Politique France

FRANCE

Bayrou et les municipales de Pau : l’andouille du Béarn n’avait peut-être jamais autant mérité son surnom…

Il avait pleuré de joie dimanche soir, il aurait pu -et même dû- très prochainement pleurer cette fois de rage. Cela aurait sans doute été LE gag de ces élections municipales et pour notre gaillard, un sacré manque … de Pau !

Pierre Lahore, colistier en 37 ème position de François Bayrou à Pau, était décrit sur le bulletin de vote de la liste UMP-UDI-Modem comme étant « collaborateur parlementaire de Jean-Jacques Lasserre ». Or, le code électoral précise très clairement que  seuls les noms des colistiers doivent être présents sur le bulletin de vote. Jean-Jacques Lasserre, sénateur des Pyrénées-Atlantiques, n’est pas candidat sur la liste de François Bayrou : son nom ne devait donc en aucune manière y figurer, son association à la liste pouvant de fait fausser le scrutin.

Le Front national avait donc aussitôt saisi le tribunal administratif, et le Parti Socialiste demandé à ses colistiers de faire préciser l’anomalie sur les procès-verbaux des bureaux de vote. Mais fort heureusement pour celui qui se présentait donc dimanche à Pau avec l’appui de l’UMP après avoir appelé à voter Hollande aux présidentielles de 2012 (oui, je sais, moi aussi cela me donne le tournis), le tribunal administratif a choisi de botter en touche prudemment, pour ne pas dire piteusement, comme un vulgaire Conseil d’Etat à la solde de Manuel Valls dans l’affaire Dieudonné, et de recouvrir d’un voile pudique cette faute pourtant caractérisée parce que, je cite : « les conclusions de la requête sont devenues sans objet car l’élection a déjà eu lieu ». Sic ! Circulez, il n’y a donc plus rien à voir.

Tout est donc bien qui finit bien, et le bon petit soldat Bayrou est sauvé du ridicule et de la Bérézina électorale par les larbins administratifs du système. Mais elle a tout de même eu un peu chaud aux castagnettes, l’andouille du Béarn !

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 Najat et le jambon dans les cantines FN : elle voit décidemment des cochons partout !

On sait qu’en chaque homme il y a un cochon qui sommeille, et que la donzelle a décidé de les traquer depuis les maternelles, à grands coups de théorie du genre, de poupées pour les garçons, de camions pour les filles, et jusque sous les mini-jupes des péripatéticiennes, à grand renfort de loi pénalisant les clients de la prostitution.

Mais cela ne suffit pas à la Najat qui, hier soir sur les plateaux de télévision, a fait encore très fort dans la charcuterie politique, le ridicule et la manipulation, cherchant visiblement à mobiliser l’électorat musulman qui fuit désormais pour grande partie le vote socialiste à cause du mariage homo et du prosélytisme gay dans les écoles, en tentant d’éradiquer ou de nettoyer le Front National au kasher (en fait au hallal, mais c’est nettement moins rigolo), affirmant notamment que dans les cantines des villes gagnées par les candidats du parti de Marine Le Pen les nouveaux maires obligeront demain « tous les enfants dans les cantines à manger du jambon » ou «  les bibliothèques à s’abonner au journal Minute »…

Bon, c’est vrai, la soirée télévisuelle, étant donnés les résultats calamiteux de son parti, avait été particulièrement pénible pour la « minorité visible » de service (et de façade) du gouvernement Ayrault, mais tout de même… à ce niveau de grand n’importe quoi, on va finir par s’inquiéter pour sa santé mentale. Mais peut-être avait-elle tout simplement oublié de s’alimenter un peu avant de pénétrer sur le plateau ? Peut-être a-t-elle eu une petite faiblesse, une petite fringale ? Alors, histoire de retrouver ses esprits… un petit jambon-beurette pour la déroute, Najat ?

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Avignon : Olivier Py se prenait déjà pour Jean Vilar, le voilà qui se prend pour Jean Moulin !

Tartuffe est décidemment un monument théâtral de notre répertoire indépassable. Mais cette pièce majeure du grand Molière se joue de nos jours bien plus souvent dans la vraie vie que sur les planches. Ainsi, ce lundi, et à l’occasion du résultat du premier tour des municipales à Avignon, où le candidat Front National est donc arrivé en tête, ce qui a mis Olivier Py, nommé récemment directeur du festival, dans tous ses états.

