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Palmarès de la connerie ambiante : le premier podium de l’année 2018 !

17 janvier 20182
Palmarès de la connerie ambiante : le premier podium de l’année 2018 ! 3.63/5 41 votes

Les plus fidèles lecteurs de La Plume à gratter se souviendront sans doute (et qui sait, peut-être non sans une certaine nostalgie ?) d’une rubrique naguère récurrente de ce site, qui s’intitulait Palmarès de la connerie ambiante : le podium de la semaine. L’auteur de ces lignes ambitionnait d’y relever, puis d’y récompenser régulièrement d’une juste médaille, les trois plus méritoires évènements, informations ou déclarations à la con du moment.

« Vaste programme ! », penseront immédiatement les plus attentifs observateurs de notre époque. Je ne vous le fais pas dire ! Les mêmes vieux compagnons de route plumesque évoqués plus haut se souviendront sans doute, et mes plus récents mais forcément lucides lecteurs le comprendront de même, que la disparition progressive de ce palmarès n’intervint évidemment pas faute de cons-battants, mais bien au contraire pour cause d’abondance presque exponentielle de cons-(re)battus.

Mais votre fort modeste et en l’occasion si peu omnipotent serviteur, bien qu’armé d’une bonne volonté à presque toute épreuve, demeurait si j’ose dire bien « seul sur le con », ne parvenait plus à débusquer toutes les billevesées plus ou moins médiatisées d’une actualité qui, chaque jour ou presque, en regorgeait un peu plus que la veille. Et comme ne le disent après tout pas les dictons : « abondance de rien nuit », ou « à l’impossible, nul n’est ténu » … peu à peu, le Palmarès sombra donc dans l’oubli.

Et puis… ce tout début d’année 2018, faisant suite à une cuvée 2017 qui avait pourtant déjà placé la barre singulièrement haut, se révèle d’ores et déjà particulièrement exceptionnel en matière de connerie, connards et autres connasses de con-cours (en matière de connerie aussi, hélas, nous allons le voir, la parité sévit) à un point tel qu’il me paraît difficile, pour ne pas dire impossible de ne pas repiquer, et en guise de bonne résolution de janvier, à cette vieille tradition de Plume. Le palmarès reviendra donc plus ou moins régulièrement sur le site, en fonction des capacités d’absorbtion con-gnitive de votre plumeux de sévices, et de la limite qu’il lui faudra tout de même bien s’imposer pour s’assurer un minimum d’hygiène intellectuelle, hygiène nécessaire à la préservation de sa santé, tant physique que mentale.

Voici donc le premier, et certainement pas le dernier palmarès de la connerie ambiante, version 2018 : alors, accrochez-vous bien à vos pinceaux, car les trois « lauréats » du jour ont tous ôté fort spectaculairement l’échelle !

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Médaille de bronze

Attribuée aux dénonciateurs du supposé « pays de merde » de Donald Trump

Cette récompense est on ne peut plus collective, car ce bronze là, passez moi l’expression, est de ceux que nos plume-hâtifs coulent d’abondance, et avec une régularité de merdronome sur tous les médias hexagonaux, dès lors qu’il s’agit de baver, pour tout ou plutôt pour rien, sur Donald Trump, le président US que nos zélés zélotes des zélites boboïsées aiment tant et tant haïr. Sa femme, sa fille, son beauf, son fils mineur, ses conseillers, ses immeubles, ses golfs, son passé, son présent, son avenir, sa santé mentale, sa coiffure, sa cravate, ses chaussures, son cochon d’Inde ou sa brosse à dents… tout est bon pour se farcir du Trump « on en veut pas, en voilà » ! A peine les fausses-vraies révélations du livre à ragots de Michael Wolff retombées pour bonne partie dans l’oubli populaire (mais évidemment pas médiatique, non mais sans blague !), les médias, et à l’échelon planétaire, ont pu en remettre une sacrée couche avec le désormais célébrissime « pays de merde » de l’ami ennemi Donald.

Rappel des (non)faits : Trump, dans une réunion informelle à la Maison Blanche avec des sommités juridiques et certains responsables politiques des deux bords, AURAIT prononcé l’expression « shithole countries » lors d’une discussion au sujet des immigrés venus d’Haïti, du Salvador et de pays d’Afrique.

