Publié le : 16 janvier 2014 Source : bvoltaire.fr La France, devant son poste de télévision, mardi, avait presque mal pour lui. Grand Dieu, le temps passait, la première question des journalistes approchait, et tout le monde l’imaginait tétanisé. Ce discours introductif qui n’en finissait pas n’était là que pour reculer l’instant fatal, c’était le « Encore un moment, Monsieur le bourreau » de la comtesse du Barry au pied de l’échafaud. Penses-tu. Seuls les Français étaient fébriles. Seul le journaliste du Figaro, Alain Barluet, à qui revenait l’insigne honneur d’ouvrir le feu, se sentait l’estomac retourné et des jambes de coton. Car pour lui, devant le pupitre, ma foi, tout allait bien. Sa vie privée était sa vie privée. Il se donnait trois semaines pour statuer sur le cas Valérie Trierweiler. Trois semaines de réflexion ? Non, trois semaines d’observation de deuil. De deuil affectif. Par décence, par correction. Pour ne...
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