Société France

Perversion de l’enfance et pornographie artistique : jusqu’où vont-ils descendre…

18 octobre 20146
Perversion de l’enfance et pornographie artistique : jusqu’où vont-ils descendre… 4.94/5 86 votes

… dans l’ignominie ?

Il est des moments dans l’actualité médiatique, sociétale ou culturelle, où tout semble devoir faire sens… Où des évènements, pourtant à l’origine indépendants les uns des autres, se lient entre eux pour faire apparaître un instant, en pleine lumière et devant nos yeux sidérés, le canevas répugnant de cette tapisserie, de cette « œuvre » abjecte que l’oligarchie nihiliste et destructrice qui nous opprime et qui se permet désormais à peu près tout, entend coûte que coûte mener à bien, en s’attaquant tous azimuts aux fondements familiaux, sociétaux et culturels qui ont fondé au fil des siècles notre civilisation européenne. Ainsi de ces jours derniers, où trois évènements en apparence assez anecdotiques, mais en réalité hautement révélateurs de l’époque, ont retenu mon attention tout autant qu’ils provoquaient mon dégoût…

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ARTE, de la télé de service public à la télé de sévice pubique

Toute personne ayant déjà eu le triste « privilège » de visionner une fois dans sa vie un « journal de la culture » de la chaîne franco-allemande de service public ARTE sait ce que l’on peut espérer de bon en matière artistique de la part de celle-ci, c’est-à-dire à peu près rien… et ce que l’on peut par contre en craindre, c’est-à-dire à peu près tout.

Le nouvel exploit en matière de « culture » et de bon goût de la dite ARTE est donc cette petite série de films mise en ligne sur le site internet de la chaîne sous le titre on ne peut plus clair d’Education sexuelle, série « folle et absurde » comme la définit ARTE elle-même, sortie de l’esprit particulièrement sain – nous allons le voir – d’un certain John Deneuve.

Parmi ces films de 2 minutes chacun, réalisés par l’homonyme de la blonde Catherine et un certain Doudouboy, on compte quelques épisodes fort joliment intitulés : l’anulingus (qu’il est inutile je pense de définir plus précisément ici, et auquel Deneuve et son doudou viennent très vite en matière d’éducation sexuelle, puisqu’autant il s’agit du… second épisode de leur série, juste derrière un pilote consacré aux seins), mais aussi Ass-to-mouth (épisode 6, et décidément, cette pratique est une obsession de notre binôme « artistique »… à quand une nouvelle déclinaison, allemande, espagnole ou bantoue ?), ou encore Golden shower (épisode 9, c’est tellement plus joli en anglais qu’en français : urolagnie ou urophilie, avouez que c’est nettement moins chic !). On notera qu’il manque (pour l’instant ?) dans cette série en dix épisodes quelques thèmes pourtant à mon sens – et vu les tendances privilégiées par nos artistes vidéastes – incontournables, tels que la sodomie, la partouze, la tournante, la coprophilie, l’inceste, le sadomasochisme ou la zoophilie… petits joueurs, allez ! Dans une deuxième saison, sans doute ?

La présence de tels « films » sur une chaine à prétention culturelle, et même à l’origine à vocation « mieux-disante » culturelle, devrait déjà suffire à nous donner le tournis… Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin, quand leur visionnage permet bien vite de nous donner aussi la nausée ?

Car ARTE ne se contente pas sur ce coup-là de jouer les succursales de sex-shop sous couvert de cul-ture. Elle ne se satisfait pas de faire financer par l’argent du contribuable qui n’y peut mais des navets porno-même-pas-chic sans doute réalisés par des frangins ou des cousins, des amis de la famille ou plus vraisemblablement encore des camarades de partouze et de back room. Non contente de faire dans le mauvais goût, le vulgaire et même le graveleux, ARTE plonge allègrement dans l’abject et le sordide.

La série de John Deneuve, avec son univers rose bonbon acidulé, son graphisme ouvertement destiné à un public de maternelle, son côté Playmobil, est bien plus transparente dans ses intentions que les explications alambiquées de la direction d’ARTE pour justifier le fond et la forme des films de nos deux tristes sires. Elle vise ouvertement un public enfantin : quel adulte n’étant pas intrinsèquement pervers et carrément à tendances pédophiles pourrait d’ailleurs s’émoustiller devant un tel spectacle ? La cerise sur ce gâteau particulièrement indigeste, preuve ultime de la dégueulasserie ayant présidé à la réalisation de ce machin, étant la voix de la narratrice, imitant celle d’une petite fille questionnant ses parents sur les pratiques évoquées plus haut.