Olivier Py ce touche-à-tout (mais expert-en-rien) du petit monde médiatico-artistique : comédien, metteur en scène de théâtre ou d’opéra, écrivaillon (4) (et je vous en supplie, prenez connaissance plus bas des fulgurances du garçon, cela en vaut vraiment  la peine !) et même… chanteuse, comme vous pouvez le constater ci-dessous :

Si, si, c’est bien Olivier, de mâle en Py, qui présentera d’ailleurs cette année son propre spectacle « Miss Knife chante Olivier Py » (dont est tirée cette vidéo) dans le cadre du festival Off d’Avignon, … « on n’est jamais si bien servi que par soi-même », n’est-ce pas ?

celui qui donc se prenait déjà depuis sa très récente nomination à la direction du festival pour Jean Vilar et accessoirement, on vient de le voir, pour Zaza Napoli (5), se prend à présent et depuis hier pour Jean Moulin, déclarant carrément, suite aux résultats du candidat frontiste :

« Je ne me vois pas travaillant avec une mairie Front National. Cela me semble tout à fait inimaginable. Donc je pense qu’il faudrait partir. Il n’y aurait aucune autre solution » ajoutant « le festival d’Avignon pourrait partir pour une autre ville, si mes tutelles sont d’accord, sinon je prendrais mes responsabilités ».

Comme si le festival d’Avignon, créé en 1947 par Jean Vilar était devenu sa petite propriété personnelle du seul fait de sa nomination… en septembre 2013 ! Avouez que dans le genre cuistre et résistant de Prisunic se dressant contre la bête immonde, on a rarement fait mieux… ni plus grotesque !

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A Sciences‑Po (de chambre), soyons folles : adieu le LGBT, vive le LGBTIQ !

 

Vous en étiez restés au LGBT, bande de ringards… C’est largement dépassé tout ça ! Nous sommes désormais entrés de plein (gay) pied dans l’ère radieuse du LGBTIQ, c’est-à-dire du « Lesbien‑Gay‑Bisexuel‑Transsexuel‑Intersexué-Queer ». Ca c’est moderne,  mon coco, ou plutôt, en l’occurrence, mon cul-cul !

Hier s’est ainsi ouverte à Sciences Po pour la cinquième année consécutive, la Queer Week. La Plume avait  d’ailleurs déjà relayé en 2013 un article qui évoquait cette charmante tradition de l’école. Pour les ringards qui ne l’auraient pas encore compris, se définissent comme « Queer » ceux qui refusent d’être déterminés par leur sexe ou leurs pratiques sexuelles. Au programme de cette magnifique manifestation à Sciences Po donc, et entre autres joyeusetés :

Lundi 24 mars

-  « Les plaisir(s) : photographie, dessin & vidéo, exposition collective »

-  « Rituels d’activation de fétiches » avec « Performance d’Ouverture » ( ?)  – proposé par Hélène Barrier, Denis Sanglard, Sébastien Lambeaux.

-  « Les plaisirs précaires du travail pornographique » – Conférence de Mathieu Trachman

Mardi 25 mars

-  « Plaisir et prévention pour les femmes ayant des relations sexuelles avec d’autres femmes » – Atelier animé par Coraline Delebarre et  FLoZif & FIERES

-  « Histoire des objets du plaisir » – Conférence de Baptiste Coulmont

Mercredi 26 mars

-  « Touch-ATouch- A Tangere Me » – Performance ( ?) d’Aurore Le Duc

-  « Ecrire son scénario sexuel » – Atelier de Marianne Chargois

-  « La pornographie et les tubes » – Conférence de Stephen des Aulnois et Philippe Gargov

Jeudi 27 mars

-  « De l’espace normatif à l’espace performatif : le post porno » – Atelier de Rachèle Borghi & RHINOCEROS

-  « Les plaisirs de l’éco-sex » – Conférence  d’Isabelle Carlier, Erik Noulette et Nadège Piton

Vendredi 28 mars

-  « La réappropriation des corps trans par les trans eux-mêmes » – Atelier de Maud-Yeuse Thomas et Karine Espineira

-  « Massages et jeux de cordes » – Atelier ( ?) de Wendy Delorme et FLoZif

-  « Mauvais goût – Nuit aux musées » – Soirée de Cloture – 5€ avec le Pass Queer Week / 6€ avant minuit / 10€ après ( ??)