De cette conversation, nous n’avons pas la moindre trace, qu’elle soit sonore ou audiovisuelle, et donc il n’existe pas, n’ayons pas peur des mots, la plus petite preuve que la-dite expression ait bien été prononcée. D’ailleurs, Donald Trump nie formellement l’avoir utilisée : ce sont donc des gens invités à la Maison Blanche par le président « « qui auraient dit qu’ils l’avaient entendue », voire carrément des gens qui n’ont même pas assisté à cette conversation, comme l’ont rapporté les premiers médias américains : « according to several people briefed on the meeting » … rien de plus !

Vous avez bien lu : deux ou trois quidam, même pas présents, ou comme par hasard opposants radicaux du président Trump (principalement le sénateur démocrate Dick Durbin) disent qu’ils ont entendu, ou mieux encore, qu’on leur a dit avoir entendu, lors d’un échange privé, le locataire de la Maison blanche  parler de « shithole countries », et la machine mondiale à dézinguer du Donald, se met à nouveau en branle, la chasse au vilain petit canard est – une fois de plus – déclenchée ! Journaux, ambassades, Union africaine, ONU… tout le monde est révulsé d’horreur, l’univers entier bascule dans le dégoût et la condamnation ! Simplement délirant…

Mais là ne s’arrête pas la connerie qui justifie médaille. Car le plus beau, le plus con reste à venir… aussitôt, nos bien nommés merdias nationaux traduisent l’expression supposément dite par « pays de merde ». Une traduction venue de nulle part ou presque, et qui ne correspond absolument pas à celle que l’on fait généralement de ce désormais célébrissime « shithole ». Car si vous faites une petite recherche pour tenter de traduire ce terme dans la langue de Molière, vous vous apercevez bien vite que nos journaleux et belles âmes outragées ont délibérément choisi une fois de plus de charger la barque putative de Donald Trump, très largement au dessus du raisonnable :

Comment en effet a-t-on pour habitude de traduire l’expression (certes vulgaire, mais fort courante) « Shithole » ?

Le plus célèbre dictionnaire bilingue, le Harrap’s, propose : « porcherie », « taudis », ou « trou paumé ».

Reverso, le plus usité des traducteurs en ligne, parle lui, et selon les exemples cités, de « trou perdu », de « trou à rats », de « poubelle » ou de « taudis » (1).

Un autre traducteur en ligne, fr.bab.la évoque lui aussi principalement le « trou à rats » (2).

J’ai eu beau chercher : dans tous les cas, pas le moindre « pays de merde » à se mettre sous la dent qui, évidemment lorsqu’elle est médiatique, se doit, concernant Donald Trump, d’être forcément très dure…

On résume une dernière fois : conversation privée, expression rapportée par des opposants, sans la moindre preuve, dénégation ferme de l’intéressé, traduction totalement inédite qui force très salement le trait supposé, puis déchaînement et lynchage médiatique… tout ça pour « ça » !

Alors, avouez avec moi que tout ce cirque, qui acte une fois de plus le définitif trépas de la déontologie journalistique française, justifiait largement cette médaille ! Une médaille qui aurait pu, aurait même dû être légitimement d’un métal singulièrement plus noble, si le jury, par facilité sans doute, n’avait décidé qu’il convenait, vu l’objet du délit, d’en rester au stade fécal… (d’où le bronze, CQFD)

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Médaille(s) d’argent

Décernée(s) à Catherine Millet et Brigitte Lahaye, pour leur apologie du viol de con-pétition

Non d’un chien, qu’elle me coûte cette médaille-là ! Non pas à cause d’une quelconque sympathie originelle pour ses deux lauréates, dont l’une m’a toujours été aussi antipathique que l’autre m’est demeurée constamment indifférente…

Non, si cette médaille me fait mal aux dents, c’est bien parce qu’elle fait suite à ce qui aurait pu, aurait dû être un petit moment de ciel bleu, d’air assaini dans l’atmosphère viciée où nous nous débattons, nous engluons plutôt, depuis le déclenchement de cette délétère campagne médiatique du « balance ton porc » hexagonal, triste pendant français de l’invraisemblable « chasse aux sorciers » made in Hollywood ayant fait suite à la fort glauque affaire Weinstein.