On l’a dit, les protestations ont été particulièrement nombreuses à pleuvoir après la mise en ligne et la découverte par le public de la série Education sexuelle. De quoi la faire retirer du site ? Que nenni ! Prétendant que cette série était malgré les apparences bien destinée aux adultes (ben voyons !) et se justifiant en arguant du fait que ces courts métrages n’étaient visionnables qu’entre 23 heures et 5 heures du matin (tu parles d’une sécurité, pour des enfants qui maîtrisent souvent mieux l’outil informatique que leurs parents !), ARTE, balayant du revers de la main les reproches des internautes scandalisés, s’est contentée de pondre le communiqué suivant :

« Suite à vos nombreux commentaires, il nous semble important de repréciser que cette série de films d’animation est un produit artistique, un pastiche. […] Naturellement, comme la plupart des créations, il peut susciter chez les ennemis de la liberté les réactions malveillantes habituelles ». Sic. « Les ennemis de la liberté »… Salauds de malveillants, sans doute des hystériques de la Manif pour Tous, sans dents ou en loden !

Pour vous donner une idée de la « liberté » dans laquelle se drapent avec tant de dignité les dirigeants d’ARTE pour justifier la présence sur un média de service public, payés avec votre redevance, des « produits artistiques » de John Deneuve, voici un extrait sonore sur fond d’images fixes issues d’un des films mis en ligne, extrait que j’ai réalisé spécialement pour accompagner et illustrer cet article, tiré du 9ème épisode d’Education sexuelle et consacré à la « golden shower ». Un film où l’on voit notamment – et entre autres joyeusetés – un petit poussin boire de l’urine dans une chaussure de fillette :

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« c’est chié, non », comme aurait pu le dire Jack Lang par la voix de Laurent Gerra ? Un Jack Lang qui déclarait d’ailleurs en 1991 dans Gay Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages ». Pour ceux qui voudraient malgré un légitime dégoût tout de même en savoir plus sur les films d’ARTE, c’est ici que cela se passe (de commentaires).

John Deneuve, parlons-en d’ailleurs encore un peu. Car voulant en savoir un peu plus sur le gaillard, j’ai effectué une petite recherche et suis tombé sur son site personnel, où sont répertoriées quelques-unes de ses « œuvres ». Parmi celles-ci, X Nuns (Nonnes X), dont voici un petit aperçu :

Là encore, le bon goût du bonhomme n’aura échappé à personne. Et pour que les choses soient bien claires, voici comme Deneuve présente sa petite merveille :

« Me sentant très proche des nonnes, j’ai décidé de les aider dans leur quête et je me suis employée (sic) à leur fabriquer des costumes adaptés à notre époque. La venue du Messie étant imminente et compte tenu des dangers menaçant nos sociétés, il est indispensable que celle-ci (re-sic) aient des vêtements adéquats. Les nouvelles tenues intègrent tous les styles caractéristiques du vêtement féminin […] Elles n’en sont pas moins femmes. Le kitsch brillant et les napperons rejoignent la dentelle, la fourrure et le cuir dans un cortège d’apparats et un florilège de couleurs des plus séduisants. Il ne faut plus nier le fantasme qu’elles représentent, mais l’assumer jusqu’au bout et s’en servir. Quoi de plus attirant qu’une femme qui vit parmi la douceur et les prières de ses consœurs. Ambassadrices de charmes de Christ Roi, elles luttent contre l’axe du mal et nous montrent dans les replis de leurs tenues la proximité du Paradis ».

Quel artiste, n’est-ce pas ? Mais pour ce qui est de l’art, nous y reviendrons un peu plus bas, et je vous assure que vous ne serez pas déçus !