Sciences Po, donc… Question science et question politique, on peut être un peu circonspect… Mais il faut dire que l’école, censée être de celles qui forment ceux qui se considèrent ensuite comme l’élite de la nation (ne riez pas), était hier encore dirigée par l’inoubliable Richard Descoings, cet homosexuel partouzeur notoire et lobbyiste LGBT ouvertement revendiqué, ayant ses entrées (si j’ose dire) aussi bien à gauche qu’à droite, mort dans des circonstances sordides en avril 2012. Le bonhomme avait évidemment beaucoup fait -y compris en frayant de très près avec ses jeunes élèves- pour promouvoir, accueillir puis installer à demeure des associations communautaristes homosexuelles et « transgenre » dans l’école dont il avait la charge. Ce qui lui valut sans doute d’être fait Chevalier de l’Ordre national du Mérite (1997), Chevalier des Palmes Académiques (2001), Chevalier de la Légion d’honneur (2005) et… Chevalier de l’Ordre du Mérite agricole ( ???… mais ? Il n’y a pas de meêêê !)

On le voit, Descoings, parti des partouzes, Sciences Po n’est pourtant pas prête de lâcher le manche… ou l’emmanché, on ne sait plus trop !

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Yann Moix rampant devant la bienpensance, ou la métamorphose (et la fuite) du cloporte

Il avait déjà commencé à se décomposer intellectuellement et moralement depuis plusieurs années… à faire la pute médiatique pour vendre ses pauvres livres et ses nanards cinématographiques de série Z (Podium) sur à peu près tous les plateaux de télé, crachant au passage sa bile sur les Suisses à la suite de l’affaire Polanski, puis en cerise sur le gâteau, il avait rejoint la fine équipe de BHL à La Règle du Jeu et, pour rester dans les pitreries, celle de Laurent Ruquier dans l’Emission pour Tous (aujourd’hui fort heureusement défunte). Et cela lui avait d’ailleurs sociologiquement réussi, puisque le fait de devenir une carpette docilement couchée devant les gens qui comptent lui avait notamment permis de recevoir récemment le prix Renaudot pour son Livre Naissance.

Un jury Renaudot (où siègent notamment Franz-Olivier Giesbert ou Frédéric Beigbeder, c’est dire le sérieux du bidule) qui avait déjà et notamment fait très fort en attribuant son prix en 2004 à une auteur… morte en 1942 (Irène Némirovsky), ou en l’offrant depuis à des écrivains aussi considérables que … Daniel Pennac, Frédéric Beigbeder (tiens, tiens !), Virginie Despentes ou Scholastique Mukasonga, autant d’ « écrivaillons tellement  inexistants que je m’demande s’il n’y en a pas déjà la moitié de morts » (1). Un jury qui a donc fait encore mieux cette année en attribuant son hochet littéraire à un auteur déjà mort avant même d’être né, et pour un pavé totalement indigeste de 1 152 pages (si !) égocentré, égocentrique et racoleur, foutraque et presque illisible, où l’on apprend notamment que « De Gaulle est un Hitler sans Auschwitz »… Moi aussi, rassurez-vous, cela m’avait échappé (2). Non seulement Moix n’a donc aucun talent, mais il n’a en plus pas une once de courage…

Il y a quelque temps (en 2007), avant de faire son alyia vers la bienpensance, celle qui permet de grimper dans la même position où l’on rampe (3), Moix avait imprudemment préfacé un  livre de Paul-Eric Blanrue intitulé Le Monde contre soi : anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme. Une casserole sacrément embarrassante pour le nouvel admirateur et occasionnellement porte-flingue de BHL, vous en conviendrez aisément ! Interrogé le 22 mars à ce sujet au salon du livre où il était supposé dédicacer son pensum « renaudisé », le gaillard a fièrement tenu à faire face et à répondre à une question à ce sujet, donc forcément un peu gênante aux entournures, comme vous pouvez le voir ci-dessous :

Avouez que c’est sacrément fendard de voir ainsi une outre de suffisance faire sous elle jusqu’à se dissoudre pour ne plus ressembler qu’à une quéquette anémiée, avant de simplement prendre la fuite pour ne pas se dissoudre complètement dans la honte et le ridicule !

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MONDE

Algérie : Abdelaziz Bouteflika se lance dans le comique sénile et bat Guy Bedos et Nicolas Sarkozy à plate couture !

On avait déjà vu récemment des vieux gâteux réussir des performances comiques de premier ordre, ou des moins fripés se foutre ouvertement de la gueule de leurs électeurs, mais les dernières déclarations de pépé Bouteflika risquent de rester pour longtemps une référence en matière de démagogie et de comique pince-sans-rire du quatrième, voire du quinzième âge !