Qu’on me comprenne bien : rien ne m’est plus étranger, plus odieux même, que la lourdeur crasse de certains beaufs de la drague lourde. La plupart du temps, quand j’observe tel ou tel de mes con-génères « draguer » une possible partenaire du sexe si délicieusement opposé, le malaise, pour ne pas dire le dégoût de mon sexe m’étreint, et j’ai une furieuse envie de m’éloigner pour aller vomir plus loin. Pourtant, fervent adepte s’il en est de l’amour coquin, et pourquoi pas grivois, mais toujours, toujours courtois, je suis et demeurerai à jamais « contre les femmes… tout contre » (Sacha Guitry)

Mais le climat d’inquisition qui sévit désormais également dans notre pays depuis des semaines me pèse, nourri jusqu’à plus soif par des Torquemada féministes du militantisme hystérique, de la guerre des sexes et de l’obsession victimaire gynocentrée, entretenu bien évidemment avec gourmandise par un petit monde journalistico-artistique français qui ne s’embarrasse pas de nuances, tant il con-gédie tout bon sens pour mélanger dans un grand n’importe quoi de bloubiboulga politiquement correct, aussi indigent qu’indigeste… le compliment avec le harcèlement, le regard gourmand avec la main aux fesses, l’inopportun avec l’inacceptable, le lourdingue avec le scabreux, le salace avec le salaud, et jusqu’à l’insistance dans la drague avec le viol.

Oui, ce climat là me pèse et même il me désespère, et pas qu’un peu, tant il altère la complémentarité sereine, cette complicité taquine, voire coquine, qui devraient selon moi présider aux rapports entre nos deux sexes, dans une société humaine digne de ce nom, dans une France qui a depuis des siècles su mélanger de si singulière façon jeu de la séduction, marivaudage et amour courtois…

Aussi, quand une centaine de femmes, connues ou pas, se décident à lancer une « tribune-pétition » pour tenter de contrer l’hystérie ambiante, de mettre un terme à l’emballement médiatique qui voue l’homme (blanc, évidemment) aux gémonies, pour clamer qu’il existe une autre façon de se sentir femme, tribune qu’elles intitulent « Des femmes libèrent une autre parole », mais que Le Monde, fidèle à sa dégueulasserie con-génitale, rebaptise illico « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle » pour faire plus trash, mon cœur a comme qui dirait tendance à s’envoler comme un faucon.

Et puis, sous le tir fourni de cette bienpensance médiatique à front de taureau et semelles de plomb que déclenche aussitôt leur saine initiative, au milieu des cris d’orfraies aussi pathétiques que prévisibles des harpies misandres, ne voilà-t-il pas que, à côté d’une Catherine Deneuve qui s’en tire plutôt bien sous la mitraille féministe, deux signataires parmi les plus « connues » l’ouvrent, quand elles auraient sacrément dû la fermer : l’écri-vaine Catherine Millet, et l’ex-hardeuse, reconvertie Ménie Grégoire du pauvre, Brigitte Lahaye. Et là, patatras… c’est la catastrophe, la connerie éléphantesque, qui ruine définitivement la saine tribune défendue par leurs cosignataires ! Je vais vous citer ici les déclarations médaillées d’argent de ces deux connes d’exception (on aurait presque envie d’inventer pour elles la médaille de platine), déclarations émises lors de débats qui ont suivi la parution de cette tribune si vicieusement renommée par le « quotidien de révérence », mais initialement si salutaire… accrochez-vous fermement à tout ce que vous pourrez, car c’est du très lourd :

Catherine Millet : « Je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée parce que je pourrais témoigner que du viol, on s’en sort ».

Brigitte Lahaye : « on peut jouir lors d’un viol,  je vous signale ».

Si… en deux phrases à la con comme cela ne devrait même pas être permis, la partouzeuse littéraire et l’ex actrice porno ont brisé net le possible impact d’un texte salutaire, qui nous incitait fort judicieusement à tous reposer les pieds par terre. Après « ça », que dire encore ? Il n’y a plus qu’à tirer la chasse d’Ô.

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Médaille d’or

Décernée avec palmes à Edouard Philippe et à son 80… de QI politique !

Je vais cette fois faire un peu plus court, d’abord parce que je fatigue (fréquenter ainsi les cons, c’est comme de faire des kilomètres à pieds : ça use, ça use, les tauliers !) et parce je pense en vérité que peu d’entre vous auront vraiment besoin d’être con-vaincus de la juste attribution de cette médaille d’or :

