Publié le : 24 juin 2014 Source : voltairenet.org Alors que le nouveau président ukrainien, Petro Porochenko, vient de signer un accord avec les responsables de la République du Donbass, Andrew Korybko revient sur les raisons du soulèvement : il ne s’agit pas uniquement du refus de reconnaître les autorités putschistes de Kiev, mais bien d’une tentative de prévenir le projet officiel de nettoyage ethnique des populations russophones. Durant la Première Guerre mondiale, l’empereur d’Autriche-Hongrie fit interner plus de 20 000 Ruthènes et Lemkos, principalement des intellectuels, à Telerhof. Il ne s’agissait pas à proprement parler d’un camp de concentration, mais plutôt d’un terrain vague où les prisonniers dormaient à même le sol quelque soient les intempéries. Cent ans après l’internement dans des camps de concentration des populations russophones (les Ruthènes) alors établies à l’intérieur des frontières de l’Ukraine d’aujourd’hui, l’histoire semble sur le point de se répéter. Le ministre...
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