Posté par : AgenceInfoLibre 08-09-2014
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Lors de la dernière conférence annuelle des ambassadeurs français, François Hollande a déclaré que Bachar el Assad ne peut être un partenaire de la lutte contre le terrorisme. Il a ajouté qu’il était l’allié objectif du djihadisme et qu’on ne pouvait pas choisir entre deux barbaries. Posté par : AgenceInfoLibre 31-08-2014
Publié le : 07 août 2014 Source : voltairenet.org Pour le géopoliticien mexicain Alfredo Jalife-Rahme, la simultanéité des événements éclaire leur signification : après avoir annoncé la création d’une alternative au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, donc au dollar, la Russie doit faire face en même temps à l’accusation d’avoir détruit le vol de la Malaysian Airlines, à l’attaque de Gaza par Israël soutenu par les renseignements militaires US et britanniques, au chaos en Libye et à l’offensive de l’Émirat islamique au Levant. En outre, sur chacun de ces théâtres d’opération, les combats tournent autour du contrôle des hydrocarbures, dont le marché était jusqu’ici exclusivement opéré en dollars. Les calendriers, les organigrammes, les schémas d’information et les généalogies sont des plus utiles à l’analyse géopolitique. Ainsi, deux jours avant que le mystérieux missile ne fasse exploser en l’air l’avion de la Malaysia Airlines – événement aussi nébuleux...
Publié le : 27 août 2014 Source : espritcorsaire.com C’est la cerise sur le gâteau d’une diplomatie à dominante fast-food : après avoir hurlé à l’unisson avec Cameron et Sarkozy « Bachar Dégage ! », voilà que le président Obama demande la permission à son homologue syrien de bombarder les positions syriennes de l’Etat islamique d’Irak et du Levant. Ce n’est plus un pied de nez de l’histoire, mais un furieux coup de pied aux fesses ! Cette péripétie ubuesque est l’aboutissement de 69 ans de diplomatie américaine dans sa gestion des réserves pétrolières de l’Orient compliqué. A défaut d’une psychanalyse approfondie, une telle contorsion schizophrénique réclame à tout le moins quelques retours sur images… Un pacte fondateur Le Pacte du Quincy (1) est l’acte fondateur à partir duquel se construisent et se déconstruisent les postures successives du Département d’Etat (démocrate ou républicain) jusqu’à la dernière réconciliation avec...
Publié le : 20 août 2014 Source : blog.despot.ch La mise en scène est minutieuse, pour ne pas dire esthétique, épurée à la japonaise. Un homme en orange agenouillé aux pieds d’un homme en noir; derrière eux, les dunes du désert à perte de vue (1). L’homme en orange, c’est James Wright Foley, photoreporter américain, disparu en Syrie depuis 2012 et qui va être décapité devant la caméra après avoir lancé un dernier appel. L’homme en noir, sans visage, est son bourreau islamiste. Il va le saigner comme un animal et lui ôter la tête. Les trois couleurs du tableau sont des messages qui parlent à l’oeil occidental. Le noir : deuil et mort. Pour nous, pas pour eux. L’orange : couleur des détenus de Guantanamo. Le jaune sable : désolation à perte de vue. Le résumé du programme de l’EIIL. Pour qui tout acquis de civilisation, qu’il soit...
Publié le : 19 août 2014 Source : bvoltaire.fr Il y a six mois, en février dernier, le cercle de famille occidental applaudissait à grands cris le remplacement d’oligarques plutôt tournés vers l’Est par d’autres oligarques qui regardaient dans la direction opposée. C’était la « révolution de Maïdan » dont les historiens nous diront peut-être un jour ce qu’elle eut de populaire et de spontané et la part qu’y prirent des intérêts et des services spéciaux étrangers. L’une des premières mesures du nouveau pouvoir, rappelons-le, fut d’enlever au russe son statut de deuxième langue officielle d’un pays composite dont l’indépendance était récente et l’unité fragile. La suite l’a assez prouvé. Cette erreur, ou plutôt cette provocation, accentua la défiance des régions orientales de l’Ukraine envers Kiev et ne fut pas pour rien dans la contre-insurrection puis la sécession de ces régions, notamment autour des grandes villes de Donetsk et de Lougansk....
Publié le : 18 août 2014 Source : voltairenet.org Chacun a remarqué la contradiction de ceux qui qualifiaient récemment l’Émirat islamique de « combattants de la liberté » en Syrie et s’indignent aujourd’hui de ses exactions en Irak. Mais si ce discours est incohérent en soi, il est parfaitement logique au plan stratégique : les mêmes individus devaient être présentés comme des alliés hier et doivent l’être comme des ennemis aujourd’hui, même s’ils sont toujours aux ordres de Washington. Thierry Meyssan révèle les dessous de la politique US à travers le cas particulier du sénateur John McCain, chef d’orchestre du « printemps arabe » et interlocuteur de longue date du Calife Ibrahim. Barack Obama et John McCain sont-ils des adversaires politiques comme ils le prétendent ou collaborent-ils ensemble à la stratégie impérialiste de leur pays ? John McCain est connu comme le chef de file des républicains, candidat malheureux à la présidence états-unienne, en 2008....
Publié le : 19 août 2014 Source : bvoltaire.fr Deux évidences s’imposent aujourd’hui sur la scène internationale. La politique américaine est fondée sur la poursuite d’intérêts propres aux États-Unis et de plus en plus mal cachés par un discours moralisateur dont les conséquences incohérentes sur le terrain prouvent à chaque instant l’hypocrisie. L’Europe qui s’est dotée d’un représentant unique en la personne de madame Ashton est inexistante. Elle suit les États-Unis jusqu’à se tirer une balle dans le pied dans ses échanges commerciaux avec la Russie. La seule logique apparente de Washington est une hostilité continue à l’encontre de la Russie, comme si l’URSS existait toujours. C’est elle qui a été à l’œuvre dans la tentative de renversement du régime du président Assad en Syrie, le seul allié de Moscou en Méditerranée. L’aide apportée aux rebelles a conduit à une épouvantable guerre civile. Les islamistes ont pris le dessus...
Publié le : 09 août 2014 Source : espritcorsaire.com La diplomatie française s’enfonce dans l’impasse où le précédent quinquennat l’a engagée. Il y eut l’affaire libyenne dont on a retrouvé, comme par hasard, certains protagonistes place de Maïdan. C’est peu de dire que nous avions plus que dépassé le mandat des Nations Unies, avec pour conséquence la déstabilisation de l’Afrique sub-saharienne et la rancune de Vladimir Poutine (qui ne parla cependant pas de nous « punir »). Dès le début des émeutes syriennes, nous nous sommes employés à jeter de l’huile sur le feu, rompant les relations diplomatiques avec Damas et alimentant la rébellion en armes et en « soutien psychologique ». L’une des traditions les mieux établies de notre diplomatie était pourtant que la France, à la différence des États-Unis, reconnaît des États et non des régimes. Ce faisant, Paris s’alignait sur le Département d’État américain. Il...