Edouard Philippe, pour donner l’impression qu’il gouverne la France, bien incapable qu’il est de résorber le chômage, de garder nos frontières, de lutter contre l’insécurité ou contre l’immigration clandestine (pardon, restons politiquement correct : l’arrivée massive de réfugiés) ou de réformer efficacement les systèmes éducatif ou médical français (entre autres joyeusetés qui devraient, normalement, mobiliser toute son énergie), et n’ayant pas de loi sociétale sous la main, s’étant fait piquer le mariage homo par le capitaine de pédalo Hollande et tata Taubira, oui, notre Premier ministre que bien peu nous envient et que personne ne connaît a décidé de frapper un grand coup médiatique ! Une fois de plus, ce sont les automobilistes français, et plus particulièrement ceux de province, qui vont en faire les frais : vous le savez, dès le mois de juillet prochain, la vitesse maximum sur les routes nationales hexagonales va passer de 90 à 80 kilomètres par heure ! Cette mesure géniale ayant vocation, une enquête le prouve (mais pas question de la rendre publique, et puis quoi encore ?), à faire baisser de 400 le nombre de morts par an sur nos routes.

Faut-il dire ici que la vitesse limite sur les routes secondaires, souvent de campagne, sera du coup pratiquement la plus basse d’Europe (voir illustration ci-dessous) ? Que l’Allemagne, le Danemark, le Royaume-Uni et quantité d’autres pays ont, et auront plus encore demain, des vitesses limites assez nettement supérieures sans avoir le moins du monde une mortalité routière plus élevée que la notre ? Qu’il faut ne jamais avoir eu à conduire sur une nationale en province, en campagne, sur une ligne droite déserte et sur des kilomètres, pour ignorer que même à 90 km/h, la conduite peut y être mortellement ennuyeuse (et donc potentiellement dangereuse) ? Qu’il va devenir du coup totalement impossible de doubler les camions sur ces routes, pendant de très longs kilomètres, les-dits camions se voyant imposer la même vitesse maxi de 80 km/h ? Que déjà, de nombreuses portions de nationales sans séparation centrale se voient imposer, en raison de possibles dangers, des vitesses maxi de 70 (traversée de lieu-dit, route sinueuse ou détériorée, trafic agricole), voire de 50 (traversées de bourgs et villes) ? Que la répression policière sur les routes, censée être selon les crânes de piaf qui nous gouvernent, la seule raison de la baisse de mortalité des dernières décennies, répression plus féroce que jamais, n’a pas empêché la mortalité de repartir à la hausse depuis quelques années ? Que le vrai moyen de lutter efficacement contre la mortalité routière est l’amélioration constante des véhicules, et le bon entretien du réseau routier ? Que si la vitesse fait si efficacement baisser cette mortalité, pourquoi ne pas passer à 70, 60 ou carrément 50  km/h ?

 limitations de vitesse Europe

Peut-on enfin noter, et pour en finir avec cette tartufferie de Premier sinistre-bobo citadin, qui ignore tout de la vie de province, tout des déplacements en campagne, habitué qu’il est à griller sans vergogne et sans conséquences toutes les limitations de vitesses possibles et imaginables dans sa voiture de fonction avec chauffeur, que cette mesure va surtout permettre… de multiplier par trois ou quatre le montant des rentrées fiscales dues aux PV dressés par la maréchaussée pour excès de vitesse (une étude, réelle celle-ci, l’a démontré chiffres à l’appui) ? Qu’il ne s’agit, une fois de plus, que de taper sur les Français qui bossent et qui n’ont pas, comme les enseignants, les cheminots, les journalistes ou les intermiteux du spectacle, de réels moyens de nuisance ou de paralysie sociale pour défendre leurs intérêts foulés au pied par une oligarchie désormais totalement hors sol ?

Non, vraiment, avec son 80… de QI politique, Edouard Philippe a bien mérité de figurer sur la plus haute marche du podium de ce premier Palmarès de la connerie ambiante 2018 !

Marc LEROY – La Plume à Gratter

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22 Responses to Palmarès de la connerie ambiante : le premier podium de l’année 2018 !

  1. Joséphine le 4 mars 2018 à 7 h 52 min

    à Trechelaplaine : Bonjour et avez-vous des nouvelles de Marc ? Merci.

    • Trechelaplaine le 4 mars 2018 à 19 h 23 min

      Aucune nouvelle de Marc, Joséphine. C’est long !

      • Joséphine le 5 mars 2018 à 8 h 53 min

        Merci de votre réponse Trechelaplaine. Oui c’est long. De quoi ressentir une infinie tristesse.

  2. Catherine le 26 février 2018 à 21 h 52 min

    https://www.dailymotion.com/video/x6auknu
    A voir très vite avant que ça ne soit censuré!

