévoit d’ailleurs la suppression des qualités de père et mère pour les remplacer par parent 1 et parent 2,...
Publié le : 12 janvier 2013 Source : bvoltaire.fr Monsieur le Président de la République, Dans quelques mois, vous priverez irrémédiablement un enfant d’un père et d’une mère puisque vous allez permettre à des personnes du même sexe d’adopter. Alors même que l’institution de l’adoption était jusque-là censée apporter à des enfants qui ont perdu leur père et leur mère de retrouver, de manière fictive, un père et une mère de substitution. Au risque de vous surprendre, je voudrais vous dire que la capacité d’amour et de bienveillance des adoptants ne sont pas suffisantes. La construction psychique d’un enfant abandonné, orphelin ou retiré et placé à la DASS (aujourd’hui ASE) est très complexe. Un orphelin ou un abandonné est un enfant « atypique », « handicapé » par la perte de ses parents, laquelle est vécue comme une injustice. Bien sûr, selon les individus, les réactions sont différentes mais...
Publié le : 17 janvier 2013 Source : atlantico.fr Concernant le débat sur le mariage pour tous, l’hebdomadaire Marianne s’est rangé du côté de la pensée unique En consacrant pas moins de quatre articles à la Manif pour tous du 13 janvier, Marianne.fr a sans nul doute pris la mesure de l’événement. Mais à lire ces articles, on devine que la rédaction du magazine a fait grise mine devant le succès de la manifestation. Maurice Szafran, son directeur, donne la ligne éditoriale sur un ton apparemment bienveillant. Cette manifestation, dit-il, a été impressionnante. Elle comprenait, relève-t-il, surtout des catholiques et des gens de droite (c’est vrai, même si le vice-président du Consistoire israélite et quelques imams étaient à la tribune !). François Hollande doit en tenir compte. En changeant ses projets ? Que non : en faisant un « travail pédagogique » à leur égard. Pédagogie, de παιδός, enfant : pour lui, ...
Publié le : 14 janvier 2013 Source : observatoiredeleurope.com L’Europe ou le régime de l’illimitation. En abolissant par la loi la condition naturelle de l’altérité pour contracter mariage et fonder une famille, le projet de loi du gouvernement Hollande-Ayrault, ne fait que poursuivre l’oeuvre libérale d’un monde sans limites. Un processus enclenché culturellement en mai 1968 au nom de l’ »évolution » des moeurs et économiquement à partir des années Mitterrand (rigueur, Acte unique, Maastricht) au nom du marché européen puis mondial. C’est l’abolition progressiste de toutes les limites, de toutes les frontières, qui nous ramène tranquillement à la guerre de tous contre tous, celle là même que l’UE, récemment titrée, à sa grande surprise, du Prix Nobel de la Paix, devait rendre impossible, du moins dans les rêves de ses lointains fondateurs. Le régime postmoderne de l’Europe intégrée est l’émanation institutionnelle du règne de l’illimitation. Il n’était donc pas étonnant que ce fût...