Posté par : Michel THUNDER 03-03-2013
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Posté par : infosdontonparlepeu 14-05-2013 L’association des Étudiants de l’École de Management de Lyon (Emilyon) a début mai 2013 organisé un grand Débat entre François Asselineau et Alain Malégarie sur le thème « Quelle Europe aujourd’hui ? » NB de l’auteur de la vidéo : « désolé pour la coupure image à la 37e minute, ma caméra semble bien fatiguée. Reste néanmoins le principal: le son ».
Publié le : 15 mai 2013 Source : russeurope.hypotheses.org Et voilà. L’INSEE vient de reconnaître que la France est en récession. Le temps n’est plus ou les mésanges du PS nous sifflotaient, avec toute l’assurance de ces polytechniciens qui ne connaissent rien à la réalité, que la croissance en 2013 serait de +0,8% (n’est-ce pas Madame Karine Berger….). C’était à l’automne dernier, mais qui s’en souvient ? Cette nouvelle est en train de déclencher une polémique tout à fait inutile sur la « responsabilité » de la politique de François Hollande. Le graphique ci-dessous indique bien que le mouvement a commencé en 2011 (donc sous Sarkozy) mais qu’il s’est accentué avec François Hollande. À cela, pas de mystère. Ce dernier mène exactement la même politique que son prédécesseur. Graphique 1 Source: INSEE Il y a un point cependant qui apparaît comme plus inquiétant encore que la récession : c’est la chute de l’investissement...
Publié le : 14 mai 2013 Source : observatoiredeleurope.com Il est logique que la fin de l’euro constitue le dénouement de la tragédie franco-allemande puisque c’est la création de l’euro elle-même qui est à l’origine de cette tragédie. En effet, en faisant perdre à chaque Etat de la zone euro d’abord sa souveraineté monétaire, et maintenant sa souveraineté budgétaire, l’euro aboutit à ce qu’aucun Etat ne puisse suivre la politique économique qui est adaptée à son économie. Certes, le premier problème de la France est le chômage, dont la cause tient à l’absence de croissance. Dans le cadre actuel de l’euro, qui l’a privée de ses souverainetés monétaire et budgétaire, le pays ne dispose plus des leviers qui lui permettraient de retrouver la croissance. La France en est donc réduite à demander à l’Allemagne de mettre en oeuvre une action de relance dont elle serait la bénéficiaire. Pour que...
Publié le : 20 avril 2013 Source : russeurope.hypotheses.org La zone Euro, sous l’effet conjugué des politiques d’austérité, s’enfonce dans la crise. Pourtant, jamais les débats sur la politique économique n’ont été aussi intenses. Il n’en reste pas moins qu’ils se heurtent à un imaginaire des dirigeants politiques, tant en Allemagne qu’en France ou dans les autres pays, qui reste profondément structuré par le discours austéritaire. Les sources de ce dernier étaient tenues jusqu’à présent pour irréfutables. Mais, un récent travail permet de montrer que, derrière l’apparence du sérieux universitaire, il y avait beaucoup d’idéologie. Le chômage a donc atteint récemment les 12% de la population active, mais avec des pointes à plus de 25% en Espagne et en Grèce. L’activité continue de régresser en Espagne, Italie et Portugal et, désormais, c’est la consommation qui commence à s’effondrer en France, annonçant, comme cela avait été prévu dans ce carnet...
Publié le : 29 mars 2013 Source : observatoiredeleurope.com De plus en plus souvent, la fin de l’euro est évoquée comme une éventualité crédible. Certains de ses partisans, prévoyant un avenir difficile, commencent à rejeter la responsabilité de l’échec sur autrui. La monnaie unique, disent-ils, ne pouvait fonctionner sans fédéralisme, et si ce dernier n’est pas venu, ce n’est pas notre faute, c’est la faute des politiques qui n’ont pas fait leur travail. Le dernier livre de Patrick Artus semble s’inscrire dans cette tendance. Il a inspiré à Georges Berthu, ancien député européen, quelques réflexions sur la fin de l’euro. Réflexions sur la fin de l’euro L’économiste Patrick Artus, directeur des études économiques de la banque Natixis, celui-là même qui annonçait en 2008 la fin de la crise, vient de publier un nouveau livre, dans lequel il démontre – d’ailleurs brillamment – ce que tout le monde a maintenant...
Publié le : 07 avril 2013 Source : comite-valmy.org Interview réalisé pour l’hebdomadaire de gauche grec “Epohi” (www.epohi.gr) et qui sera publié dans la semaine du 9 au 15 avril. Après ce qui s’est produit à Chypre où va la zone Euro ? Il est désormais clair que la crise de la zone Euro a marqué une étape importante après la crise chypriote. Cette dernière a fait sauter le tabou d’une ponction sur les comptes bancaires qui était en vigueur jusqu’à présent. L’idée que Chypre constituait un cas exceptionnel, ce qu’a répété le Président Français François Hollande lors de son interview du jeudi 28 mars à la télévision, est morte et bien morte. Klaas Knot, membre du Conseil de la BCE, a ainsi déclaré vendredi 29 mars son accord de principe avec la déclaration très controversée de Jeroen Dijsselbloem le Président de l’Eurogroupe affirmant que le plan de sauvetage pour...
Publié le :20 mars 2013 Source : russeurope.hypotheses.org Le « blocus monétaire » de Chypre qui vient d’être mis en œuvre par la BCE est un acte d’une extraordinaire gravité, dont les conséquences doivent être soigneusement étudiées. La décision de M. Mario Draghi porte sur deux aspects : tout d’abord la BCE n’alimente plus la Banque Centrale de Chypre en billets (point qui n’est semble-t-il pas essentiel car les réserves de « cash » semblent importantes) et ensuite elle interrompt les transactions entre les banques chypriotes et le reste du système bancaire de la zone Euro. C’est cette dernière mesure qui est de loin la plus grave. D’une part, elle condamne à court terme les banques chypriotes (mais aussi les entreprises basées à Chypre, qu’elles soient chypriotes ou non) car désormais elles ne peuvent plus faire de transactions avec le reste de la zone Euro. D’autre part, elle équivaut à un « blocus » économique,...