    • Joséphine le 27 février 2018 à 10 h 27 min

      Merci pour ce lien. Très bonne enquête sur comment la Pègre peut arriver à prendre le pouvoir !!!
      Ce que l’on y apprend est à VOMIR !

  3. Joséphine le 13 février 2018 à 8 h 05 min

    La PLUME SOS Détresse Amitié Bonjour. Vous nous manquez à chaque jour qui passe sans avoir le privilège de vous lire mon Cher Marc !

    Vous embrasse amicalement

  4. Broglie le 12 février 2018 à 20 h 23 min

    Marc, où est passé votre humour virevoltant et ravageur ?
    Ressaisissez-vous ! Offrez-nous ce que vous avez de meilleur.
    Dans l’attente de retrouver la plume, la vraie.
    Bises
    Pauline

  5. Catherine le 11 février 2018 à 12 h 01 min

    Une lumineuse intelligence! Bigre, ça fait du bien au moral!

    https://youtu.be/r3tEcBZu2Eg

  6. Joséphine le 1 février 2018 à 13 h 30 min

    Comment allez-vous cher Marc ?
    Bises !

  7. JOSEPHINE le 26 janvier 2018 à 8 h 23 min

    Trump et les merdias. Vu par Vivien Hoch :
    « Un grand mérite de l’épopée Trump, c’est qu’il a, à lui seul, complètement dévalué la « valeur média » auprès de l’opinion mondiale. Il rappelle que tous les discours sont idéologiquement situés, et que le discours des médias dominants est univoque. Il pousse les médias à avouer clairement leurs présupposés et leur situation d’énonciation, c’est-à-dire le « point de vue » duquel ils parlent, et montre que ce point de vue est souvent profondément le même. Sous couvert d’être «ouverte aux tendances», la dialectique des médias revient en fait toujours au même : mêmes critiques, mêmes conclusions, mêmes idées.

    Donald Trump dénonce cette rigidité hypocrite des médias. Il réintroduit de l’herméneutique là où il n’y avait que de la répétition inlassable du même. Il montre que les médias sont enfermés dans un abject mimétisme. Il réintroduit de l’altérité là où il n’y avait que consanguinité d’intellects. Par là, il sauve la raison d’être du journalisme : en donnant en permanence à commenter des faits, des paroles et des actes qui sont totalement étrangers et répulsifs aux médias, il les réveille de leur sommeil dogmatique. Il permet à la démocratie de revivre, et de réaliser à nouveau son essence : assumer le conflit. »

    Vous espère allant bien mon cher Marc et au plaisir de vous lire bientôt avec un Macron qui dit à DAVOS, les bras levés au ciel : « FRANCE IS BACK » !… alors que France is plutôt dark, mal barrée, and dead, mais bon la Seine se venge à Paris il ne reste donc plus qu’au Peuple de l’imiter.

  8. Carine le 19 janvier 2018 à 13 h 22 min

    Cher Marc,
    Complètement en phase sur tes 3 items.
    1) D’accord avec toi sur l’incertitude du propos et de sa traduction.
    Mais même ! Ne sont-ce pas des pays de merde ? Pourquoi les ressortissants de ces pays les quittent-ils ? Donald est supposé préférer une migration venue de Norvège. Moi aussi !
    Remarque, ça viendra. Les Européens partent voir ailleurs…
    2) Mais quelles connes !
    3) le but : piquer du fric, par les radars, par les stages pour récupérer des points, par l’obligation de prendre les autoroutes.
    Ils n’en ont rien à faire de sauver nos vies. C’est le bal des faux culs.

    Une solution : ne pas utiliser la voiture pendant une semaine, pour voir. On appellerait ça une grève générale, car comme les transports en commun seraient débordés, faudrait bien rester chez soi…
    Bises.

  9. JOSEPHINE le 19 janvier 2018 à 8 h 55 min

    Mon Cher Marc, bonjour. Je vous informe que celui qui a la médaille de Bronze à la Plume fait comme le Cave, il se rebiffe. Donald Trump a remis les prix des fausses nouvelles !

    « Imitant un peu la cérémonie des Bobards d’or, créée en France par Jean-Yves Le Gallou pour dénoncer la désinformation (la prochaine aura lieu le 12 mars), Donald Trump a décerné hier les prix « Fakes News ».

    Le gagnant est Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008 et éditorialiste pour le New York Times, qui avait avait affirmé le jour de la victoire historique du président Trump que l’économie ne s’en remettrait jamais. Actuellement Wall Street bat record sur record. »

    Je ne sais pas vous ici, mais moi j’ai adoré lire cette new… comme celle affirmant que TRUMP avait contourné l’ONU pour aider les Chréiens d’IRAK.

