Publié le : Source : bvoltaire.fr Près de quatre ans que les tribulations érotiques de Dominique Strauss-Kahn reviennent polluer périodiquement les gros titres des magazines les plus sérieux – ou perçus comme tels. Aujourd’hui s’ouvre le procès du Carlton de Lille, où il comparaîtra pour « proxénétisme aggravé en réunion ». Au-delà des révélations sur le côté obscur de celui qui était censé gagner les présidentielles de 2012, cette sordide histoire nous en aura beaucoup appris sur la mentalité du microcosme politico-médiatique. Chacun connaissait les pratiques du personnage, nul ne pipait mot. Au pire le disait-on « libertin ». Puis, au fil des investigations, les langues se délièrent. Les journalistes durent admettre être au courant depuis belle lurette de sa boulimie sexuelle, voire de son comportement brutal vis-à-vis de ses conquêtes (devrait-on écrire « proies » ?). L’omerta se mua en racolage sur papier glacé : des éclaboussures séminales sur la chemise de Nafissatou Diallo à New...
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