Publié le : 04 mai 2014 Source : bvoltaire.fr « J’arrête la politique… Je redeviens un Français parmi tous les Français… Je ne serai plus candidat aux mêmes fonctions… Vous n’entendrez plus jamais parler de moi… » L’émotion était sincère, l’engagement formel, le discours du perdant (au soir de sa défaite) d’une concision et d’une dignité inattendues. Peut-on être plus clair ? Le 6 mai 2012, le président Nicolas Sarkozy a définitivement pris ses distances avec les ambitions ordinaires dont sa vie avait été tissée jusque-là, et nul depuis n’a pu prendre en défaut le précoce retraité tardivement rangé des voitures officielles, des honneurs, des intrigues et des Rolex. Qu’on se le dise et qu’on se le redise, n’en déplaise à ceux qui voient partout malice. Si Nicolas Sarkozy, la semaine dernière, a rencontré Shimon Peres et Benyamin Netanyahou, ce n’était pas dans l’intention de réaffirmer l’attachement payé de retour qu’il éprouve...
Lire la suite