    Bises Marc !

  10. JOSEPHINE le 19 janvier 2018 à 8 h 31 min

    Et à qui la médaille de la Censure ? A Youtube ! L’OLRA déplore la suppression de sa vidéo sur YouTube

    « En outre, l’OLRA rapporte qu’après une journée d’existence, la vidéo de présentation de l’association a été supprimée de YouTube, la plateforme notant, selon elle, que son contenu ne respectait pas «le règlement de la communauté Youtube». L’OLRA se défend, dans une publication sur les réseaux sociaux : «Les raisons avancées ne sont pas justifiées pour la suspension du compte. Aucun propos de haine n’ayant été tenus. Nous entrons en contact avec les services Youtube pour sa republication.»

  11. Trechelaplaine le 18 janvier 2018 à 23 h 11 min

    Voilà un beau sujet de retour sur la Plume. Inépuisable, immense, probablement infini et en perpétuelle expansion , comme l’univers ! Carrément enivrant….(l’infini qui croît encore et toujours , il y a de quoi être enivré, mais quant il s’agit de la connerie, on est carrément effrayé !)
    Mais les usines à con.ne.s (notez la tentative d’écriture inclusive prouvant que je suis capable d’être moi aussi un véritable con made in France), comme l’ENA, les syndicats ou les partis politiques, fonctionnent à plein régime et la pénurie n’est pas annoncée de si tôt, car les cons, comme les ordures, se recyclent, à la radio ou à la télé par exemple. Aussi, faudra-t-il nous accrocher fermement au bastingage de notre navire en perdition pour tenter de sauver ce qu’il nous reste de bon sens, de sincérité , d’honnêteté et de loyauté, usés, rabotés et sabotés par les assauts frénétiques de tous ces cons qui nous assiègent et qui pourrissent notre vie !

    Les cons sont partout, ils vivent et sévissent parmi nous, mais ceux qui me dérangent le plus, ceux que je hais, sont ceux qui engagent l’avenir, celui de nos enfants, celui du pays pour leur seul interêt et surtout, pour celui de leur minable ego hypertrophié par une connerie qui les envahie au point d’étouffer leur raisonnement et laisser place à l’instinct, car «chez ces gens là Monsieur, on ne pense pas», l’instinct fait office d’intelligence !
    Mais, au-delà d’être des cons à la puissance 10, ce dont ils n’ont même pas conscience, ce sont de véritables salauds, et ça, ils le savent et l’assument sans remord ni honte. Pour cette raison, n’ayons aucune pitié pour ces charognards !

    Le lynchage de Trump: ahurissant ! Vous avez tout dit ! C’est à souhaiter que les «fake news soient interdites, ce qui mettra toute la presse au chômage technique. Sans mensonge, que dire d’intéressant, de militant et de nuisible ,

    Je ne connais pas la madame Millet….elle regrette de ne pas avoir été violée …..une soirée à Calais, dans un camp d’Européens New Age devrait la combler et calmer ses fantasmes. Allez, on lui offre le billet de train ?

    La pornographe recyclée…en général, on reste ce que qu’on a été, ce qui montre l’importance, la nécessité, voire l’absolue obligation d’offrir aux enfants une éducation soignée qui les protégera toute leur vie de la vulgarité et les éloignera des ignominies irréparables, aujourd’hui à la mode avec les «sextape» gravées pour l’éternité numérique sur le net.
    Bien, revenons à cette Lahaie. Ce qu’elle a dit sur la place publique est évidemment ignoble et elle aurait mieux fait de se taire, pour plus grand bien des femmes violées. Ce genre de propos devrait pas sortir des cabinets des psychiatres !
    Quant au grand dadais de Matignon, il est la preuve que le courage est parfois inversement proportionnel à la taille. Brandir un jour, biceps gonflés, du haut de son mètre quatre vingt-dix, un panneau de 80 km/h tel Jeanne d’Arc au siège d’Orléans et le lendemain se pointer le falzar baissé aux chevilles face à une bande de guenillards RMIstes, prouve qu’être grand c’est surtout dans la tête !

    Encore bravo pour le retour de cette rubrique. Il y à une autre que j’aimais beaucoup, celle des cuistres, hélas disparue !

