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Mea culpa de La Plume : Esther Benbassa s’intéresse à la verdure…

6 février 20141
Mea culpa de La Plume : Esther Benbassa s’intéresse à la verdure… 5.00/5 49 votes

… mais uniquement quand elle se fume !

Charité bien ordonnée commençant par soi-même, je dois tout d’abord battre fort piteusement ma coulpe : il y a quelques jours, à l’occasion d’un article « célébrant » les trente ans d’anniversaire d’EELV, je me suis fort imprudemment permis d’écrire qu’ Esther Benbassa, bien que sénatrice « verte » du gang à Cécile Duflot, n’avait rien d’une écologiste et se préoccupait de la nature et de l’écologie comme moi de la discographie de Patrick Bruel ou de la bibliographie de Virginie Despentes, c’est-à-dire (pour ceux qui se poseraient la question) pas le moins du monde.

Je suis bien obligé, suite à la consultation des infos et dépêches d’agences de ce jeudi 06 février, de reconnaître ma terrible erreur : l’impayable (mais tout de même grassement rémunérée) Esther s’est bien finalement découvert un très vif intérêt pour la nature, la verdure et plus particulièrement pour les petites feuilles… du moment qu’elles se fument et permettent de plonger dans des paradis artificiels !

Madame la sénatrice a en effet déposé mardi dernier une proposition de loi sur l’usage du cannabis, en vue de la dépénalisation de celui-ci, et décidément très motivée, elle organise ce jour un débat au sénat sur cette question. Officiellement, bien entendu, le but de cette loi  « n’est évidemment en aucun cas d’encourager la consommation, mais plutôt de la faire baisser ». Ben voyons ! Faire baisser une consommation en augmentant et en dépénalisant l’offre ! Logique, rationnel, indiscutable. D’ailleurs, demandez donc à nos voisins hollandais ce qu’ils en pensent, eux qui, après des années de laxisme aux conséquences catastrophiques, se mettent aujourd’hui à faire machine arrière toute !

Fière comme si elle avait un bar-tabac (1), Esther déclare : « c’est la première fois qu’une telle proposition loi est déposée en France ». Cette demande de dépénalisation du cannabis est pourtant en réalité une vieille rengaine du parti « écologiste », presque aussi essentielle pour celui-ci que la sortie du nucléaire : on la trouvait déjà dans le programme présidentiel de Noël Mamère en 2001.

Dans son projet de loi, Esther Benbassa demande donc que la culture, la distribution et la vente du cannabis soient contrôlées par l’administration, cela permettant entre autres d’ « indiquer sa composition » et « prévoir combien d’hectares cultiver ». Bienvenue au pays des bisounours !

Indiquer sa composition… c’est-à-dire ? Faible ? Forte ?

Tout le monde sait que depuis deux décennies, les produits hallucinogènes à base de cannabis qui circulent aujourd’hui sous le manteau sont chaque année de plus en plus forts, pour répondre à des demandes de consommateurs de plus en plus radicales. Une montée en puissance faisant voler en éclat, et cela est confirmé étude après étude, le concept fumeux (c’est le cas de le dire) de drogue douce mis en avant durant des années par les adeptes du « joint pour tous ».

Une soudaine culture officielle d’un cannabis « soft » (à moins qu’Esther n’envisage la culture puis la vente d’un cannabis plus fort ?) ne permettrait à l’évidence en rien d’empêcher des particuliers de la cultiver chez eux demain comme aujourd’hui pour satisfaire leur goût et leur usage personnel, pas plus qu’il ne les empêcherait de le revendre (toujours illégalement) à ceux qui cherchent des « plaisirs » plus violents que ceux que la fort généreuse Esther souhaite mettre à leur disposition.

Mais le plus savoureux dans cette histoire est ailleurs, et Esther, décidément pourvue d’une naïveté de rosière (ou bien plus vraisemblablement, comme son pote Pierre Bergé, d’un cynisme himalayen), vend la mèche dans la foulée :

« Cette gestion rationnelle de la culture et de la vente du cannabis permettrait aussi des entrées fiscales très importantes » (2).

… Et bien voilà, il fallait commencer par là, Esther ! Si c’est une histoire de rentrées fiscales ! Louer le ventre des femmes (Esther est pour, comme Pierre Bergé), et gagner du fric sur la santé des toxicomanes… La marchandisation de tout pour tous ! Bienvenue dans le meilleur des immondes ! Esther présidente !

Car elle au moins, ne risque pas -très provisoirement- de reculer devant la Manif pour Tous, comme cette lopette (oups, homophobie !) de François Hollande : « Le gouvernement ne fait qu’occulter les problèmes sociétaux. Il est devenu plus frileux que d’habitude. Et alors? Je ne céderai pas. C’est comme cela que l’on fait évoluer la société ».

Faire « évoluer la société »… Tout un programme ! Voilà donc le projet humaniste et écologiste en diable du EELV d’Esther Benbassa et en réalité de toute la Hollandie plus ou moins officielle d’ailleurs : à grands coups de propagande LGBT, de théorie du genre, d’endoctrinement des enfants via la rééducation nationale de Vincent Peillon, de mariage homo à la sauce Christiane Taubira, demain de PMA, de GPA (et quels que soient les mensonges gouvernementaux à ce sujet), de légalisation de l’euthanasie et donc de drogue d’état. Est-on encore seulement en droit en France, sous la surveillance et la répression de plus en plus totalitaire du sinistre Manuel Valls, de ne pas partager, de ne pas cautionner cette théorie de l’évolution là ?

Marc LEROY – La Plume à Gratter

(1) Coluche.

(2) Cannabis: Le gouvernement occulte les problèmes sociétaux pour Esther Benbassa, l’Express, 06 février 2014.

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Une réponse pour Mea culpa de La Plume : Esther Benbassa s’intéresse à la verdure…

  1. NOURATIN le 6 février 2014 à 16 h 34 min

    Des sénateurs comme cette Esther Benbabasse ça donne une claire idée de notre avenir. Ces gens-là semblent bien décidés à nous détruire par tous moyens, ce sont des fous ou des criminels et sans doute les deux à la fois…la Gauche devient carrément le fossoyeur de notre civilisation et de notre Nation. Mais comme Valls est là pour étouffer dans l’œuf toute velléité de révolte ils parviendront sans doute à leurs fins, de toute façon ça les travaille depuis 1968.
    Amitiés.

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