Zizi sexuel l’expo, le retour

Farida Belghoul et les cathos intégristes et homophobes de la Manif pour Tous n’ayant apparemment pas fini de chier dans les bottes de nos chers « décidants », et les ABCD de l’égalité et la rééducation ouvertement LGBT ayant de ce fait pour quelque temps encore sans doute un peu de plomb dans l’aile, nos élites, bien décidées à faire malgré tout de nos enfants des êtres sexués et surtout « sexualisables » comme les autres, cherchent à rattraper le coup en réactivant de bonnes vieilles recettes qui ont déjà fait leurs preuves : ainsi du fameux Zizi sexuel l’expo, qui revient donc depuis ce 14 octobre à la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette.

Inspirée du guide du zizi sexuel de Zep et Hélène Bruller, cette exposition inaugurée en 2007 (sous règne sarkozien donc, car dans le domaine de la déliquescence des mœurs et de la sexualisation des enfants, il ne faut pas prêter qu’aux – riches – socialistes), prétend aborder « avec délicatesse, humour et exigence les questions que les 8-14 ans se posent sur l’amour et la sexualité ». 8-14 ans… ben voyons ! Il suffit là aussi de jeter un œil sur l’univers graphique, la nature et le côté ouvertement pipi-caca des « activités » proposées aux enfants pour se rendre immédiatement compte que cette exposition n’est en rien destinée aux 14 ans, ni même aux 12 ans, d’ailleurs. C’est bien la frange la plus basse de la fourchette mise en avant par les concepteurs de cette gigantesque cochonnerie prétendument pédagogique qui est spécifiquement visée… Zizi sexuel l’expo fait donc tout aussi ouvertement que la série sexuelle d’ARTE œuvre de corruption de mineurs. Quelques images étant plus éclairantes qu’un long discours, accrochez-vous à vos chaises et jetez un oeil à ce qui suit :

    

     

… Tout cela est absolument charmant, et dégoulinant de tendresse, d’amour et de sentiment, n’est-ce pas ? D’ailleurs, c’est la commissaire de l’exposition elle-même qui le dit :

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Zizi l’expo « redore l’idée de l’amour… met en avant le sentiment amoureux, le plaisir d’être ensemble, la tendresse »… et permet de sortir « revigorés de valeurs qui sont très simples »… ce sont effectivement tout à fait les mots qui me viennent naturellement à l’esprit pour qualifier votre charmant Disneyland du cul, madame… Gouy (allons, allons ! Pas de mauvais esprit et d’ironie faciles, mauvaises langues) !

De l’art du mal à l’art anal, il n’y a finalement qu’un trépas de plus

Oh, c’est vrai, je le sais bien… dans ce domaine plus encore qu’en tout autre sans doute, de peintures menstruelles en machines à déféquer, en passant par le Piss Christ et nombre d’autres joyeusetés du même tonneau, toutes les ultimes limites du mauvais goût, de la médiocrité et de l’indécence ont été depuis longtemps très largement franchies. N’empêche… je suis personnellement à chaque fois sidéré de voir à quel point les promoteurs de l’art contemporain sont continuellement capables, serrant jalousement contre leur cœur les bornes du couillonisme et de la vulgarité artistiques, de courir à une vitesse stratosphérique pour les transporter plus loin, afin d’agrandir jusqu’à l’infini leur domaine (1).

La prochaine FIAC 2014 va une fois de plus nous en apporter la preuve. Et cela commence très fort, avec l’exposition sur la Place Vendôme, place qui « incarne l’excellence des savoir-faire au service de l’art » comme le relèvent malicieusement les organisateurs du bidule, une « œuvre monumentale » – comme le disent avec des pudeurs de rosières ces mêmes organisateurs – d’un certain Paul McCarthy. Pudeurs de rosières, car l’œuvre en question n’est pas un « sapin de noël stylisé » comme a eu le culot de le prétendre un journaliste de Libération… mais un gigantesque Butt Plug, c’est à dire un gadget sexuel anal surdimensionné, très en vogue dans les milieux homosexuels les plus extrêmes. Cette merveille artistique, la voici donc :

