Publié le : 12 juillet 2012 Source : polemia.com Pourri ou non, l’été a l’immense avantage de débarrasser les matinales de France Inter de la smala de comiques qui, intervenant entre un édito et une interview, polluent et rabaissent un débat politique déjà peu relevé. Et cela, semble-t-il, à la grande jubilation des journalistes qui ponctuent chaque vanne de rires complaisants, surtout, évidemment, quand elle vise la droite nationale. Ce qui est souvent le cas. Depuis saint Coluche, les comiques autorebaptisés humoristes, voire satiristes et moralistes alors même que la plupart d’entre eux se vautrent dans la scatologie, sont les nouveaux oracles, les nouveaux maîtres à penser, célébrés, fêtés… et payés en tant que tels. Un ramassis d’animalcules gondolants Aussi le court pamphlet, Homo comicus ou l’intégrisme de la rigolade, du professeur François L’Yvonnet, est-il fort bien venu. Très proche de Jean Baudrillard, ce philosophe et éditeur qui...
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