Bouteflika, 77 ans, qui passe la moitié de son temps depuis des mois à l’Hôpital du Val-de-Grâce aux frais de la République Française (ce qui ne l’empêche bien évidemment pas de cracher sur notre pays à chaque fois ou presque qu’il arrive encore à ouvrir la bouche), Bouteflika, malade, déjà largement sénile, presque invisible depuis un an suite à sa dernière attaque cérébrale, et qui ressemble de plus en plus à la momie de Ramsès II, Bouteflika au pouvoir depuis déjà quinze ans d’un règne sans partage en tous points catastrophique pour son pays, a donc décidé… de se représenter, et de briguer un quatrième mandat présidentiel en Algérie !

« Il m’en coûterait beaucoup de rester sourd à vos appels. J’ai décidé de ne pas vous décevoir et de me présenter comme candidat à l’élection présidentielle (…) et de consacrer toute mon énergie à la réalisation de vos aspirations » a notamment déclaré le nouveau comique de la Kasba. Toute mon énergie… en effet, ça promet un avenir radieux pour l’Algérie, Abdelaziz !

Mais notre comique de presque outre-tombe a fait encore plus fort, en déclarant que s’il était réélu… il lancerait des réformes destinées à créer un modèle politique avec différents segments de la société qui « répondront aux attentes et aux espoirs du peuple » !

Lancer des réformes à même de répondre « aux attentes et aux espoirs du peuple »… après quinze années d’exercice du pouvoir ! Sacré Abdelaziz ! Ca c’est de la performance, ça c’est du stand up ! Ecrasé, éparpillé façon puzzle, Guy Bedos ! Largué, atomisé, notre petit Nicolas et ses déjà fort réjouissantes promesses de changement lors des présidentielles de 2012, après un quinquennat au ministère de l’Intérieur suivi d’un autre à l’Elysée. T’es vraiment le meilleurs Abdel, et espérons que les Algériens ont conscience de la chance qui est la leur d’avoir un artiste comique de ce niveau !

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En Suisse comme en France, les Socialistes osent tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît !

On savait depuis le référendum en 2005 sur la Constitution Européenne et aussi depuis les gigantesques mobilisations de la Manif pour Tous le peu de cas que nos socialistes hexagonaux font de la volonté populaire (et l’UMP n’est évidemment pas en reste).

On savait aussi depuis le référendum sur les minarets en 2009, ou plus récemment celui sur la régulation de l’immigration de masse, le profond respect que leurs homologues suisses avaient également pour la volonté populaire au pays du couteau, du coucou et des banques, et cela malgré les institutions remarquablement démocratiques de ce petit pays qui fait figure de premier de la classe en matière de souveraineté populaire, dans une Union Européenne qui tend chaque jour un peu plus vers la dictature oligarchique.

On savait, mais cela va encore mieux en le disant : le conseiller national (l’équivalent d’un député en Suisse) socialiste Andreas Gross le fait donc aujourd’hui carrément :

« Le peuple n’existe pas… » Evidemment, vu comme cela, les choses sont nettement plus simples ! Et la démocratie, pour le socialisme, ça existe encore, monsieur Gross ?

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Immigration illégale en Italie : Le Camp des Saints se réécrit jour après jour en Italie

Jean Raspail l’avait prédit en 1972 dans son roman visionnaire, Le Camp des Saints, nous y sommes donc aujourd’hui. Sauf qu’il s’était apparemment trompé de pays. Mais ce n’est pas en France, mais bien sans doute en Italie, que risquent de se déclencher les conséquences dramatiques du laxisme et de l’irresponsabilité de nos « élites » européistes aveugles et traîtres aux intérêts de leurs peuples et de leurs nations. Depuis le début de l’opération de surveillance et sauvetage en mer Méditerranée baptisée « Mare Nostrum », enclenchée suite au naufrage près de Lampedusa, qui avait fait 366 victimes au mois d’octobre 2013, plus de 17 000 nouveaux migrants ont été secourus (et ramenés à terre, en Italie). Pire : ces derniers jours, les flux se sont fortement intensifiés. On compte aujourd’hui ainsi, en moyenne, 1 000 nouvelles arrivées quotidiennes ! Et les centres d’accueil sont bien entendu pratiquement tous saturés.

