Posté par : agenceinfolibre 01-08-2015
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Publié le : 17 août 2015 Source : voltairenet.org Le cessez-le-feu intervenu entre les États-Unis et l’Iran redéfinit les conflits au Proche-Orient et déplace la guerre vers la mer Noire. Même s’il est trop tôt pour prévoir la manière dont évoluera la rivalité entre Riyad et Téhéran ou pour savoir ce que deviendra la Turquie, il est désormais clair que l’on se dirige vers la paix au Yémen et en Syrie. L’opposition entre les États-Unis et l’Iran, qui a dominé la politique proche-orientale du discours de l’imam Rouhollah Khomeiny au cimetière de Téhéran, le 1er février 1979, à la signature de l’accord bilatéral avec le gouvernement du cheikh Hassan Rohani, le 14 juillet 2015, n’est plus. Désormais, Washington et Téhéran poursuivent les intérêts de la même classe dirigeante globale. À l’époque, le président Jimmy Carter et son conseiller de sécurité nationale Zbigniew Brzeziński doivent faire face à la défection...
Publié le : 14 août 2015 Source : comite-valmy.org La Syrie est en train de gagner. Malgré l’effusion de sang en cours et les graves pressions économiques, la Syrie progresse inexorablement vers une victoire militaire et stratégique qui va transformer le Moyen-Orient. Il est clairement évident que les plans de Washington – que ce soit pour « le changement de régime », pour détruire le fonctionnement de l’État ou pour démembrer le pays sur des lignes sectaires – ont échoué. Cet échec affectera mortellement le rêve américain, annoncé il y a une dizaine d’années par Bush junior, pour un « nouveau Moyen-Orient » servile. La victoire de la Syrie est une combinaison de soutien populaire sans faille à l’armée nationale, face à de perfides islamistes sectaires (takfiris), un ferme soutien de ses principaux alliés et la fragmentation des forces internationales coalisées contre elle. Les difficultés économiques, y compris les coupures de courant régulières,...
Publié le : 30 juin 2015 Source : comite-valmy.org « Violence répugnante » : c’est ainsi que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg définit l’attaque terroriste en Tunisie. Il efface d’un coup d’éponge le fait que la réaction en chaîne, dont le massacre en Tunisie est un des effets, a été mise en marche par la stratégie USA/OTAN. Un document déclassifié du Pentagone, daté de 2012, confirme que l’ISIS (Etat Islamique) dont les premières noyaux sont utilisés par l’OTAN pour démolir par la guerre l’Etat libyen, se forme en Syrie en recrutant surtout des militants salafistes sunnites. Financés par Arabie Saoudite et autres monarchies, ils sont approvisionnés en armes par l’intermédiaire d’un réseau de la CIA. Objectif : « établir un califat salafiste en Syrie orientale », en fonction anti-chiite, et de là déchaîner l’offensive en Irak quand le gouvernement du chiite al-Maliki s’éloigne de Washington, et se rapproche de Pékin et Moscou. Une...
Publié le : 25 juin 2015 Source : www.comite-valmy.org Dès 2012 l’Arabie saoudite s’est sérieusement impliquée dans l’agression quasi-universelle contre la Syrie, considérant que 30 000 combattants bien armés pouvaient mettre fin à la guerre qui n’a toujours pas dit son nom, sans attendre de savoir quel serait le positionnement de la Russie. Elle a soutenu les prétendus révolutionnaires syriens en pilotant, avec la Turquie et le Qatar, la formation d’un comité de hauts gradés militaires faisant office de trait d’union avec ladite Armée Syrienne Libre et ledit Conseil National Syrien , considéré comme l’unique représentant du peuple syrien par le gouvernement français. Et, pour parfaire son soutien militaire, elle a travaillé à leur créer un environnement favorable dans les régions frontalières avec le Liban, l’Irak et la Jordanie . En Juillet 2012, la Syrie a vécu les pires violences : • le 16 Juillet, la prétendue Armée Syrienne...
Publié le : 23 mai 2015 Source : blogs.mediapart.fr Le site israélien Debkafiles, très bien informé de par ses accointances avec les services israéliens, constatait il y a quelques jours (1) que la coalition dirigée par les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, Israël, la Turquie, la Jordanie, le Qatar et les Emirats était en train de réussir à provoquer la chute de Bashar al Assad. Les informations de ces derniers jours montrent que cet objectif se rapproche de plus en plus. Or contrairement à l’opinion complaisamment répandue selon laquelle Israël craignait les offensives de deux pays, la Syrie et l’Iran, tous deux majoritairement chiites, Debkafiles reconnaît ne pas comprendre pourquoi la coalition a massivement armé ces derniers temps les forces sunnites combattant Bashar, alors qu’elles ont fait depuis longtemps aujourd’hui allégeance à l’Etat Islamique que la coalition prétend combattre par ailleurs. L’opposition à Bashar al Assad, c’est-à-dire aujourd’hui les différentes forces...
Il y a 99 ans, le 6 mai 1916, 21 nationalistes syriens et libanais étaient exécutés par Jamal Pacha, le gouverneur ottoman de la Grande Syrie qui fut surnommé « le boucher » à cause de sa cruauté. L’Empire Ottoman était alors en plein déclin, un processus qui fut accéléré par son alliance avec les puissances impériales durant la Première Guerre Mondiale. Depuis l’indépendance de la Syrie, cette date est célébrée comme le « Jour des Martyrs ». A l’occasion de cette commémoration, Bachar al-Assad a souligné le fait que l’Histoire se répète : la Turquie du « Sultan » Erdogan, mégalomane aspirant à la renaissance d’un Empire Ottoman, est aujourd’hui encore à contre-courant de la marche de l’Histoire, ayant ouvertement pris le parti des terroristes atlanto-wahhabites. Ankara joue un rôle actif dans la guerre internationale qui est menée contre la Syrie, apportant un soutien direct aux combattants d’Al-Qaïda...
Publié le : 06 avril 2015 Source : comite-valmy.org Question : Un accord a été trouvé sur l’Iran. Les Européens semblent même satisfaits et reconnaissants envers la Russie pour sa participation positive. Mais en Russie, on dit déjà que « tout va mal, car à partir de maintenant l’Iran vendra du gaz, que nous nous sommes tirés une balle dans le pied et ne comprenons rien à ce qui se passe« , prédisant pratiquement le déclin de la Russie suite à ces accords avec l’Iran. Qu’en pensez-vous ? Sergueï Lavrov : C’est une logique étrange : dans l’intérêt du développement économique de la Russie il faut soit tenir nos concurrents sous des sanctions, soit que quelqu’un les bombarde – comme l’Amérique voulait bombarder l’Iran. C’est probablement la position de ceux qui ne croient pas que le pays puisse se débarrasser de la dépendance pétrolière et gazière. Cette tâche a été fixée par le Président russe,...