Avouez que cela en jette, non ? Et surtout ne croyez pas, petits naïfs que vous êtes, que Paul McCarthy aurait réussi sur ce coup là une plaisanterie magistrale, au nez et à la barbe des organisateurs de la FIAC et des responsables de la politique artistique de la ville de Paris (pour la quasi-totalité d’entre eux d’ailleurs, et depuis le règne de Bertrand Delanoë, ouvertement issus du milieu où le gadget en question fait fureur). Que nenni ! Ceux qui ont décidé d’exposer cette obscénité et ceux qui leur ont donné l’autorisation de le faire savaient au contraire très bien à quoi s’en tenir, et ont validé cette opération en toute connaissance de cause ! Car le sieur McCarthy n’en est pas à son coup d’essai en la matière, si j’ose dire : cet immense artiste est non seulement un habitué de longue date de la FIAC, mais c’est aussi un multirécidiviste en matière de ce genre de bon goût, comme le prouvent ces photos de quelques unes de ses créations précédentes…

Dans la série butt plug, il avait déjà généreusement donné :

   

Mais McCarthy a plus d’une corde à son arc, et c’est donc aussi ceci :

003  004

Ou cela :

005  006

Ou encore, et si j’ose dire en forme d’apothéose,  « ça » :

Non, non, vous ne rêvez pas : il s’agit bien d’un gigantesque étron ! Avouez que cela en jette, que Léonard de Vinci ou Velasquez n’ont qu’à bien se tenir, et qu’après avoir vu une telle « œuvre », que nous sommes innombrables dans le monde à faire au moins une fois par jour, il ne reste plus qu’à tirer la chasse… et aller pleurer plus loin.

Marc LEROY – La Plume à Gratter

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(1) « C’est-à-dire que je vous vois très distinctement serrant contre votre cœur les bornes du couillonisme, et courant à toute vitesse pour les transporter plus loin, afin d’agrandir votre domaine ». Marcel Pagnol, dans César.

 

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6 Responses to Perversion de l’enfance et pornographie artistique : jusqu’où vont-ils descendre…

  1. Catherine B le 4 février 2015 à 13 h 00 min

    Marc, pouvez-vous effacer mon message de 12h57, mon doigt a ripé sur le clavier alors que j’étais entrain d’écrire et ce que j’ai écrit a besoin d’être rectifié. Merci. Je suis désolée, excusez-moi. La prochaine fois, je serai plus attentive

    • Catherine B le 5 février 2015 à 10 h 29 min

      Bon, Marc, puisque vous n’avez peut-être pas vu le message, au lieu de refaire le message au risque de laisser mon doigt riper encore une fois, je vous invite à écouter Jean-Pierre Lebrun, il dira les choses mieux que moi. Le titre de son exposé est la condition humaine n’est pas sans conditions.

      http://www.msh-m.tv/spip.php?article217

  2. Catherine B le 4 février 2015 à 12 h 57 min

    La per-version, c’est de re-tourner la logique naturelle et quelle est-elle cette logique naturelle à mon sens?

    La logique naturelle serait d’admettre que nous ne sommes QUE des médiateurs de l’in-fini, rien que des médiateurs, mais déjà possiblement les médiateurs. nous qui sommes dans un finiet que le réel n’est jamais accessible directement. Qu’il est voilé, qu’il a une membrane qui permet la vision du sacré justement. Et que sans le re-spect de cette membrane, c’est l’infini qui se trouve réduit à un espace de cloaque

  3. Carine005 le 22 octobre 2014 à 12 h 34 min

    Les mots me manquent…
    Je crois que tu sais ce que j’en pense.
    Huilons la guillotine…

  4. christine le 20 octobre 2014 à 10 h 19 min

    C’est vraiment à vomir !!! Merci à La Plume d’avoir le courage de nous signaler ces « oeuvres », car
    comment imaginer que de pareilles choses existent, à moins de tomber malencontreusement dessus ou bien de les rechercher… Ce n’est plus de la décadence, c’est de la déliquescence…
    C’est peut-être du « foutage de gueule », mais c’est aussi gravement psychiatrique.
    Il faudrait enfermer ces malades, ceux qui les produisent et ceux qui s’en délectent, à quadruple tour et les oublier. Je ne vois malheureusement pas d’autre traitement.

  5. NOURATIN le 19 octobre 2014 à 18 h 43 min

    Il ne saurait s’agir que d’un programme à caractère totalitaire visant à détruire totalement notre civilisation. Il n’y sont pas complètement parvenus en 1968 et au cours des décennies suivantes mais ils persistent. Je crains que seule la Charia puisse nous débarrasser un jour ou l’autre de ces abjections infâmes. Ainsi l’objectif sera enfin atteint!
    Amitiés.

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