Posté par : Medias-Presse-Infos 17-11-2015
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Publié le : 14 novembre 2015 Source : arretsurinfo.ch La vague d’attentats sans précédent qui a touché Paris hier soir et qui aurait fait, selon un premier bilan, au moins 127 morts, est la conséquence directe de la politique étrangère menée par la France en Syrie et qui vise moins la lutte contre le terrorisme salafiste que la destruction de ce pays et le renversement du président Bachar-al-Assad. Si plusieurs auteurs du carnage perpétré dans la salle de concert du Bataclan auraient déclaré, selon des témoins « C’est la faute de Hollande, c’est la faute de votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie », il faut ici rappeler quelle a été la réalité de la politique française dans ce pays depuis le début du conflit en 2011. La République française, comme le révèle le président François Hollande dans un entretien avec le journaliste Xavier Panon, a en effet fourni...
Publié le : 16 novembre 2015 Source : legrandsoir.info L’effroi, l’horreur, la barbarie… Ces qualificatifs font florès dans les médias français (et étrangers) après les six attaques terroristes perpétrées à Paris dans la nuit du vendredi 13 (ont-ils choisi à dessein cette journée marquée, comme on le sait, de mauvais augure ?) novembre ? Oui, ces qualificatifs sont justes, indéniablement, et l’on ne saurait passer sous silence le drame vécu par les victimes et les familles directement touchées, compatir à leur douleur. Ceci dit, et qu’il faut dire, il serait trop facile d’en rester à ce que je considère une analyse sommaire et biaisée. Qui, en France, au sein de la classe politique, de ce qu’on appelle maintenant d’un terme qui ne veut rien dire la société civile, au sein des mouvements organisés (syndicats, partis, etc.) a, depuis maintenant cinq ans, cinq terribles et longues années, « compati » à la douleur des...
Publié le : 15 novembre 2015 Source : comite-valmy.org La politique française au Moyen-Orient a contribué à « l’expansion du terrorisme » a affirmé samedi le président syrien Bachar al-Assad, en réaction aux attentats revendiqués par le groupe wahhabite-takfiris Etat islamique (EI) qui ont fait au moins 128 morts à Paris. « Les politiques erronées adoptées par les pays occidentaux, notamment la France dans la région ont contribué à l’expansion du terrorisme », a dit M. Assad cité par l’agence officielle syrienne Sana. Selon l’agence, le président Assad a fait cette déclaration en recevant une délégation française dirigée par le député Thierry Mariani (Les Républicains, opposition). « Les attaques terroristes qui ont visé la capitale française ne peuvent pas être dissociées de ce qui s’est produit dernièrement à Beyrouth ni de ce qui se passe depuis cinq ans en Syrie » a dit M. Assad en référence à l’attentat de l’EI commis jeudi dans un fief du...
Publié le : Source : polemia.com Cela commence en avril 1945 avec la création des Nations unies, moins de trois mois après le partage du monde à Yalta…. Redisons-le une nouvelle fois à ceux auxquels cela aurait pu échapper : « Nous aurons une gouvernance mondiale, j’ignore si cela sera avant ou après la Troisième Guerre mondiale, mais nous l’aurons. » Tel est l’oracle de notre gourou cosmoplanétaire, conseiller très prisé de nos derniers présidents, Jacques Attali. Pour ce qui est de la gouvernance mondiale, nous en voyons se déployer tous azimuts depuis quelques décennies des pseudopodes particulièrement actifs. Cela commence en avril 1945 avec la création des Nations unies à la conférence de San Francisco, moins de trois mois après le partage du monde à Yalta. Les vainqueurs ne perdent pas de temps et la course à la domination mondiale est engagée (1). Car l’ONU, derrière sa façade de verre new-yorkaise,...
Publié le : 29 octobre 2015 Source : lepoint.fr Note de La Plume : je viens de découvrir Caroline Galactéros, Docteur en sciences politiques, colonel dans la réserve opérationnelle des armées, spécialiste des Balkans, elle dirige une société de conseil et de formation en intelligence stratégique. Elle a également écrit Manières du monde, manières de guerre paru en 2013 aux éditions Nuvis. Je vous propose aujourd’hui deux de ses articles, que je trouve particulièrement remarquables. Voici le premier : _____ Depuis les années 90 et surtout depuis le 11 Septembre, les interventions de l’Occident n’ont fait que précipiter son déclin. Histoire d’un naufrage. L’Occident mérite son étymologie : il décline, victime du chaos stratégique de ce début de siècle. Tout a commencé lors des guerres balkaniques des années 90. Les pierres angulaires du droit international imaginé en 1945 (intangibilité des frontières, non-ingérence dans les affaires des États membres) volent en...
Publié le : 14 octobre 2015 Source : lefigaro.fr/vox Le groupe de hauts fonctionnaires Plessis propose des solutions concrètes à la crise des migrants (Plessis est le pseudonyme d’un groupe de hauts fonctionnaires). _____ La crise migratoire qui se déroule sous nos yeux, pour spectaculaire qu’elle soit, n’est que la manifestation renouvelée de l’incapacité de nos gouvernants à mettre en œuvre et assumer des politiques de maîtrise durable des flux de population qui franchissent nos frontières. Pourtant, il n’y a pas de fatalité en la matière. Cette impuissance, assortie d’un discours médiatique moralisateur, est en décalage croissant avec les aspirations de la population qui, en butte aux désordres causés par une immigration incontrôlée depuis plusieurs décennies et inquiète des menaces terroristes, recherche protection et sécurité. Il est d’ailleurs frappant de constater que le formidable battage médiatique actuel, qui confine au harcèlement, ne convainc plus guère les Français. L’accueil des...
En ce moment même l’armée Turque conduit à sa frontière irakienne – et on peut l’imaginer, sur le territoire irakien même – des opérations meurtrières contre le PKK… Alors que ce dernier avait unilatéralement déclaré une trêve voici huit jours à la suite de l’attentat d’Ankara et de ses 102 victimes officielles. C’est dire que le néo-sultanat du président Erdogan, s’il n’est pas lui-même directement ou indirectement responsable de la tragédie du dimanche 11 octobre, sait à merveille l’utiliser comme prétexte pour reprendre et faire accepter par ses alliés une activité militaire offensive qui va contresens de la supposée politique américaine. Celle-ci voudrait en effet trouver dans une union des peshmergas kurdes et les combattants rebelles dits modérés, des forces utilisables pour des opérations au sol que Washinton se refuse à lancer avec ses propres troupes en vertu de l’hypocrite doctrine “zéro mort”. Parallèlement la chancelière Merkel prévoit un...