    PS:merci beaucoup pour tout ce merveilleux vocabulaire que vous nous offrez. Des mots hélas rarement lus et parfois presque oubliés…je pense au savoureux « billevesée », mot que je n’avais pas lu depuis des lustres !

    • JOSEPHINE le 21 janvier 2018 à 9 h 21 min

      En parlant de ces enfants à protéger de la vulgarité et d’ignominies irréparables, il faut s’arrêter sur Jack Lang qui vient de prendre la défense haut et fort de son bon vieux copain pervers, Woody Allen, à en perdre haleine. Il serait bon que ceux qui sont contre la pédo-criminalité aillent à la rencontre d’une vidéo toujours existante sur le net avec une intervention musclée de Monsieur Roger Holeindre. Elle est percutante, et tout à son Honneur ! Son titre : « Roger Holeindre accuse publiquement Jack Lang de pédophilie en 1998″. Il cite ce lieu de vie ou le CORAL fréquenté par des socialos. C’est à VOMIR Trechelaplaine ! à vomir… et à vouloir prendre la fourche ou le fusil !!!
      Rien d’étonnant après tout çà déballé, que le fameux DOSSIER de LA HONTE ait subi un classement vertical par E. GUIGOU lorsqu’il lui avait été adressé.
      Ami entends-tu les cris sourdes du Pays qu’on enchaîne ..Ohé etc…etc…etc…
      Amicalement.

  12. JOSEPHINE le 18 janvier 2018 à 17 h 34 min

    J’attends la visite d’un Ami ici qui doit être coincé dans un embouteillage ou un dans un contrôle de vitesse sur la route de la Plume. J’espère qu’il roulait à 80…
    En l’attendant, je reviens sur Monsieur 80Kms/H. Il ne manque pas d’air. Il est revenu sur ce qui lui est arrivé en 2015 alors qu’il était encore maire du Havre. En octobre de cette année-là, alors qu’il se rendait à Paris pour un motif familial, l’élu avait été repéré par des gendarmes alors qu’il circulait à plus de 150 km/h, vitesse retenue, sur une portion de l’autoroute A13 limitée à 110 km/h.
    2 mois de retrait du permis de conduire. Une amende. Des points en moins et ça vient nous donner des leçons de conduite pour une vitesse limitée ?

    Et puis Monsieur Philippe, plutôt que de être donné à fond sur ces « supposés » 400 morts en moins, grâce à votre trouvaille débile qui ne tient pas la route, donnez vous plutôt à fond sur le nombre de morts en FRANCE depuis que les attentats terroristes ont frappé à mort des innocents, dont des ENFANTS !!! Ils s’élèveraient, depuis 2012, à plus de 238. Oui mais il est vrai que ceux-là ne comptent pas puisque c’est ALLAH qui l’a voulu.

  13. JOSEPHINE le 18 janvier 2018 à 7 h 45 min

    Excellent le jeu des médailles Marc ! Je me lance sur la médaille d’argent avec Catherine Millet et Brigitte Lahaye. Deux désaxées, deux dépravées qui mériteraient d’être fouettées en place publique. Quoi que…elles risquent fort d’aimer et de crier encore ! Sérieusement, j’opte pour une condamnation sévère et exemplaire par la Justice Française à l’égard de ces 2 drôles de dames, 2 dézinguées du sexe et du ciboulot qui osent nous chanter un Hymne à l’Amour qui n’est rien d’autre qu’ un hymne à l’ incitation au viol !!!

    D’un autre côté je constate au fur et à mesure que déferlent les « balance ton porc », qu’il se trouve des nanas qui n’ont jamais été tripotées ni même violées par des obsédés sexuels sans leur consentement. On ne grimpe pas la nuit dans la chambre d’un réalisateur de films sans prévoir la suite dans la suite du monsieur.

    Et puis me souviens d’une autre affaire qui m’avait fait plutôt sourire. L’affaire Georges Tron
    qui fantasmait sur les petits petons de ses 2 Valentine qu’il tripotait avec délectation et leur consentement puisque sans se prendre le moindre coup de pied dans la « tronche » le Tron. Je n’admets par le comportement de ce type mais celui de ses accusatrices qui vont jusqu’à crier au viol aujourd’hui m’interpelle.

    Sincèrement, quelle femme normalement constituée, lorsqu’elle était jeune et plutôt jolie n’a pas connu les avances d’un patron, d’un collègue, d’un voisin pour un 5 à 7 ? Si insistance par l
    des gestes, les mains c’est fait pour servir et ça peut donner des baffes qui remettent les idées bien en place.

