Publié le : 27 mai 2014 Source : bvoltaire.fr Deux partis, deux grands partis, structurent depuis plus de trente ans le paysage politique français. « Structuraient » serait désormais plus approprié. Démocratiquement porté au pouvoir par le suffrage universel – du moins tel que l’organise, le corrige et l’oriente le scrutin majoritaire –, le Parti socialiste est actuellement aux affaires, comme on dit (avec ou sans malice). Le président de la République, le Premier ministre, son gouvernement, la majorité parlementaire en sont issus. Le PS contrôle vingt et une régions sur vingt-deux, soixante départements, nombre de grandes villes, dont la capitale. Or, un peu moins de 14 % des votants, environ 6 % des électeurs inscrits, lui ont fait confiance avant-hier. Au vu des dernières municipales et des plus récents sondages d’opinion, les observateurs s’accordaient à constater que le parti hérité de feu Guy Mollet, ravalé, rénové et rebaptisé par François Mitterrand, était...
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