Publié le : 06 décembre 2014 Source : parismatch.com Samedi 29 novembre, dans un des bureaux du président syrien, à Damas. Rien ne laisse présager la guerre civile qui se joue au dehors. Sauf des dessins, ceux d’orphelins de soldats réguliers tombés sous le coup d’attentats « terroristes », mêlés à ceux de ses propres enfants. En exclusivité, l’entretien accordé par le président syrien Bachar El-Assad à Paris Match, le samedi 28 novembre, dans la capitale syrienne. _____ Monsieur le Président, après trois ans de guerre, au point où nous en sommes aujourd’hui, regrettez-vous de ne pas avoir géré les choses différemment au début, lorsque les premiers signes de révolte sont apparus, en mars 2011 ? Vous sentez-vous responsable ? Bachar El-Assad : Dès les premiers jours, il y avait des martyrs de l’armée et de la police. Nous avons donc, dès cette époque, fait face au terrorisme. Il y avait des manifestations, certes,...
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