Publié le : 12 juin 2013 Source : bvoltaire.fr Il s’appelait Mohammad Qatar. Il avait tout juste quinze ans. Plus tout à fait un enfant, pas encore un adulte. Pourtant, il gagnait déjà sa vie, comme il pouvait. Il tenait une petite échoppe où il vendait du café, et il avait la langue trop bien pendue. Alors, ils l’ont arrêté. Ils l’ont passé à tabac. Ils l’ont fouetté. Ils l’ont torturé. Le lendemain, ils l’ont ramené devant sa boutique et là, pour l’édification de la foule rassemblée par leurs soins, sous les yeux de ses propres parents, ils l’ont abattu, d’une balle dans la bouche et d’une balle dans la nuque. Cela se passait dimanche dernier, dans un quartier populaire d’Alep, deuxième ville de Syrie. Et alors ? On sait, et comment pourrions-nous l’ignorer depuis le temps que nos médias et nos gouvernants nous le serinent, que le régime de...
- Accueil
- Tous mes articles
- Trombinoscope
- Bibliothèque
- La Plume parcourt le Net
- Vidéos
- En savoir plus sur La Plume
- Je soutiens La Plume à Gratter !