    J’en terminerai avec la perfide Brigitte Lahaye qui n’est pas à un mensonge près. Elle était intervenue sur un plateau télé il y a bien des années, pour dire qu’elle avait changé, que le porno c’était derrière elle. Qu’elle allait désormais se dévouer à la cause perdue des femmes etc…Soeur Brigitte ! Qui l’eut cru ? Elle avait soudainement la Foi suite à une rencontre avec Dieu après s’être assise dans une Eglise. Fichtre ! Ce devait être un drôle Dieu qui avait des odeurs de souffre et qui s’appelait Belzébuth.

    Merci Marc pour vos médailles bien plantées !

    • marc le 18 janvier 2018 à 18 h 43 min

      Content que le con-cept vous plaise, ma chère Joséphine !

      Des podiums de cons de gala, je pourrais en ce moment en faire tous les jours, et même plusieurs par jour ! Nous en avons un sacré cheptel, n’est-ce pas ? Et quelle diversité dans la discipline :

      des petits cons, des pauvres cons, des fieffés cons, des grands cons, des gros cons, et, les pires… des sales cons ! Il n’y a même pas besoin de se baisser pour les ramasser, il y en a à tous les étages ! ILS SONT PARTOUT !!!!!!!

      Bises

      • JOSEPHINE le 19 janvier 2018 à 8 h 14 min

        Y’a les médailles, malheureusement des vraies, qui décorent des salauds, des traîtres à la Patrie, et j’attribue une médaille ce matin, celle du mérite et du courage à L’OLRA une organisation qui vient de voir le jour. ENFIN ! Elle est crée pour lutter contre le racisme ANTI-BLANCS. Non…c’est pas possible ! Mais SI. Dommage qu’elle n’ait pu naître en même temps que la « saloperie » de S.O.S RACISME avec son gourou Harlem DESIR. Harlem n’est pas son vrai prénom qui est Jean-Philippe. Mais dans les cités, ben Jean-Philippe ça passait pas !
        Cette OLRA se veut Laïque, politiquement indépendante etc… il ne reste plus que les Catholiques prennent la même initiative et se dressent contre les anti-Chrétiens trop nombreux en FRANCE !!! à commencer parmi ceux qui nous gouvernent. Mais là je rêve…

        Un peu hors sujet mais je demande à La Plume de me pardonner mon petite enthousiasme matinal.

        • Vent d'Est, Vent d'Ouest le 25 janvier 2018 à 21 h 59 min

          @ Joséphine
          Les Catholiques ont déjà mis sur pied ce genre d’associations : l’AGRIF et CIVITAS qui combattent par la justice – enfin quand il y en a une – contre la christianophobie et contre les actes de racisme anti-blanc. Par ailleurs, je connais l’existence de L’OLRA qui m’a contactée par courriel et que j’ai fait suivre. Il semble qu’il est déjà la cible de la bien-pensance par l’intermédiaire de YouTube d’après ce que je viens d’apprendre de vous. Il semble qu’une association faille attendre 5 ans avant de pouvoir ester en justice ; d’ici là, et au-delà, il serait bon de se mobiliser pour son existence.
          Quant aux commentaires concernant Catherine Millet, c’est consternant mais en ce qui concerne Brigitte Lahaie, qui n’est pas ma tasse de thé non plus mais que je ne peux mettre sur le même pied d’égalité que cette Millet, sachant ce que j’avais subi moi-même enfant et ressenti,à ma grande honte et j’en avais doublement souffert pendant très longtemps jusqu’à ce que j’ai compris que ce que j’avais ressenti est un phénomène paradoxal qui peut atteindre n’importe qui… Je ne connais pas le terme psychologique de ce phénomène mais, hélas, ce fut ainsi que j’ai vécu cette terrible expérience. Brigitte Lahaie aurait dû ajouter « malheureusement », certes, mais j’ai compris ce qu’elle voulait dire par là.

      • JOSEPHINE le 19 janvier 2018 à 16 h 52 min

        Y’a même des cons qui roulent à quatre vins.

        • JOSEPHINE le 26 janvier 2018 à 8 h 32 min

          Pour faire suite à ces cons qui roulent à quatre-vins, y’en a un qui roulait à quatre-vins et à des substances illicites dans le Gers, pas plus tard qu’hier, et qui s’est jeté dans sa voiture rouge sang, sur un bus rempli d’enfants. 5 enfants se trouvent dans un état grave.

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