Cette explosion d’arrivées de clandestins venus de plusieurs pays africains dont la plupart sont des hommes très jeunes ( nombre d’entre eux sont même carrément mineurs), doit beaucoup à la situation absolument catastrophique qui règne aujourd’hui en Libye, où les départs -depuis des côtes totalement livrées à l’anarchie et profitant du retour du printemps- se sont multipliés de façon presque exponentielle depuis plusieurs semaines. Le charmant petit paquet-cadeau d’adieu de Nicolas Sarkozy et de son pote BHL -qui est aussi celui de François Hollande pour ce qui est de la Syrie et de l’Ukraine (UMPS quand tu nous tiens…)- à l’Union Européenne, à l’Italie et demain à la France, car nombre de ces migrants n’ont bien-sûr qu’une envie : venir dans l’hexagone tenter leur chance et profiter de la manne sociale qui s’y déverse à grands coups de RSA, AME et autres allocations familiales.

Mille mercis donc pour ce magnifique cadeau, qui a tout d’une quenelle tragique aux peuples européens,  messieurs Sarkozy et Lévy !

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Culture de mort, nihilisme et utilitarisme immonde en Grande Bretagne : mais jusqu’où va-t-on descendre ?

Il sera bien difficile de vous faire rire ou seulement sourire avec cette dernière brève, mais comment ne pas vous en parler :

Au Royaume-Uni, la chaîne de télévision Channel 4, reprise par The Telegraph vient de révéler que des milliers de fœtus et bébés morts soit à la suite d’avortements soit suite à des fausses couches (plus de 15 500 au total) ont été utilisés pour servir de « carburant pour chauffer des hôpitaux britanniques » (au moins 27 d’entre eux sont recensés), le tout bien évidemment sans l’accord des familles concernées.

Vous avez bien lu, et nous ne sommes pas dans un roman d’anticipation monstrueuse, de science-fiction cauchemardesque… Cette abomination est une véritable information. Sitôt cette horreur dévoilée, le ministre de la Santé britannique, le Dr Dan Poulter, a fait interdire cette pratique jugée par lui « totalement inacceptable » (sic), ce qui est un qualificatif -me semble-t-il- très loin de suffire pour qualifier une telle ignominie.

Bienvenue donc dans cette Union Européenne qui donne tous les jours des leçons de « valeurs », de démocratie et d’humanité au monde… Bienvenue dans la grande Bretagne d’aujourd’hui, mais aussi dans la Belgique d’hier (ou l’on peut donc désormais euthanasier les mineurs), et n’en doutons pas, au train où vont désormais les choses, dans la France de demain… C’est fini pour aujourd’hui, et je vous quitte pour aller pleurer dans mon coin.

Marc LEROY – La Plume à Gratter

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(1) Pierre Desproges, Le Tribunal des Flagrants Délires (avec Jean D ’Ormesson).

(2) Naissance, de Yann Moix, éditions Grasset.

(3) « L’ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basses; c’est ainsi que l’on grimpe dans la même posture que l’on rampe » J. Swift

(4) Quelques extraits du livre d’Olivier Py Les Mille et une définitions du théâtre (Actes Sud). Acrochez-vous au pinceau, j’ôte l’échelle :

« Le théâtre est un prêtre déguisé en femme. À moins que ce ne soit une femme déguisée en prêtre. Ou un prêtre déguisé en femme déguisé en prêtre, etc. » (p.23) – « Le théâtre est un paratonnerre que chacun a dans le fond de sa langue ». (p.37) – « Le théâtre est l’inaugural qui vient dans l’augural ». (p.61)  - « Le théâtre est une intériorité nue qui marche dans la rue » . (p.86) – « Le théâtre n’est pas une dialectique c’est une trialectique ».(p.121) – «  Le théâtre est l’érection du phallus universel. Au commencement était le théâtre et le théâtre était désir ». (p.124) - « Le théâtre est une destination inconnue, mais suffisamment connue pour produire une inquiétude indicible, mais moins effrayante qu’elle ne devrait l’être grâce à la certitude de n’y arriver jamais ». (p.157) – « Le théâtre est l’innommable qui vient dans le nom ». (p.191) – « Le théâtre est l’apparoir de l’être. Apparition toujours plus difficile à mesure que le monde renonce à la contemplation et confond l’action avec l’activité ». ( p.201) – « Le théâtre est un grand tableau noir où la craie sert d’éponge et l’éponge de craie ». (p.220) – « Le théâtre, c’est l’insécable qui vient dans le fragmenté ». (p.237)

Ou enfin  « Le théâtre est la table de multiplication du chiffre 1 ». (p.243) … Un peu apparemment, comme le QI du bonhomme ! Avec toutefois, parfois, entre deux délires, des petits éclairs de lucidité : « Les théâtreux sont de gauche pour cacher que le théâtre est fondamentalement réactionnaire ». Tu l’as, dis, bouffi bouffon!

(5) Le personnage incarné par Michel Serrault dans La Cage aux Folles.

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